Les usages des IA génératives dans l’Enseignement Supérieur en Gestion

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L’étude menée par la FNEGE sur l’adoption des intelligences artificielles génératives (IAG) dans l’enseignement supérieur révèle plusieurs points clés. Tout d’abord, les étudiants utilisent massivement ces outils, qu’ils voient comme un compagnon de travail, tandis que les professeurs les utilisent moins fréquemment, plutôt pour déléguer certaines tâches. Ensuite, au-delà des bénéfices constatés, certains défis sont identifiés, concernant notamment la fiabilité des IAG, le plagiat et la diminution de l’analysecritique des étudiants. Enfin, il apparait indispensable de former les étudiants comme les professeurs, pour favoriser une utilisation éthique et efficace de ces outils.

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Cette vidéo présente les travaux de Quentin Plantec (TBS Education), menés avec Pascal Le Masson et Benoît Weil (Mines Paris – PSL), sur un enjeu stratégique : repenser les relations entre science et industrie à l’heure des grandes transitions. À partir de l’ouvrage Science et industrie à l’aune du double impact, elle introduit un nouveau modèle de collaboration : le couplage à double impact simultané. Rompant avec la logique de transfert linéaire, ce modèle propose une co-émergence des percées scientifiques et des innovations industrielles. Fondé sur la théorie C-K et illustré par des cas emblématiques (prix Nobel, ARPA-E, CIFRE…), il souligne les conditions de cette dynamique : indépendance, échanges intenses, et complémentarité des logiques. La vidéo propose ainsi une nouvelle lecture des relations science-industrie, au service d’un impact à la fois scientifique et sociétal.
PLANTEC Quentin - TBS Education |
04:08
Ce cas est un exercice d'analyse de "gestion de crise" centré sur les dimensions humaines et managériales des défis organisationnels. Il permet d’introduire un statut spécifique de société : la SCOP. L'histoire centenaire de Duralex, fleuron de l'industrie verrière française, véritable success story, offre un terrain d'étude pertinent pour examiner comment les enjeux de ressources humaines et de management sont au cœur de la capacité d'une entreprise à traverser des crises et à se transformer. Ce cas met en lumière comment les décisions managériales et les pratiques RH peuvent soit exacerber les crises, soit contribuer à les surmonter. Il souligne l'importance cruciale du facteur humain dans la gestion du changement et la pérennité de l'entreprise. En découvrant les différentes phases de l'histoire de Duralex, de son âge d'or à ses périodes de turbulence, jusqu'à sa récente transformation en SCOP, les étudiants découvriront les multiples facettes du management en situation de crise. Ils seront invités à réfléchir sur les compétences de leadership nécessaires pour naviguer dans des environnements incertains et sur les stratégies RH permettant de maintenir la cohésion et la performance d'une organisation en pleine mutation.
DIARD Caroline - TBS Education |
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
02:42
La taxonomie des compétences cognitives du World Economic Forum (WEF) s’inscrit dans le cadre de son initiative « Révolution des qualifications à l’horizon 2030 ». Ce projet souligne l’importance croissante des compétences cognitives pour les entreprises et distingue plusieurs grandes catégories : compétences, connaissances, aptitudes et attitudes. Les compétences cognitives se répartissent en trois catégories principales : créativité et résolution de problèmes (pensée analytique, systémique, créative), mathématiques et pensée statistique (calcul, estimation, modélisation), et communication orale et écrite (lecture, rédaction, langues étrangères). Ces compétences sont intégrées dans les formations doctorales et DBA grâce à une pédagogie par l’action visant à améliorer la prise de décision
THION Stéphane - TBS Education |
02:58
Dans un monde complexe et incertain, les décisions sont souvent biaisées par un excès de confiance, des erreurs de jugement et une mémoire influencée par la désirabilité des résultats, selon John Sterman. Inspirée des travaux de Forrester, la pensée systémique permet de comprendre comment les éléments interagissent au sein d’un système global, plutôt que de les traiter isolément. Elle aide à éviter les effets secondaires imprévus et à trouver des solutions durables. De plus en plus prisée par les entreprises, elle est enseignée dans certains doctorats et DBA pour préparer les décideurs à mieux appréhender cette complexité.
THION Stéphane - TBS Education |

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La recherche-intervention est une méthodologie de recherche en sciences de gestion, en économie et en sociologie, qui appartient à la famille des recherches de terrain non-contemplatives. La recherche-intervention se distingue de la recherche-action, avec laquelle elle est souvent abusivement assimilée, par sa nature transformative à l'endroit des entreprises et des organisations étudiées, cela pour répondre à leurs objectifs de transformations. Ces objectifs de transformation que va donc chercher à atteindre le chercheur-intervenant, et qui vont donner lieu à ses observations, peuvent prendre place dans les grandes disciplines de la gestion : GRH, marketing, finance, contrôle de gestion, systèmes d'information, etc. La recherche-intervention est donc à la fois une méthode de conseil et de recherche, s’inscrivant dans le paradigme de la consultance scientifique, et qui permet au chercheur-intervenant de maximiser les impacts de ses travaux, vers les entreprises par ses interventions, vers les enseignants-chercheurs par ses publications.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Le Legal Ops agit comme un catalyseur de la transformation et la modernisation de la Direction juridique, en cohérence avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. Concrètement, il contribue à une meilleur structuration et organisation du service juridique avec un double objectif : permettre aux juristes de se focaliser sur les tâches à forte valeur ajoutée et améliorer la qualité de services rendus aux clients internes.
RHATTAT Rachid - EDC Business School |
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
Our research investigates how management interventions can facilitate user adaptation to new information technology across implementation stages and usage contexts. Drawing on the Coping Model of User Adaptation, we propose a 2×2 coping framework, showing that tailored interventions—such as training, user participation, feedback handling, and change fairness—differently shape users’ beliefs (perceived usefulness and ease of use) and coping mechanisms. Empirical studies in both mandatory (police officers) and voluntary (university students) settings confirm that communal coping dominates in mandatory contexts while individual coping prevails in voluntary ones. Pre-implementation beliefs strongly influence post-implementation perceptions, and deep usage significantly enhances user performance and satisfaction. The study offers theoretical insights into adaptive processes and practical guidance for managers aiming to improve IT implementation success.
YU Nadia-Yin - NEOMA Business School |

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