Facteurs favorables en cas de crise des municipalités de petite et moyenne taille du Rhin supérieur

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Les facteurs de résilience propres aux petites municipalités reposent largement sur leur capacité à mobiliser efficacement leurs ressources internes et à tirer parti de leur connaissance approfondie du terrain. De l’autre côté, les municipalités de taille moyenne bénéficient d’un équilibre intéressant entre les ressources d’une ville plus importante et une certaine proximité avec la population. Ces municipalités de taille moyenne ont le potentiel de développer des stratégies de résilience robustes et efficaces. Les petites et moyennes municipalités partagent plusieurs facteurs de résilience communs, bien que leur intensité puisse varier selon la taille de la commune. Ces facteurs de résilience, bien que présents dans les deux catégories de municipalités, peuvent varier en intensité. Les principales différences résident dans le degré d’intégration de la culture de gestion de crise, l’accès aux ressources externes et l’intensité de la proximité avec les citoyens.

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Cette recherche explore l’efficacité des dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat étudiant durable, dans un contexte marqué par une multiplication des initiatives. À travers une étude de cas unique, il met en lumière les avantages de ces soutiens, tels que l’accès à des ressources variées et l’accompagnement multidimensionnel, tout en soulignant leurs limites, notamment un manque de coordination et de personnalisation. L’analyse révèle que, malgré des années d’accompagnement, certains projets peinent à atteindre la viabilité économique. Notre recherche propose des recommandations pratiques afin d’optimiser les synergies entre l’écosystème éducatif, d’accompagnement, et professionnel local. Il offre des perspectives intéressantes pour mieux accompagner l’entrepreneuriat étudiant durable et maximiser son impact.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
BRUNNER Pauline - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:31
Cet article propose un agenda de recherche sur les stratégies internationales des entreprises combinant innovation et développement durable face aux menaces globales comme le changement climatique. À travers une revue systématique de la littérature, nous identifions les tensions organisationnelles majeures : court terme contre long terme, standardisation contre adaptation locale, et collaboration contre concurrence. L'article appelle à approfondir les recherches sur la gestion de ces tensions et leurs impacts sur l’innovation et la transformation organisationnelle. Il recommande aussi une approche multiniveau intégrant les acteurs internes et externes, et insiste sur l'importance d’études qualitatives pour comprendre les dynamiques décisionnelles et interculturelles.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
03:18
L’ouvrage "Contrôle de Gestion et Créativité" explore l'équilibre essentiel entre contrôle de gestion et créativité, nécessaire pour l’innovation. Dans un contexte où 90 % des managers affirment l'importance de l'innovation mais où 75 % se disent insatisfaits des processus actuels, l'ouvrage questionne comment le contrôle peut soit structurer soit limiter la créativité des collaborateurs. L'étude examine divers types d’organisations, des entreprises classiques aux structures de l’économie sociale et solidaire, en montrant comment elles adaptent leurs pratiques de gestion pour favoriser un environnement propice à l'innovation. Les conclusions principales soulignent le rôle des organisations, l’acceptation d’un déséquilibre entre contrôle et créativité, ainsi que le rôle de médiateur des dirigeants, crucial pour transformer le contrôle en soutien à la créativité.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
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Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont 17 objectifs adoptés en 2015 par les Nations Unies afin de répondre simultanément aux défis économiques, sociaux et environnementaux mondiaux à l’horizon 2030. Ils couvrent un large éventail d'enjeux tels que l’élimination de la pauvreté, l’accès universel à une éducation de qualité, la préservation des écosystèmes, la gestion durable des ressources ou encore la lutte contre le changement climatique. Pour les entreprises, adopter les ODD représente une opportunité stratégique majeure : cela permet de renforcer leur responsabilité sociale et environnementale, d'améliorer leur image de marque, d'attirer des investisseurs soucieux d’éthique, tout en assurant leur performance économique sur le long terme. Toutefois, réussir cette intégration implique un engagement fort et une réelle mobilisation de tous les acteurs internes et externes à l'entreprise.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |

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Préoccupation avérée dans les organisations privées et, plus récemment, dans les organisations publiques, la qualité de vie au travail (QVT) est aujourd’hui un sujet incontournable de la gestion des ressources humaines. Tandis que les études sur ce thème se multiplient, la littérature scientifique fait état d’un manque en ce qui concerne la QVT des personnels – tant administratifs qu’enseignants-chercheurs – des universités publiques. Afin d’évaluer les enjeux de la QVT en université, nous mobilisons la théorie structurale d’Abric. Cette recherche prend la forme d’une étude qualitative avec la réalisation d’entretiens semi-directifs visant à mieux connaître ces représentations sociales. Nos résultats mettent tout d’abord en évidence un « noyau central » d’éléments partagés structuré autour du bien-être, du travail collectif, du climat social et de l’environnement physique de travail. Ensuite, des « éléments périphériques » ressortent : communication, stress, répartition du travail, relation administratif-enseignant. Les résultats soulignent aussi des disparités dans lesdites représentations en fonction des profils étudiés. Ces données nous permettent de mieux appréhender la complexité du concept de QVT dans le contexte de l’université publique. De plus, cette recherche apporte des éléments de connaissance indispensables pour mettre en place des démarches de qualité de vie au travail adéquates au sein des universités publiques.
LOBOS Joachim P. - iaelyon School of Management |
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Face aux inégalités territoriales, aux fractures sociales et à l’urgence écologique, des initiatives locales émergent partout. Portées par des citoyens et des acteurs de l’ESS, elles placent la solidarité au cœur de l’action. Ce mouvement redéfinit la manière de penser et construire les territoires, sans dépendre uniquement de l’État ou du marché. Avec onze chercheurs, cet ouvrage explore neuf expériences concrètes. Trois grandes tensions structurent ces dynamiques : articuler action publique et initiatives solidaires, reconnaître le territoire comme ressource solidaire, et co-construire des territoires inclusifs par des outils partagés. Ces tensions, loin d’être des freins, ouvrent la voie à une transformation profonde. La solidarité devient alors un levier essentiel pour réinventer les territoires.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EYNAUD Philippe - IAE Paris-Sorbonne Business School |
RAULET-CROSET Nathalie - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette thèse analyse les dispositifs d’évaluation mis en œuvre à l’occasion d’un appel d’offres pour sélectionner des consultants dans le secteur public, en révélant leurs dimensions éthiques. Nous adoptons une approche interprétative et une méthodologie qualitative, fondée sur une observation participante dans un ministère et des entretiens, pour étudier comment l’évaluation produit ce qui compte et comment cela doit compter dans un appel d’offres. Nous concilions deux conceptions de l’éthique, comme transcendance et immanence, et la conceptualisons comme expérience. Le premier essai montre comment la conception d’une grille par le ministère pour évaluer les offres matérialise et stabilise provisoirement ce qui compte pour les évaluateurs dans l’appel d’offres et dans la future mission de conseil. Le deuxième essai analyse comment l’évaluation des offres et les classements qui en résultent produisent progressivement une sélection acceptable pour les évaluateurs. Le troisième essai montre que l’évaluation du prix des offres des consultants concrétise une rencontre sans face à face entre les personnes publiques et les consultants. En conclusion, cette thèse montre qu’une évaluation fondée sur la quantification et qui vise à prendre une décision a des dimensions éthiques particulières au regard d’autres méthodes évaluatives. Elle propose aussi une réflexion sur la modernisation de l’État à l’œuvre dans la passation de marchés publics de conseil.
BROUARD Eléonore - FNEGE |

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