Réduire l’empreinte environnementale d’Internet: peut-on compter sur les consommateurs ?

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Les technologies de l’information et de la communication représentent une part croissante des émissions mondiales de gaz à effet de serre et les initiatives prises par les géants du numérique pour maîtriser leur impact ne peuvent suffire à contrebalancer les effets de la digitalisation de nos société. Les consommateurs doivent donc faire évoluer leurs pratiques et notre recherche cherche à expliquer les raisons qui expliquent qu’ils acceptent ou n’acceptent pas cette responsabilité. A travers une étude qualitative et deux études quantitatives, cette recherche montre que les consommateurs sont peu conscients des répercussions environnementales d’Internet et tendent à rejeter leur responsabilité car l’utilisation d’Internet est de plus en plus imbriquée dans le quotidien.

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Cette vidéo présente les travaux de Quentin Plantec (TBS Education), menés avec Pascal Le Masson et Benoît Weil (Mines Paris – PSL), sur un enjeu stratégique : repenser les relations entre science et industrie à l’heure des grandes transitions. À partir de l’ouvrage Science et industrie à l’aune du double impact, elle introduit un nouveau modèle de collaboration : le couplage à double impact simultané. Rompant avec la logique de transfert linéaire, ce modèle propose une co-émergence des percées scientifiques et des innovations industrielles. Fondé sur la théorie C-K et illustré par des cas emblématiques (prix Nobel, ARPA-E, CIFRE…), il souligne les conditions de cette dynamique : indépendance, échanges intenses, et complémentarité des logiques. La vidéo propose ainsi une nouvelle lecture des relations science-industrie, au service d’un impact à la fois scientifique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
04:08
Ce cas est un exercice d'analyse de "gestion de crise" centré sur les dimensions humaines et managériales des défis organisationnels. Il permet d’introduire un statut spécifique de société : la SCOP. L'histoire centenaire de Duralex, fleuron de l'industrie verrière française, véritable success story, offre un terrain d'étude pertinent pour examiner comment les enjeux de ressources humaines et de management sont au cœur de la capacité d'une entreprise à traverser des crises et à se transformer. Ce cas met en lumière comment les décisions managériales et les pratiques RH peuvent soit exacerber les crises, soit contribuer à les surmonter. Il souligne l'importance cruciale du facteur humain dans la gestion du changement et la pérennité de l'entreprise. En découvrant les différentes phases de l'histoire de Duralex, de son âge d'or à ses périodes de turbulence, jusqu'à sa récente transformation en SCOP, les étudiants découvriront les multiples facettes du management en situation de crise. Ils seront invités à réfléchir sur les compétences de leadership nécessaires pour naviguer dans des environnements incertains et sur les stratégies RH permettant de maintenir la cohésion et la performance d'une organisation en pleine mutation.
DIARD Caroline - TBS Education |
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
02:42
La taxonomie des compétences cognitives du World Economic Forum (WEF) s’inscrit dans le cadre de son initiative « Révolution des qualifications à l’horizon 2030 ». Ce projet souligne l’importance croissante des compétences cognitives pour les entreprises et distingue plusieurs grandes catégories : compétences, connaissances, aptitudes et attitudes. Les compétences cognitives se répartissent en trois catégories principales : créativité et résolution de problèmes (pensée analytique, systémique, créative), mathématiques et pensée statistique (calcul, estimation, modélisation), et communication orale et écrite (lecture, rédaction, langues étrangères). Ces compétences sont intégrées dans les formations doctorales et DBA grâce à une pédagogie par l’action visant à améliorer la prise de décision
THION Stéphane - TBS Education |
02:58
Dans un monde complexe et incertain, les décisions sont souvent biaisées par un excès de confiance, des erreurs de jugement et une mémoire influencée par la désirabilité des résultats, selon John Sterman. Inspirée des travaux de Forrester, la pensée systémique permet de comprendre comment les éléments interagissent au sein d’un système global, plutôt que de les traiter isolément. Elle aide à éviter les effets secondaires imprévus et à trouver des solutions durables. De plus en plus prisée par les entreprises, elle est enseignée dans certains doctorats et DBA pour préparer les décideurs à mieux appréhender cette complexité.
THION Stéphane - TBS Education |

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Les gares subissent des transformations majeures sous l'effet de la croissance des mobilités et de la digitalisation, ce qui enrichit l'expérience des usagers tout en modifiant les flux de voyageurs. Notre recherche se concentre sur l'expérience des voyageurs réguliers face à ces changements, notamment dans un contexte de tourisme domestique et de télétravail. Nous avons observé les servicescapes de deux gares parisiennes et mené des entretiens avec des voyageurs réguliers. Trois stratégies d’onboarding ont été identifiées : interactive, de routine et d'évitement. Les voyageurs interagissent avec le personnel et d'autres voyageurs, adaptent leurs rituels aux nouveaux espaces/temps, ou se réfugient dans leur bulle virtuelle. Ces stratégies montrent que les voyageurs réguliers veulent maîtriser leur parcours. Pour optimiser l'expérience client, il est essentiel de fournir des infrastructures performantes et accessibles. Les résultats montrent que les voyageurs réguliers interagissent, planifient leur trajet ou s'en échappent proactivement, ce qui doit être pris en compte pour offrir des espaces qualitatifs gratuits au sein des parcours marchands.
PAQUIER Marie Catherine - FNEGE |
EL EUCH MAALEJ Mariem - ESSCA |
DEPARIS Martine - FNEGE |
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
L’émergence du marketing d’influence a entraîné un changement significatif dans la manière dont les marques interagissent avec les consommateurs. L’utilisation innovante d’influenceurs « biodigitaux » — ressemblant à des humains — s’est fortement développée, car elle présente des avantages uniques par rapport aux influenceurs humains traditionnels. Cette recherche vise à clarifier l’influence de ces influenceurs biodigitaux sur le marketing touristique ainsi que les implications de cette évolution technologique dans le système de marketing sur les réseaux sociaux (SMMS). Une étude qualitative internationale en face à face, menée auprès de 55 professionnels répartis dans 31 pays, a exploré le potentiel de la biodigitalisation dans le marketing touristique. Les résultats indiquent que les perceptions principales à l’égard de la biodigitalisation oscillent entre optimisme, prudence et scepticisme, sans impacts négatifs notables sur le macromarketing économique et social des entreprises. La vision globalement favorable de la biodigitalisation suggère que les investisseurs, les gestionnaires touristiques et les marketeurs devraient considérer cette évolution technologique comme un levier stratégique pour renforcer leur potentiel d’innovation et de transformation.
JAUFFRET Marie-Nathalie - OMNES Education |
HALLEM Yousra - OMNES Education |
AUBRUN Frédéric - OMNES Education |
Les métiers de la vente ont su s’adapter aux révolutions technologiques. Nous sommes passés d’un commercial 1.0 (porte-à-porte, rendez-vous en personne) à un commercial 4.0 intégrant data, IA et omnicanalité pour anticiper les besoins des clients et personnaliser leurs expériences. Pourtant, cette évolution n’a pas suffi à transformer l’image du commercial, encore souvent perçu comme un "tueur", obsédé par ses objectifs à court terme. Face à un malaise persistant dans la profession commerciale, l’éthique s’impose comme un levier clé de motivation et de performance. Une enquête menée en novembre 2024 révèle que les jeunes commerciaux perçoivent la démarche éthique comme un accélérateur de leur efficacité commerciale : • 84 % considèrent l’éthique comme un atout pour la vente, • 79 % pensent qu’elle est compatible avec l’atteinte des objectifs commerciaux. • 78 % indiquent que l’éthique est un enjeu pour leurs clients. • Or seuls 32 % ont reçu une formation dédiée. Si les entreprises veulent répondre aux attentes des nouvelles générations et restaurer l’image du métier, elles devront intégrer ces principes dans leurs pratiques, au-delà des discours. Des actions seront nécessaires pour rendre l’éthique crédible.
GIFFARD Pierre-Olivier - OMNES Education |

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