Les conséquences de l’agressivité verbale quotidienne des clients sur l’épuisement des ressources et la performance des salariés de centres d’appel

883 vues

Partager

Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en 180 secondes 2018 / Prix AGRH
L’agressivité des clients envers les salariés est un phénomène qui suscite une attention particulière en sciences de gestion. Cette agressivité peut s’avérer être extrêmement éprouvante et amène les salariés à adopter un comportement de sabotage envers les clients. Dans le présent mémoire, nous tenterons d’expliquer à partir d’un modèle à deux niveaux, cette relation entre l’agressivité et le sabotage au travers d’une approche de la menace identitaire. Nous souhaitons illustrer qu’un type d’agressivité peut menacer une identité en particulier. Le salarié, face à cette menace d’identité, va adopter une réponse de protection qui se traduit par un sabotage envers la source de cette agressivité. Ainsi, nous avons choisi quatre formes d’identité qui se trouvent être saillantes dans le cadre de l’industrie des centres d’appels. Il s’agit de l’identité nationale, religieuse, organisationnelle et professionnelle. Nous voulons démontrer que plus le type d’agressivité n’est congruent avec une identité et que cette dernière est centrale, plus la relation entre l’agressivité et le sabotage est amplifiée. A contrario, si ce type d’agressivité est in congruente avec l’identité centrale chez l’individu, nous supposons que cette relation sera diminuée.

En savoir plus

Mots clés

Vidéos de la même institution

07:05
« Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
05:39
Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:14
Les parties prenantes font une entrée fracassante en gestion à partir de l’ouvrage qu’un philosophe (Ed. Freeman) publie en 1984 : « Strategic Management: A Stakeholder Approach ». Depuis ce concept est devenu un pilier de toute stratégie RSE. Une entreprise désirant se lancer en RSE doit identifier ses parties prenantes, s’informer de leurs attentes et en tenir compte dans sa stratégie RSE. Elle doit également leur rendre compte régulièrement. Les parties prenantes sont très diverses puisqu’il s’agit des groupes ayant une influence ou susceptibles d’être influencés par l’entreprise, ils comprennent les actionnaires, les employés, les fournisseurs, les clients, les communautés locales, les porteurs de causes (ONG) et les pouvoirs publics.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:50
Depuis 2017, la loi relative au devoir de vigilance oblige les grandes entreprises françaises à élaborer, à publier et à mettre en œuvre des mesures adaptées d’identification des risques et de prévention des atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité de personnes, et à l’environnement. Ce plan de vigilance comporte une cartographie des risques en matière de RSE concernant les filiales, les fournisseurs et les sous-traitants où qu’ils se trouvent dans le monde, il comporte également les procédures d’évaluation régulière et les actions adaptées d’atténuation des risques identifiés ainsi qu’un dispositif de suivi et un droit d’alerte pour les salariés concernés.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |

Vidéos de la même thématique

La résistance désigne l’ensemble des comportements et pratiques par lesquels des personnes s’opposent, ralentissent ou contournent un changement. Elle peut être individuelle et collective et prendre des formes publiques (grèves, manifestations, refus ouverts) ou subtiles (désengagement, contournement des règles), ces dernières étant aussi qualifiées d’infrapolitique. Bien que souvent perçue comme un obstacle pour l’entreprise, cette résistance n’est pas systématiquement négative : elle peut révéler des dysfonctionnements, apporter des pistes d’amélioration grâce aux retours terrain, ou proposer des alternatives. Ce phénomène complexe est dès lors un enjeu central pour les organisations.
LOBBEDEZ Elise - NEOMA Business School |
Les organisations utilisent l'IA dans leurs processus de recrutement de plus en plus souvent, mais la perception éthique de ces processus semble mitigée. Face à une telle diversité de perceptions de l'IA dans le recrutement, il est essentiel de comprendre l'impact de ces perceptions sur les organisations qui l'utilisent. Nous analysons le lien entre les perceptions éthiques de l'utilisation de l'IA dans le recrutement et les perceptions d'attractivité et d'innovation des organisations. Nos résultats indiquent que ces perceptions éthiques sont positivement corrélées à la perception d'attractivité des organisations, directement et indirectement via les perceptions d'innovation, avec des variations selon la méthode de recrutement utilisée. Par exemple, nous constatons que les personnes qui considèrent comme éthique pour les organisations d'utiliser l'IA de manières souvent considérées comme attentatoires à la vie privée, comme l'analyse du contenu des réseaux sociaux, perçoivent ces organisations comme plus innovantes et plus attractives.
FIGUEROA-ARMIJOS Maria - FNEGE |
Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
Gender equality goes beyond numbers it’s about inclusion. While laws like Copé-Zimmermann have increased women’s representation, true equality means ensuring their voices influence decisions and their contributions are valued. Intersectionality shows that barriers are often compounded by factors like ethnicity or age. The real transition is moving from diversity to inclusion creating cultures where every voice counts and equality drives innovation and resilience.
TAGHAVI Shiva - NEOMA Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS