La transformation digitale des entreprises

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Prix FNEGE 2018 du meilleur ouvrage de management – Catégorie : Essai
L’expression « transformation digitale » ou « transformation numérique » s’est développée dans le langage courant. Employée pour qualifier les transformations des pratiques de travail liées à la généralisation de l’usage des smartphones, des tablettes et de l’univers applicatif et matériel qui leur est associé dans le quotidien des salariés, ce terme recouvre des réalités parfois très différentes. En quoi la transformation digitale se distingue-t-elle de l’informatisation des processus de travail ? Quels sont les enjeux de cette transformation pour les entreprises ? Quels modes de management peut-on mettre en place pour accompagner cette transformation ? Comment cette transformation réinterroge-t-elle l’organisation et les relations au travail ?
En s’appuyant à la fois sur un travail d’écoute et d’observation des pratiques de terrain et sur une mise en perspective théorique, cet ouvrage présente les tenants et aboutissants de ces transformations. Pour traiter de ces questions, l’auteur utilise en particulier les travaux menés dans le cadre du Club Digitalisation et Organisation de l’Anvie.

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Le rapport pour la FNEGE sur le "Devenir des docteurs en management en France" révèle des points clés sur la mobilité géographique des docteurs en gestion. Il montre par exemple qu’un tiers des docteurs trouvent un poste dans leur ville de soutenance, et qu’au total, les deux tiers s'établissent à moins de 250 km de leur lieu de thèse. A l’international, il montre l’existence d’un axe de mobilité entre la France et les pays du Maghreb, reflétant des liens historiques forts avec les universités françaises. Le rapport révèle aussi une attente moyenne de 1,43 années pour décrocher ce premier poste, différente selon les sous-disciplines de gestion. Découvrez dans cette vidéo un focus sur les aspects de mobilité, et les autres aspects en lisant le rapport !
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
GAILLARD Hugo - FNEGE |
03:15
Le rapport sur le Devenir des docteurs en Management de la FNEGE les tendances actuelles de la thèse en management à partir des données de l’Observatoire des thèses en sciences de gestion et management et de plusieurs collectes complémentaires. Il met en lumière des évolutions majeures telles que le partenariat entre les écoles et les universités, la progression de l’anglicisation, et le renforcement de la thèse sur essai. Il passe également en revue quelques tendances en matière de mobilité nécessaire et de durée moyenne d’accès au premier poste académique. En complétant les résultats par des encadrés d’experts, ce travail aboutit à des recommandations, notamment une plus grande sensibilisation aux choix du format et de langue des thèses, souvent opérés en début de parcours, le renforcement des formations pour les doctorantes et doctorants dans la valorisation de leur travail de recherche, la nécessité d’approfondir la compréhension des finalités de la thèse en management, et la création de postes supplémentaires, en particulier dans le secteur public, pour répondre à la croissance des effectifs étudiants et soutenir la structuration de notre discipline.
GAILLARD Hugo - FNEGE |
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
03:05
Le monde du travail se structure autour de deux façons de penser le travail et son organisation : le travail moderne, qui renvoie à l’organisation classique du travail, telle que définie durant l’ère industrielle et le travail expressif, qui est traditionnellement celui des artistes, des écrivains et des scientifiques. Le travail moderne est encore aujourd’hui le paradigme dominant, notamment avec le prédominance du salariat dans le monde du travail. Cependant, le travail expressif s’est développé depuis la fin des années 1990, notamment avec l’émergence d’une classe de travailleurs créatifs. C’est celle qui peuple aujourd’hui les startups, les espaces de coworking et encore les réseaux sociaux.
HUSSENOT Anthony - FNEGE |
03:48
Dans le champ de la consommation, la sobriété se définit comme « un changement volontaire vers un style de vie qui a moins d’impact environnemental . Aussi désirable soit-elle sur le long terme, elle peut provoquer à court terme une contraction des ventes et une baisse de revenu des entreprises. Aussi, est-il concevable qu’une entreprise porte dans la durée un discours visant à encourager la sobriété des consommateurs ? Si la plupart des entreprises communiquent activement sur leurs actions RSE, peu franchissent ce cap. S’appuyant sur des modes de gouvernance protégeant leur indépendance, elles sont fondées par des militants qui utilisent leur entreprise pour porter un discours alternatif sur la déconsommation.
BERTRANDIAS Laurent - TBS Education |

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Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
Des recherches récentes explorent ce que les plateformes digitales font et font faire aux utilisateurs. Cette recherche étudie comment les plateformes digitales P2P accélèrent les activités marchandes, et comment cette accélération modèle les relations entre utilisateurs. Une étude qualitative à caractère ethnographique a été menée au sein du marché des vêtements d’occasion de 2013 à 2020. En mobilisant la théorie de l’accélération sociale de Hartmut Rosa, nous montrons que les affordances des plateformes digitales encouragent une accélération du rythme de vie, une accélération du renouvellement des objets possédés, et une accélération technique multi-domaines. Ces formes d’accélération aboutissent à une concurrence par la rapidité entre utilisateurs : chacun d’eux se doit d’être plus réactif, plus à la pointe, et plus averti que les autres. De plus, les plateformes constituent un espace digital particulier qui invite à repenser l’aliénation sous plusieurs formes, et notamment l’aliénation par rapport à l’espace et par rapport au temps.
JUGE Elodie - IAE Lille |
La responsabilité numérique implique un ensemble d'obligations éthiques, sociales et légales pour les individus, les entreprises et les gouvernements. Cela englobe la gestion des données, la transparence, la lutte contre la désinformation, et la promotion de l'accès équitable aux technologies. Les implications touchent tous les acteurs de l'écosystème numérique, appelés à adopter des pratiques respectueuses de la vie privée et à élaborer des politiques protectrices. En intégrant la responsabilité numérique dans leurs actions et politiques, ils peuvent créer un environnement numérique plus sûr et éthique pour tous.
BESANGER Serge - OMNES Education |
Nous construisons tous des identités en fonction des situations. Notre étude examine la construction d’identité en contexte liminal, en prenant le cas des journalistes de la presse quotidienne sur Twitter. Elle montre que les journalistes jouent avec leurs identités, en créant une personnalité à l’intersection de leur identités professionnelle et personnelle. Ainsi, la construction d’identité en contexte liminal peut-être plaisante dès lors qu’elle est volontaire et conduite de façon autonome.
LE Patrick - NEOMA Business School |

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