Les obstacles en cas de crise des petites municipalités du Rhin supérieur

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Dans le projet Rhenus et Resilire financé par Interreg, nous avons analysé les obstacles et leviers à la résilience de deux petites municipalités. En termes d’obstacles, ces défis peuvent être regroupés en trois catégories principales : les contraintes démographiques, les ressources limitées et les besoins en formation. Ces trois obstacles sont interconnectés et se renforcent mutuellement. Par exemple, les contraintes démographiques impactent le manque de ressources, tandis que les besoins en formation peuvent être plus difficiles à combler dans un contexte de ressources limitées. Surmonter ces défis nécessitera donc une approche holistique et des stratégies adaptées aux réalités des petites municipalités.

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03:31
Cet article propose un agenda de recherche sur les stratégies internationales des entreprises combinant innovation et développement durable face aux menaces globales comme le changement climatique. À travers une revue systématique de la littérature, nous identifions les tensions organisationnelles majeures : court terme contre long terme, standardisation contre adaptation locale, et collaboration contre concurrence. L'article appelle à approfondir les recherches sur la gestion de ces tensions et leurs impacts sur l’innovation et la transformation organisationnelle. Il recommande aussi une approche multiniveau intégrant les acteurs internes et externes, et insiste sur l'importance d’études qualitatives pour comprendre les dynamiques décisionnelles et interculturelles.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:18
L’ouvrage "Contrôle de Gestion et Créativité" explore l'équilibre essentiel entre contrôle de gestion et créativité, nécessaire pour l’innovation. Dans un contexte où 90 % des managers affirment l'importance de l'innovation mais où 75 % se disent insatisfaits des processus actuels, l'ouvrage questionne comment le contrôle peut soit structurer soit limiter la créativité des collaborateurs. L'étude examine divers types d’organisations, des entreprises classiques aux structures de l’économie sociale et solidaire, en montrant comment elles adaptent leurs pratiques de gestion pour favoriser un environnement propice à l'innovation. Les conclusions principales soulignent le rôle des organisations, l’acceptation d’un déséquilibre entre contrôle et créativité, ainsi que le rôle de médiateur des dirigeants, crucial pour transformer le contrôle en soutien à la créativité.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:19
Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont 17 objectifs adoptés en 2015 par les Nations Unies afin de répondre simultanément aux défis économiques, sociaux et environnementaux mondiaux à l’horizon 2030. Ils couvrent un large éventail d'enjeux tels que l’élimination de la pauvreté, l’accès universel à une éducation de qualité, la préservation des écosystèmes, la gestion durable des ressources ou encore la lutte contre le changement climatique. Pour les entreprises, adopter les ODD représente une opportunité stratégique majeure : cela permet de renforcer leur responsabilité sociale et environnementale, d'améliorer leur image de marque, d'attirer des investisseurs soucieux d’éthique, tout en assurant leur performance économique sur le long terme. Toutefois, réussir cette intégration implique un engagement fort et une réelle mobilisation de tous les acteurs internes et externes à l'entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:07
Le coût de revient correspond à la somme de tous les coûts engagés pour produire un bien ou fournir un service. Il inclut les coûts directs (matières premières, main-d'œuvre spécifique) et indirects (frais généraux comme loyer, administration, amortissements). C’est un indicateur essentiel pour déterminer le prix de vente et analyser la rentabilité. Calculer précisément ce coût présente des défis, notamment la répartition des charges indirectes, la fluctuation régulière des prix des ressources, et les coûts cachés. Une maîtrise du coût de revient permet une meilleure gestion des ressources, favorisant la compétitivité et la pérennité de l’entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Face aux inégalités territoriales, aux fractures sociales et à l’urgence écologique, des initiatives locales émergent partout. Portées par des citoyens et des acteurs de l’ESS, elles placent la solidarité au cœur de l’action. Ce mouvement redéfinit la manière de penser et construire les territoires, sans dépendre uniquement de l’État ou du marché. Avec onze chercheurs, cet ouvrage explore neuf expériences concrètes. Trois grandes tensions structurent ces dynamiques : articuler action publique et initiatives solidaires, reconnaître le territoire comme ressource solidaire, et co-construire des territoires inclusifs par des outils partagés. Ces tensions, loin d’être des freins, ouvrent la voie à une transformation profonde. La solidarité devient alors un levier essentiel pour réinventer les territoires.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EYNAUD Philippe - IAE Paris-Sorbonne Business School |
RAULET-CROSET Nathalie - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette thèse analyse les dispositifs d’évaluation mis en œuvre à l’occasion d’un appel d’offres pour sélectionner des consultants dans le secteur public, en révélant leurs dimensions éthiques. Nous adoptons une approche interprétative et une méthodologie qualitative, fondée sur une observation participante dans un ministère et des entretiens, pour étudier comment l’évaluation produit ce qui compte et comment cela doit compter dans un appel d’offres. Nous concilions deux conceptions de l’éthique, comme transcendance et immanence, et la conceptualisons comme expérience. Le premier essai montre comment la conception d’une grille par le ministère pour évaluer les offres matérialise et stabilise provisoirement ce qui compte pour les évaluateurs dans l’appel d’offres et dans la future mission de conseil. Le deuxième essai analyse comment l’évaluation des offres et les classements qui en résultent produisent progressivement une sélection acceptable pour les évaluateurs. Le troisième essai montre que l’évaluation du prix des offres des consultants concrétise une rencontre sans face à face entre les personnes publiques et les consultants. En conclusion, cette thèse montre qu’une évaluation fondée sur la quantification et qui vise à prendre une décision a des dimensions éthiques particulières au regard d’autres méthodes évaluatives. Elle propose aussi une réflexion sur la modernisation de l’État à l’œuvre dans la passation de marchés publics de conseil.
BROUARD Eléonore - FNEGE |
Les gares subissent des transformations majeures sous l'effet de la croissance des mobilités et de la digitalisation, ce qui enrichit l'expérience des usagers tout en modifiant les flux de voyageurs. Notre recherche se concentre sur l'expérience des voyageurs réguliers face à ces changements, notamment dans un contexte de tourisme domestique et de télétravail. Nous avons observé les servicescapes de deux gares parisiennes et mené des entretiens avec des voyageurs réguliers. Trois stratégies d’onboarding ont été identifiées : interactive, de routine et d'évitement. Les voyageurs interagissent avec le personnel et d'autres voyageurs, adaptent leurs rituels aux nouveaux espaces/temps, ou se réfugient dans leur bulle virtuelle. Ces stratégies montrent que les voyageurs réguliers veulent maîtriser leur parcours. Pour optimiser l'expérience client, il est essentiel de fournir des infrastructures performantes et accessibles. Les résultats montrent que les voyageurs réguliers interagissent, planifient leur trajet ou s'en échappent proactivement, ce qui doit être pris en compte pour offrir des espaces qualitatifs gratuits au sein des parcours marchands.
PAQUIER Marie Catherine - FNEGE |
EL EUCH MAALEJ Mariem - ESSCA |
DEPARIS Martine - FNEGE |

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