L’engagement des parties prenantes dans le management inclusif de l’employabilité des personnels dont la santé au travail est altérée

706 vues

Partager

Qui peut assurer que sa santé ne sera jamais fragilisée lors de sa vie professionnelle ? Une problématique de santé peut en effet frapper la personne, que ce soit un épuisement professionnel ou encore une maladie. Quel est alors le rôle de l’employeur et de ses parties prenantes dans l’employabilité de cette personne ? Comment cet employeur et ses parties prenantes managent-t-ils son employabilité afin que la sécurité de son emploi ne se dégrade pas ?

Mots clés

Vidéos de la même institution

03:57
Les Intelligences Artificielles Génératives (IAG) sont omniprésentes depuis 2023, influençant divers secteurs, y compris l'enseignement en management. L’étude de la Fnege (juillet 2024) révèle leur intégration dans le quotidien des enseignants et des étudiants, qui demande une réflexion urgente sur les pratiques dans l’enseignement supérieur de gestion. Quatre jalons clés sont proposés : informer et sensibiliser les parties prenantes aux avantages et dangers des IAG, établir une charte éthique d'utilisation, repenser les objectifs pédagogiques, et enfin, expérimenter avec soin en évaluant tous les impacts de ces outils pour nos établissements.
QUINIO Bernard - FNEGE |
04:15
15ème Prix académique de la recherche en management – Prix Syntec Conseil 2024 De nombreux sites touristiques et patrimoniaux cherchent à enrichir l'expérience de leurs visiteurs via des dispositifs de réalité augmentée (RA). Jusqu’à présent, la littérature s'est principalement concentrée sur les effets de l'utilisation de ces dispositifs au travers d’études monadiques, mobilisant des cadres analytiques restrictifs et soulignant leurs effets positifs. Par contraste, notre recherche adopte une approche analytique en appliquant la notion de valeur perçue à l'expérience de visite et en comparant l'utilisation de la RA avec d'autres alternatives (visite libre, visite assistée par un guide). Sur la base d’une quasi-expérimentation (N = 109) menée au Château de Chambord, les résultats montrent que l’utilisation de la RA ne permet pas d’accroître la valeur globale perçue de l’expérience de visite. A partir d’une étude qualitative complémentaire (N=15), ce constat semble s’expliquer par une succession de ruptures tout au long de la visite entre des sensations de présence dans l’environnement physique et de téléprésence lors de l’usage de l’AR.
MAUBISSON Laurent - FNEGE |
RIVIÈRE Arnaud - FNEGE |
COUTELLE Patricia - FNEGE |
03:25
Notre étude examine si les entreprises familiales émettent moins de carbone que les entreprises non familiales et comment l'hétérogénéité au sein des entreprises familiales affecte leurs émissions de carbone. En utilisant un échantillon de 308 sociétés françaises cotées dans l'indice CAC-All Shares de 2002 à 2020, nous constatons que les entreprises familiales sont plus susceptibles de réduire leur empreinte carbone que les entreprises non familiales. Cependant, le comportement carbone des entreprises familiales n'est pas homogène. L'éponymie familiale influence négativement les émissions de carbone. Étonnamment, l'effet du stade générationnel familial est positif, suggérant que les entreprises familiales des premières générations sont plus vertueuses que celles des générations suivantes. Des tests supplémentaires démontrent que la présence des fondateurs en tant que PDG ou président de conseil d'administration est associée à la réduction des émissions carbone. Nous montrons également que l'innovation verte, la présence de l'entreprise dans un secteur polluant, 1'Accord de Paris et la loi sur la transition énergétique en 2015 ont renforcé les réductions d'émissions des entreprises familiales. Enfin, nous soutenons que l'engagement à réduire les émissions de carbone est un facteur d'augmentation de la valeur des entreprises familiales.
DEPOERS Florence - FNEGE |
LAKHAL Faten - FNEGE |
03:55
Les jeux de réalité hybride transposent le monde extérieur en un terrain de jeu virtuel. Les lieux commerciaux participent volontairement à ce phénomène en devenant des lieux d'intérêt dans le jeu. Ainsi, les joueurs et les non-joueurs s'entremêlent désormais dans les points de vente (POS). La littérature a négligé l'influence de la technologie sur l'interaction entre clients au point de vente, le contexte social dans lequel la gamification a lieu et les résultats contre-productifs de la gamification. Pour combler ces lacunes, nous utilisons une méthode mixte en trois étapes. Tout d'abord, à l'aide de la technique des incidents critiques, nous montrons que les non-joueurs peuvent créer une expérience de service négative sur le lieu de vente pour les clients qui jouent. Nous approfondissons ce résultat au moyen d'entretiens semi-structurés et constatons que les joueurs se sentent obligés de se conformer aux steréotypes et aux rôles imposés par les non-joueurs. À leur tour, les joueurs se sentent jugés négativement et exclus au point de vente. Enfin, à l'aide d'une expérience entre sujets menée auprès de 377 joueurs de jeux de réalité hybride, nous montrons comment une telle interaction négative diminue la satisfaction des joueurs au point de vente et, par voie de conséquence, les intentions de fidélité et de bouche-à-oreille à l'égard du point de vente. Nous étudions également comment cet effet peut être contrebalancé en accordant publiquement un privilège aux joueurs.
CAPELLI Sonia - iaelyon School of Management |
LUBART Allan - FNEGE |

Vidéos de la même thématique

Cette vidéo examine deux modèles d’échange : le modèle B to B (Business to Business) et B to C (Business to Consumer). En premier lieu, les origines de ces deux concepts sont analysées. Le modèle B to B, théorisé notamment par Philip Kotler se concentre sur les interactions inter-entreprises. Quant au modèle B to C, il émerge avec l’avènement de la société de consommation. Nait alors la notion d’orientation client sous l’impulsion des travaux menés par Theodore Levitt. Ensuite, une étude comparative souligne les similitudes et divergences entre le modèle B to B privilégiant des relations complexes, rationnelles et pérennes et le B to C s’appuyant sur des stratégies engageantes, privilégiant la composante émotionnelle de l’expérience de consommation. Enfin, des illustrations concrètes soulignent ces distinctions. Ces deux approches distinctes convergent toutefois vers un même objectif : générer de la valeur et satisfaire leurs publics respectifs, condition indispensable à leur pérennité d’une organisation.
DASTUGUE Anne - ESSCA |
TEAMS, Excel, PowerPoint, Whatsapp, Outlook, ChatGPT sont quelques exemples d'outils numériques constituant le quotidien de travail de nombre de salariés et agents, particulièrement du tertiaire. La sur-numérisation correspond à ce phénomène d'expansion du nombre d'outils numériques dans le travail quotidien des salariés et agents. Cette expansion se retrouve à la fois dans le nombre d'outils numériques utilisés de manière formelle mais également informelle dans les organisations. Cette expansion à la fois verticale et horizontale en termes de groupes de tâches effectués par les salariés et agents. Cette notion est aussi affaire de perception comme le montre le travail doctoral en cours de Séverine Halopeau.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
HALOPEAU Séverine - FNEGE |
TCHEMENIAN Géraldine - FNEGE |
GOSSART Cédric - IMT Business School |
VANDANGEON-DUREMENEZ Isabelle - FNEGE |
Le terme bureaucratie est devenu assez péjoratif, mais on retrouve ses principes derrière d’autres intitulés : démarche qualité, reengineering, workflow et la bureaucratie se cache derrière les progiciels de gestion, la formation des salariés et d’autres démarches qui visent à standardiser les procédés de travail.
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Si on combine ces différentes dimensions on voit derrière l’autonomie apparaitre une façon de penser le travail un peu différent du travail subordonné ou du travail « facteur de production ». Entre travail prescrit et travail réel, entre autonomie conquise et autonomie requise, entre liberté et contraintes sociales, on voit émerger une nouvelle façon de penser le management : sortir de la contrainte pour laisser les salarier proposer des actions tant que leurs propositions sont créatrices de valeur pour l’organisation. Il s’agit finalement de développer et de capter leur expertise pour l’intérêt de l’organisation tout en accompagnant leur émancipation qui pourrait apparaitre comme la finalité ultime du travail ?
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS