Crowdsourcing créatif : Compétences et dynamique d’apprentissage dans la génération d’idées

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En raison de la nature hétérogène de la foule dans le crowdsourcing en ligne, une question clé discutée par les chercheurs et praticiens est de savoir si les participants sont suffisamment qualifiés pour apporter des contributions de valeur. Cette recherche étudie les processus d’apprentissage sous-jacents à la génération d’idées dans les concours créatifs. Sur la base de résultats qualitatifs triangulant les points de vue des participants et des marques, nous identifions six compétences entrantes et sortantes qui contribuent au développement de contributions et déterminent la participation aux concours futurs. S’appuyant sur trois types d’instructions de marque, qui émergent des données, les résultats montrent comment la collectivité ajoute de la valeur par deux dynamiques complémentaires: (1) l’apprentissage social et (2) l’apprentissage par l’expérience. D’un point de vue managérial, les résultats fournissent des conseils autour de la conception de concours de crowdsourcing réussies en tirant parti d’une foule multi-compétente.

 

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L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
03:18
L’intelligence artificielle conversationnelle s’impose dans le e-commerce, utilisée par plus de 30 % des consommateurs français, avec une forte croissance depuis 2024. Des marques comme Zalando ou Carrefour exploitent ces technologies pour recommander des produits et assister les clients. Ce mémoire analyse l’impact de ces chatbots sur la confiance et l’adoption des recommandations à travers une enquête quantitative auprès de 235 consommateurs. Les résultats montrent que l’utilité perçue est le principal facteur d’adhésion : plus le chatbot est jugé utile (gain de temps, simplification du choix), plus ses conseils sont suivis. Cette utilité dépend néanmoins de la qualité de l’interaction et de la confiance accordée. Pour les entreprises, la réussite repose sur une personnalisation progressive, une évaluation de l’efficacité réelle et une transparence totale sur le fonctionnement du chatbot. Bien conçu, celui-ci peut devenir un véritable conseiller virtuel, aussi fiable et attentif qu’un vendeur humain, mais disponible en permanence.
OUACHKRADI Nahla - IAE Lille |
03:00
La curiosité, souvent perçue comme un défaut, devient en marketing un levier stratégique. Certaines marques l’utilisent pour capter l’attention par la surprise ou l’incongru. Une étude bibliométrique et bibliographique sur plus de 3400 publications a permis de clarifier ce concept encore flou. La curiosité spécifique est définie comme un état attitudinal temporaire, mêlant cognition, émotion et motivation. Elle peut être activée par des facteurs extrinsèques (nouveauté, complexité…) ou intrinsèques (curiosité trait, expertise…). Ses effets positifs sont nombreux : mémorisation, plaisir, intention d’achat. L’agenda de recherche propose 4 axes : affiner les antécédents, explorer les effets, intégrer des modérateurs et améliorer la mesure. Dans un monde saturé, susciter la curiosité devient un moyen de réengager le consommateur.
BECK Marie - IAE Lille |
03:28
Gérer les hommes et les femmes comme des ressources n’est ni acceptable, ni efficace. Pourtant, dans la plupart des organisations, le management des personnes et du travail demeure ancré dans des modèles de GRH et de comportement organisationnel développés au siècle dernier qui ne permettent guère de prendre en compte la transition sociale majeure que nous vivons. Le Management Humain constitue une alternative au modèle instrumental et financiarisé qui domine la gestion des organisations aujourd’hui.
TASKIN Laurent - IAE Lille |
DIETRICH Anne - IAE Lille |

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Une étude de notoriété sert à évaluer à quel point une marque est connue et reconnue par un public. Elle distingue la notoriété spontanée (marque citée sans aide) et la notoriété assistée (marque reconnue dans une liste). Ce type d’étude est essentiel pour mesurer la visibilité d’une marque, comprendre sa perception, suivre l’impact des actions de communication et orienter la stratégie marketing. Malgré son importance, une majorité de marketeurs ne connaît pas précisément le niveau de notoriété de leur marque. Des entreprises comme Hermès réalisent ce type d’analyse avant d’entrer sur de nouveaux marchés pour comparer leur image à celle des concurrents.
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
L'engagement de marque désigne le lien psychologique et comportemental intense entre consommateur et marque, structuré autour de trois dimensions : cognitive (attention), affective (attachement émotionnel) et comportementale (interactions concrètes). À l'ère digitale, les marques développent des stratégies innovantes pour créer cet engagement comme le brand content ou le storytelling transmédiatique. L'engagement n'est plus passif mais résulte d'une stratégie relationnelle complexe mobilisant narration, interaction et co-construction de sens entre marque et consommateurs.
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
L’industrie française consomme un quart de l’énergie du pays, et les entreprises doivent produire plus durablement sans perdre en compétitivité. Chaque achat industriel influence directement la consommation d’énergie, d’où le rôle stratégique de la fonction Achats. Mon étude, menée auprès d’experts et de professionnels, montre des freins persistants : travail en silos, faible culture énergétique et priorité donnée au prix plutôt qu’à la performance. Cinq leviers clés émergent : former les acheteurs, créer une gouvernance commune, intégrer un critère énergétique dans les achats, co-innover avec les fournisseurs et aligner les objectifs internes. Les Achats deviennent ainsi un acteur central de la transition énergétique et de la performance industrielle de demain.
RONDEAU Justin - IAE Lille |
Une marque blanche est un produit ou service conçu par une entreprise puis vendu par d’autres sous leur propre nom. Cette stratégie permet de proposer des produits similaires à des prix différents, visant des segments de clients variés. Elle facilite aussi l’extension de gamme en permettant de lancer rapidement de nouveaux produits sans lourds investissements en R&D. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts de production et leurs risques commerciaux, tout en profitant des économies d’échelle des fabricants. En revanche, elles ont moins de contrôle sur la qualité, dépendent fortement de leurs fournisseurs et doivent redoubler d’efforts pour se différencier. Des risques réglementaires existent également, car les lois varient selon les marchés.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |

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