L’analyse réseau et le construit de capital social au service du management d’un territoire touristique : le cas de la destination Pyrénées Ariégoises

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Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AFMAT

La destination touristique se situe sur un territoire dans lequel cohabitent acteurs socio-professionnels, pour grande partie des PME, et acteurs publics. Dans cette continuité, l’approche de la destination en tant que système, exposée par Beritelli et al.(2015), Botti et al. (2019), et Scaglione et al. (2021), sous-entend un contexte que nous identifions comme un « contexte de réseau subi ». Il souligne le rôle de l’individu au sein du système collectif qu’est la destination et révèle l’un des rôles fondamentaux des décideurs publics tels que les Organismes de Gestion des Destinations : fédérer les acteurs socio-professionnels du territoire autour d’un projet commun (Van der Yeught, 2016). La complexité, malgré la nécessité de cette mission pour le manager public est soulignée dans la thèse. Cela nous amène à notre problématique centrale de recherche : « Comment rendre compte des interactions inter-organisationnelles entre les acteurs touristiques du réseau d’une destination et comment les manager ? ». Afin de proposer un processus de recherche y répondant, nous nous positionnons sur l’idée qu’il est nécessaire d’appréhender la PME (Julien et Schmitt, 2008), le management public (Klijn et al., 2015 ; O’Toole, 1997) et le management des destinations (Baggio, 2018 ; Raisi et al., 2020) sous le prisme de l’analyse réseau. L’atteinte de nos objectifs de recherche se base sur l’analyse réseau de la destination Pyrénées Ariégeoises à partir de récoltes de données primaires et dépend de deux niveaux d’analyse : une analyse de la structure du réseau d’une destination et l’évaluation des caractéristiques des acteurs clés du réseau, au travers du leadership et du capital social.

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BORNARD Fabienne - OMNES Education |
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L’intrapreneuriat, apparu dans les années 1980, permet aux grandes entreprises d’innover et de rester compétitives. Il offre aux entreprises plus de flexibilité et favorise des stratégies novatrices, tandis que les intrapreneurs bénéficient d’une autonomie accrue. Cependant, il implique des changements organisationnels et une évolution de la culture d’entreprise. L’intrapreneuriat est aussi un levier pour la décarbonation, nécessitant de nouveaux business models et investissements à court terme pour des bénéfices à long terme. Des entreprises comme Renault et L’Oréal adoptent cette approche via des partenariats et des structures dédiées. Vinci, avec sa plateforme Leonard, soutient des projets internes et des start-ups externes pour accélérer la transition écologique et l’innovation.
LEGER-JARNIOU Catherine - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |

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Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
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En ces temps troublés où s'amoncellent des crises plurielles – de nature économique, sociale, sanitaire, écologique/climatique, institutionnelle ou géopolitique-, les entreprises sont appelées à prendre part active aux transitions socio-économiques et socio-environnementales. Le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » se propose d’éclairer les clés d'un « management performant » en reliant deux paradigmes fondamentaux qu’il place en interaction réciproque : - Le premier volet, de nature socio-stratégique, propose un aperçu des transformations sociétales à l’œuvre et rend compte des répercussions qu’elles peuvent produire en entreprise. Il met en relief les conditions et les mécanismes d’alignement des organisations, à l’heure où sévissent des crises systémiques multiples et enchevêtrées. Il explore, en miroir, les réponses apportées à ces bouleversements en matière de gouvernance et de pilotage stratégique, de modalités de prise de décision, d’organisation du travail, de management d'équipe et d’interaction avec les parties prenantes. - Le second paradigme, plus opérationnel, interroge le rôle du management intermédiaire, et plus précisément, du management en proximité, dans la confrontation opérationnelle à ces macro-transformations, qui suscitent à la fois effroi et fascination. Il questionne la contribution du management opérationnel au renouveau du pacte social au travail.
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