Que sont les parties prenantes ?

2754 vues

Partager

Les parties prenantes font une entrée fracassante en gestion à partir de l’ouvrage qu’un philosophe (Ed. Freeman) publie en 1984 : « Strategic Management: A Stakeholder Approach ». Depuis ce concept est devenu un pilier de toute stratégie RSE. Une entreprise désirant se lancer en RSE doit identifier ses parties prenantes, s’informer de leurs attentes et en tenir compte dans sa stratégie RSE. Elle doit également leur rendre compte régulièrement. Les parties prenantes sont très diverses puisqu’il s’agit des groupes ayant une influence ou susceptibles d’être influencés par l’entreprise, ils comprennent les actionnaires, les employés, les fournisseurs, les clients, les communautés locales, les porteurs de causes (ONG) et les pouvoirs publics.

Mots clés

Vidéos de la même institution

07:05
« Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
05:39
Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:50
Depuis 2017, la loi relative au devoir de vigilance oblige les grandes entreprises françaises à élaborer, à publier et à mettre en œuvre des mesures adaptées d’identification des risques et de prévention des atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité de personnes, et à l’environnement. Ce plan de vigilance comporte une cartographie des risques en matière de RSE concernant les filiales, les fournisseurs et les sous-traitants où qu’ils se trouvent dans le monde, il comporte également les procédures d’évaluation régulière et les actions adaptées d’atténuation des risques identifiés ainsi qu’un dispositif de suivi et un droit d’alerte pour les salariés concernés.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:47
L’évaluation est une pratique de GRH a forts enjeux pour le salarié et pour l’entreprise. Elle constitue une réponse aux attentes de l’employé qui a besoin de savoir ce que l’on pense de lui et elle fournit des informations indispensables pour de nombreuses décisions de GRH. L’évaluation verte s’inscrit dans la GRH verte, c’est-à-dire soucieuse de l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Elle est naturellement pratiquée dans les entreprises qui ont adopté un SME, systéme de management environnemental, elle nécessite plus de préparation dans celles qui n’ont pas fait ce choix.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |

Vidéos de la même thématique

Les conséquences économiques et financières du changement climatique sont de plus en plus importantes. Les variations de l’indice environnemental, social et de gouvernance (ESG) ont-elles un impact sur les marchés financiers, et lequel ? En quoi l’IA peut-elle améliorer la lecture et l’anticipation de ces impacts ?
PILLOT Julien - OMNES Education |
AWIJEN Haithem - OMNES Education |
BEN JABEUR Sami - FNEGE |
Cette recherche explore l’efficacité des dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat étudiant durable, dans un contexte marqué par une multiplication des initiatives. À travers une étude de cas unique, il met en lumière les avantages de ces soutiens, tels que l’accès à des ressources variées et l’accompagnement multidimensionnel, tout en soulignant leurs limites, notamment un manque de coordination et de personnalisation. L’analyse révèle que, malgré des années d’accompagnement, certains projets peinent à atteindre la viabilité économique. Notre recherche propose des recommandations pratiques afin d’optimiser les synergies entre l’écosystème éducatif, d’accompagnement, et professionnel local. Il offre des perspectives intéressantes pour mieux accompagner l’entrepreneuriat étudiant durable et maximiser son impact.
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
Face aux inégalités territoriales, aux fractures sociales et à l’urgence écologique, des initiatives locales émergent partout. Portées par des citoyens et des acteurs de l’ESS, elles placent la solidarité au cœur de l’action. Ce mouvement redéfinit la manière de penser et construire les territoires, sans dépendre uniquement de l’État ou du marché. Avec onze chercheurs, cet ouvrage explore neuf expériences concrètes. Trois grandes tensions structurent ces dynamiques : articuler action publique et initiatives solidaires, reconnaître le territoire comme ressource solidaire, et co-construire des territoires inclusifs par des outils partagés. Ces tensions, loin d’être des freins, ouvrent la voie à une transformation profonde. La solidarité devient alors un levier essentiel pour réinventer les territoires.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EYNAUD Philippe - IAE Paris-Sorbonne Business School |
RAULET-CROSET Nathalie - IAE Paris-Sorbonne Business School |
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS