Ecosystème des entrepreneurs en rebond : l’outil qui vous permet d’y voir plus clair

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La France compte, chaque année, entre 50.000 et 60.000 défaillances d’entreprises et des centaines de milliers d’entrepreneurs en difficultés. L’un des principaux enjeux à résoudre repose sur la nécessaire modification du logiciel culturel des Français face à l’échec entrepreneurial, qui est souvent vécu comme une marque d’infâmie dans notre pays. Or, au lieu d’être stigmatisés, les patrons de TPE ont besoin d’accompagnement financier, juridique, stratégique et humain. Il apparaît, à ce titre, qu’un véritable écosystème de spécialistes s’est créé, au fil du temps, autour de ce phénomène de la difficulté entrepreneuriale. Celui-ci reste néanmoins méconnu des entrepreneurs en difficulté. Dans cette vidéo, nous offrons une vision synoptique de cet écosystème (la cartographie détaillée des parties prenantes de l’entrepreneur en rebond est disponible sur le site http://projet-beer.fr).

Cette vidéo s’inscrit dans le cadre du projet de recherche « Banque & Entrepreneur En Rebond », soutenu financièrement par le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, la BPACA, l’association Entraide & Entrepreneurs, le cabinet ERECApluriel, l’IRGO et l’IRDAP.

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En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
05:37
Le secteur social et médico-social souffre aujourd’hui du manque d’attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d’améliorer nos pratiques, c’est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |
03:52
Bien qu’il soit stigmatisé dans notre société, l’échec professionnel peut être surmonté avec un accompagnement adapté. En l’occurrence, l’accompagnant est là pour dédramatiser l’échec et aider la personne à absorber le choc psychologique, tout en veillant à éviter la contagion émotionnelle. Une réflexion (éventuellement formalisée) sur les causes internes de l’échec, pour identifier des axes d’amélioration, doit également être encouragée, en générant une certaine diversité cognitive. Il est tout aussi crucial d’aider la personne à saisir de nouvelles opportunités. L’accompagnant alterne ainsi entre une approche ‘orientée-perte’ et ‘orientée-restauration’ afin de favoriser le rebond professionnel. Enfin, il soutient la construction d’un storytelling post-échec impactant, qui valorise les apprentissages.
CUSIN Julien - IAE Bordeaux |
06:00
Le secteur social et médico-social souffre aujourd'hui du manque d'attractivité de ces métiers pour les jeunes générations et du problème de la fidélisation des professionnels, qui souffrent physiquement et se retrouvent épuisés. Il convient de comprendre les facteurs qui génèrent ces problèmes de gestion des ressources humaines pour détecter des clés afin d'améliorer nos pratiques, c'est-à-dire nos processus de formation, recrutement et de gestion des trajectoires professionnelles.
GOUJON BELGHIT Anne - IAE Bordeaux |

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Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
L’objectif de cette recherche est de comprendre quels sont les effets du passage d’un programme entrepreneurial animé dans un espace physique à un espace virtuel en ligne en contexte de crise sur la construction du réseau professionnel d’étudiants-entrepreneurs. A travers une recherche qualitative exploratoire durant une année auprès d’un centre entrepreneurial universitaire qui a adapté son programme d’accélération à un espace virtuel en ligne lors de la crise sanitaire, nous analysons le réseau professionnel de deux cohortes d’étudiants-entrepreneurs. Les résultats révèlent la construction de leur réseau social et les comportements sous-jacents à chaque contexte.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
La transformation numérique redéfinit les pratiques informationnelles des étudiants-entrepreneurs influençant leur capacité à développer un projet entrepreneurial. L’article explore ces dynamiques en s’appuyant sur une étude qualitative menée auprès d’un incubateur universitaire. Les résultats montrent que les étudiants-entrepreneurs mobilisent l’information pour quatre fonctions : avancement, innovation, acculturation, identitaire ; conditionnées par deux attributs : exactitude et accessibilité. Bien que les réseaux sociaux numériques ont un rôle central pour trois de ces fonctions, notre étude souligne aussi les effets néfastes associés. L’article propose des recommandations concrètes afin d’accompagner les étudiants dans leurs pratiques d’information.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
ASTIER Benjamin - FNEGE |
L’entrepreneuriat étudiant désigne les projets développés par des étudiants pendant ou après leurs études. Il permet aux étudiants de tester une idée d’entreprise tout en étant accompagnés, et de développer des compétences clés telles que leadership, autonomie, gestion du temps et travail en équipe. Cette expérience favorise aussi la création d’un réseau professionnel et une confrontation aux réalités du terrain. Toutefois, les étudiants doivent relever plusieurs défis : concilier études et projet, trouver des financements malgré leur manque d’expérience et gagner en crédibilité auprès des partenaires. Entreprendre durant les études est à la fois une opportunité de formation pratique et un véritable parcours de développement personnel, nécessitant persévérance et détermination.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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