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L’entrepreneur(e) et ses motivations
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L’entrepreneur(e) et ses motivations

Intervention dans le cadre de la conférence FNEGE-Fondation MMA « Moi entrepreneur(e) : Comment agir et penser en même temps ? »
Dans cette présentation, nous allons parler d’un concept très connu mais qui mérite un nouvel éclairage, celui de la motivation, et spécialement celui de la motivation entrepreneuriale. L’approche nécessité/opportunité est largement développée dans les études de motivation entrepreneuriale aujourd’hui. Des recherches ont essayé de montrer des résultats différents des entreprises créées dans un cas ou dans un autre. Par exemple, les entrepreneurs par nécessité sont censés créer des entreprises de moindre croissance et avec peu de création d’emploi, par rapport aux entrepreneurs par opportunité. Cependant, les résultats des recherches ne sont pas concluants.

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L’atmosphère, concept introduit par Kotler en 1973, est devenue un levier marketing majeur dans les points de vente physiques. Elle vise à créer un environnement sensoriel et émotionnel propice à l’achat, en enrichissant l’expérience client. Trois composantes la définissent : les facteurs d’ambiance (musique, lumière, odeurs…), les facteurs de design(agencement, mobilier…) et les facteurs sociaux (interactions entre clients et vendeurs). Ces éléments influencent nos perceptions et émotions, selon le modèle S-O-R, modifiant ensuite nos comportements (temps passé, achats…). Une atmosphère bien pensée peut ainsi renforcer la qualité perçue des produits et fidéliser les clients. Complexe à concevoir, elle doit rester cohérente avec le positionnement de l’enseigne et offrir une expérience différenciante et durable.
LEMOINE Jean-François - ESSCA |
Les gares subissent des transformations majeures sous l'effet de la croissance des mobilités et de la digitalisation, ce qui enrichit l'expérience des usagers tout en modifiant les flux de voyageurs. Notre recherche se concentre sur l'expérience des voyageurs réguliers face à ces changements, notamment dans un contexte de tourisme domestique et de télétravail. Nous avons observé les servicescapes de deux gares parisiennes et mené des entretiens avec des voyageurs réguliers. Trois stratégies d’onboarding ont été identifiées : interactive, de routine et d'évitement. Les voyageurs interagissent avec le personnel et d'autres voyageurs, adaptent leurs rituels aux nouveaux espaces/temps, ou se réfugient dans leur bulle virtuelle. Ces stratégies montrent que les voyageurs réguliers veulent maîtriser leur parcours. Pour optimiser l'expérience client, il est essentiel de fournir des infrastructures performantes et accessibles. Les résultats montrent que les voyageurs réguliers interagissent, planifient leur trajet ou s'en échappent proactivement, ce qui doit être pris en compte pour offrir des espaces qualitatifs gratuits au sein des parcours marchands.
PAQUIER Marie Catherine - FNEGE |
EL EUCH MAALEJ Mariem - ESSCA |
DEPARIS Martine - FNEGE |
Si le prêt-à-porter crée de nombreux emplois, c’est aussi le quatrième secteur le plus destructeur du vivant. Pourquoi être à la mode est-il aussi important ? Comment passer d’une industrie qui pille les ressources à une mode respectueuse de la planète et des droits humains ? Comment influencer à long terme le comportement des consommateurs, les pratiques des entreprises et les responsabiliser ? Comment instaurer des modèles d’affaires durables ? Les sciences de gestion, et le marketing en particulier, ont un rôle majeur à jouer. Fondé sur un marketing durable transformateur, cet ouvrage apporte un éclairage approfondi sur le modèle de mode durable en pleine structuration, les enjeux du secteur, les freins et les perspectives. Relever ce défi d’ampleur passera avant tout par la formation des étudiants, futurs acteurs de cette industrie, et par la sensibilisation de tous les acteurs.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
ACHABOU Mohamed Akli - IPAG Business School |
GUILLARD Valérie - FNEGE |
L'IA frugale est une approche visant à développer des solutions d'intelligence artificielle tout en minimisant l'utilisation des ressources. Selon une étude de l'Agence Internationale de l'Énergie (IEA), la consommation électrique des centres de données pourrait dépasser 1 000 térawattheures d'ici 2026, doublant ainsi leur consommation actuelle. Les modèles d'IA, comme ChatGPT, consomment beaucoup d'énergie, avec une requête pouvant utiliser jusqu'à dix fois plus d'électricité qu'une recherche Google classique. Pour contrer cela, l'IA frugale propose des solutions telles que l'edge computing, qui décentralise le traitement des données, et le transfer learning, qui réutilise des modèles existants pour réduire la consommation énergétique. De plus, l'A frugale intègre une réflexion éthique, en évaluant la nécessité et l'impact des usages de l'A, afin de favoriser des technologies durables et responsables. Adopter une IA frugale est essentiel pour rendre l'intelligence artificielle plus écologique, accessible et éthique, tout en répondant aux défis énergétiques posés par l'expansion des centres de données.
GLAVAS Dejan - ESSCA |

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Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
L’objectif de cette recherche est de comprendre quels sont les effets du passage d’un programme entrepreneurial animé dans un espace physique à un espace virtuel en ligne en contexte de crise sur la construction du réseau professionnel d’étudiants-entrepreneurs. A travers une recherche qualitative exploratoire durant une année auprès d’un centre entrepreneurial universitaire qui a adapté son programme d’accélération à un espace virtuel en ligne lors de la crise sanitaire, nous analysons le réseau professionnel de deux cohortes d’étudiants-entrepreneurs. Les résultats révèlent la construction de leur réseau social et les comportements sous-jacents à chaque contexte.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
La transformation numérique redéfinit les pratiques informationnelles des étudiants-entrepreneurs influençant leur capacité à développer un projet entrepreneurial. L’article explore ces dynamiques en s’appuyant sur une étude qualitative menée auprès d’un incubateur universitaire. Les résultats montrent que les étudiants-entrepreneurs mobilisent l’information pour quatre fonctions : avancement, innovation, acculturation, identitaire ; conditionnées par deux attributs : exactitude et accessibilité. Bien que les réseaux sociaux numériques ont un rôle central pour trois de ces fonctions, notre étude souligne aussi les effets néfastes associés. L’article propose des recommandations concrètes afin d’accompagner les étudiants dans leurs pratiques d’information.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
ASTIER Benjamin - FNEGE |
L’entrepreneuriat étudiant désigne les projets développés par des étudiants pendant ou après leurs études. Il permet aux étudiants de tester une idée d’entreprise tout en étant accompagnés, et de développer des compétences clés telles que leadership, autonomie, gestion du temps et travail en équipe. Cette expérience favorise aussi la création d’un réseau professionnel et une confrontation aux réalités du terrain. Toutefois, les étudiants doivent relever plusieurs défis : concilier études et projet, trouver des financements malgré leur manque d’expérience et gagner en crédibilité auprès des partenaires. Entreprendre durant les études est à la fois une opportunité de formation pratique et un véritable parcours de développement personnel, nécessitant persévérance et détermination.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

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