Qu’est-ce que le PODC ?

872 vues

Partager

En collaboration avec Marine Agogué, professeure à HEC Montréal.

Les 4 activités du management peuvent être résumées selon l’acronyme PODC (Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler) établi par Henri Fayol en 1916. Planifier implique de définir des objectifs et de tracer un chemin cohérent pour les atteindre. Organiser concerne la coordination de l’action collective et la mobilisation des ressources. Diriger consiste à donner une direction et à réorienter l’action en cas d’imprévu. Contrôler vérifie la réalisation des plans et favorise l’apprentissage pour progresser. Ces activités, interagissent souvent simultanément dans la pratique du management.

Fayol, Henri. Administration industrielle et générale, prévoyance-organisation-commandement-coordination. Extrait du bulletin de la Société de l’industrie minérale (3ème livraison de 1916). Paris: Dunod, (1916).

Agogué, Marine, et Cyrille Sardais. Petit traité de management pour les habitants d’Essos, de Westeros et d’ailleurs. EMS. Pratiques d’entreprises. Paris, 2019.

Szpirglas, Mathias. Comprendre le management avec La casa de papel. Nouvelles pédagogies. Caen: Editions EMS, management et société, 2023. Chapitre 6

Mots clés

Vidéos de la même institution

02:53
Référence à l'ouvrage "Souveraineté et RSE : enjeux et perspectives" La souveraineté économique est une nouvelle dimension clé de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), abordée dans L'impact de la souveraineté économique sur la RSE : enjeux et perspectives. Dans un contexte de crises multiples, elle vise à réduire la dépendance économique tout en renforçant l'autonomie stratégique des entreprises. Relocaliser une partie des activités industrielles permettrait de diminuer les émissions de COz, créer des emplois et revitaliser les territoires. Cette approche combine performance économique, justice sociale et protection de l'environnement, offrant un avantage compétitif et une meilleure fidélisation des parties prenantes. Intégrer la souveraineté économique dans la RSE, c'est faire de la durabilité une priorité concrète et répondre aux attentes des citoyens, des salariés et des clients, tout en contribuant à un avenir plus résilient et équitable.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
03:49
Argyris et Schön ont identifié deux modes d'apprentissage organisationnel : en simple et en double boucle. Le premier consiste à ajuster les actions aux règles existantes, favorisant ainsi l'évolution des organisations. Le second implique la remise en question des cadres et des règles, permettant une adaptation aux environnements complexes et évolutifs. Ces processus, individuels puis collectifs finissent par influencer le fonctionnement global des organisations, les faisant évoluer de manière à être plus en adéquation avec leur environnement.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
03:01
La notion de cadre est utilisée en sciences de gestion pour comprendre comment se forme le sens d’une situation. Les cadres de l’expériences forment à partir de normes, des règles, de cultures communes, la base à la construction du sens dans les situations. Les acteurs y font référence en jouant des rôles qui renforcent le sens qu’ils veulent donner à la situation. Lorsqu’un cadre n’est plus adapté pour faire sens de la situation les acteurs en choisissent un nouveau dont ils confèrent de la crédibilité en modifiant les rôles qu’ils y jouent.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
03:27
Le 28 mars 1979, l'accident nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie a marqué un tournant dans la gestion des risques majeurs. En 1984, le sociologue Charles Perrow en a tiré une analyse montrant que les organisations complexes et fortement couplées seraient inévitablement sujettes à des "Accidents Normaux" majeurs. Cependant, des chercheurs de l'université de Berkeley ont montré que ces mêmes organisations présentaient aussi un taux extrêmement faible d’accidents ou d’incidents. Ils les appellent « Organisations à Haute Fiabilité ».
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |

Vidéos de la même thématique

Le marketing a évolué du produit vers le client, intégrant progressivement les valeurs et les émotions. Le marketing 4.0 repose sur les technologies numériques, la personnalisation et l'omnicanalité pour anticiper les besoins. Il favorise une relation bidirectionnelle où les consommateurs deviennent acteurs de la marque. Des entreprises comme Starbucks et Nike illustrent cette approche en alliant digital et expérience humaine.
DASTUGUE Anne - ESSCA |
Cette vidéo examine deux modèles d’échange : le modèle B to B (Business to Business) et B to C (Business to Consumer). En premier lieu, les origines de ces deux concepts sont analysées. Le modèle B to B, théorisé notamment par Philip Kotler se concentre sur les interactions inter-entreprises. Quant au modèle B to C, il émerge avec l’avènement de la société de consommation. Nait alors la notion d’orientation client sous l’impulsion des travaux menés par Theodore Levitt. Ensuite, une étude comparative souligne les similitudes et divergences entre le modèle B to B privilégiant des relations complexes, rationnelles et pérennes et le B to C s’appuyant sur des stratégies engageantes, privilégiant la composante émotionnelle de l’expérience de consommation. Enfin, des illustrations concrètes soulignent ces distinctions. Ces deux approches distinctes convergent toutefois vers un même objectif : générer de la valeur et satisfaire leurs publics respectifs, condition indispensable à leur pérennité d’une organisation.
DASTUGUE Anne - ESSCA |
Le Phishing ou en français « hameçonnage » est une technique de fraude informatique mise en place par les cybercriminels qui consiste à se faire passer pour une entité de confiance comme un site de commerce, une banque ou un réseau social afin de récupérer des informations sensibles comme des mots de passe, des données personnelles ou des identifiants bancaires. C'est une menace majeure dans le domaine de la cybersécurité.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |
L'obsolescence programmée est une stratégie commerciale mise en œuvre par certaines marques afin de réduire intentionnellement la durée de vie des produits et ainsi encourager la fréquence de leur remplacement.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS