Développement Durable et RSE
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Pratiques discursives et processus de légitimation dans le reporting sociétal
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Pratiques discursives et processus de légitimation dans le reporting sociétal

Cette recherche s’intéresse à la communication RSE des entreprises et plus particulièrement au discours qu’elles emploient dans le cadre de leur reporting sociétal volontaire. Elle se propose d’étudier la manière avec laquelle l’entreprise construit son discours RSE et les dispositifs et procédés qu’elle met en place pour accroître son potentiel de légitimation. En nous appuyant sur la théorie des actes de langage (Austin, 1970 ; Searle, 1972), nous examinons les rapports RSE/DD de Sanofi entre 2004 et 2021 en adoptant une double analyse statique et longitudinale permettant d’éclairer le processus discursif employé par l’entreprise dans sa quête de légitimité.

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Cette étude analyse 2 986 entreprises d’Amérique latine (2009–2017, base LAIS) pour comprendre comment les collaborations universités–entreprises influencent le lien entre dépenses d’innovation et résultats d’innovation. Les résultats montrent (1) une relation positive entre dépenses et résultats, et (2) un effet modérateur significatif de la collaboration universitaire : à budget équivalent, les entreprises partenaires des universités obtiennent davantage d’innovations. La qualité des partenariats compte autant que leur existence. Implications : structurer la coopération (objectifs, IP), investir dans le capital humain, et mobiliser les ressources académiques comme amplificateurs de capacité.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Les entreprises investissent massivement en R&D, mais l’impact reste parfois inégal. Travailler avec les universités aide à passer des idées aux solutions utiles—non seulement via les brevets ou les équipements, mais grâce à la dimension humaine des connaissances. Un langage partagé, des routines simples et un apprentissage conjoint alignent les équipes et évitent les retours en arrière. En co-concevant le cahier des charges, en libérant un peu de temps aux chercheurs et en s’appuyant sur un soutien juridique et de gestion de projet solide, la collaboration avance mieux. Le prestige peut ouvrir la première porte, mais la valeur naît du travail quotidien ensemble : adoption plus rapide, processus améliorés, compétences qui restent dans l’entreprise. Quand les universités reconnaissent et valorisent ces résultats, les partenariats se renforcent. En bref : investir dans la relation qui porte le savoir-faire sécurise et améliore le rendement de la R&D.
PLATA Carlos - EM Normandie |
Une marque blanche est un produit ou service conçu par une entreprise puis vendu par d’autres sous leur propre nom. Cette stratégie permet de proposer des produits similaires à des prix différents, visant des segments de clients variés. Elle facilite aussi l’extension de gamme en permettant de lancer rapidement de nouveaux produits sans lourds investissements en R&D. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts de production et leurs risques commerciaux, tout en profitant des économies d’échelle des fabricants. En revanche, elles ont moins de contrôle sur la qualité, dépendent fortement de leurs fournisseurs et doivent redoubler d’efforts pour se différencier. Des risques réglementaires existent également, car les lois varient selon les marchés.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |
Tools and metrics for brand equity are proving inadequate in the rapidly evolving digital era. The study proposes a novel approach to Digital Brand Equity metrics. These metrics should not be based solely on social media and current digital indicators. New metrics should incorporate the share of search, digital brand awareness, and digital brand sentiment constructs. The study develops a Digital Brand Equity research agenda and underscores the critical research and policy questions
DAVCIK Nebojsa - EM Normandie |

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Pendant plus de 40 ans, une mauvaise gestion des déchets en Italie a permis à la Mafia de les éliminer illégalement, provoquant une crise sanitaire majeure et des taux de cancer en hausse. Malgré les interventions tardives de l’État, les choix économiques ont souvent prévalu sur la protection de l’environnement et des populations. Cette crise révèle que la gestion des déchets est avant tout une question de pouvoir et de justice sociale, touchant de manière inégale les communautés.
LOBBEDEZ Elise - NEOMA Business School |
Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
Claude GUITTARD - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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