Qu’est-ce que la vigilance ?

1216 vues

Partager

Depuis 2017, la loi relative au devoir de vigilance oblige les grandes entreprises françaises à élaborer, à publier et à mettre en œuvre des mesures adaptées d’identification des risques et de prévention des atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales, à la santé et à la sécurité de personnes, et à l’environnement. Ce plan de vigilance comporte une cartographie des risques en matière de RSE concernant les filiales, les fournisseurs et les sous-traitants où qu’ils se trouvent dans le monde, il comporte également les procédures d’évaluation régulière et les actions adaptées d’atténuation des risques identifiés ainsi qu’un dispositif de suivi et un droit d’alerte pour les salariés concernés.

Mots clés

Vidéos de la même institution

07:05
« Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
05:39
Splendeurs et Misères de la RSE » présente l’histoire de lé réception de la Responsabilité sociétale des entreprises et explique pourquoi ce concept d’origine américaine a été aussi favorablement accueilli et mis en pratique en France. La reddition de comptes par les entreprises et le devoir de vigilance constituent des progrès importants mais la RSE échoue à résoudre les graves problèmes sociaux et environnementaux qui se posent aujourd’hui en lien avec les impacts de l’entreprise. L’ouvrage analyse les théories économiques sous-jacentes qui expliquent cet échec et plaide pour un renforcement du droit de la RSE.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:14
Les parties prenantes font une entrée fracassante en gestion à partir de l’ouvrage qu’un philosophe (Ed. Freeman) publie en 1984 : « Strategic Management: A Stakeholder Approach ». Depuis ce concept est devenu un pilier de toute stratégie RSE. Une entreprise désirant se lancer en RSE doit identifier ses parties prenantes, s’informer de leurs attentes et en tenir compte dans sa stratégie RSE. Elle doit également leur rendre compte régulièrement. Les parties prenantes sont très diverses puisqu’il s’agit des groupes ayant une influence ou susceptibles d’être influencés par l’entreprise, ils comprennent les actionnaires, les employés, les fournisseurs, les clients, les communautés locales, les porteurs de causes (ONG) et les pouvoirs publics.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |
03:47
L’évaluation est une pratique de GRH a forts enjeux pour le salarié et pour l’entreprise. Elle constitue une réponse aux attentes de l’employé qui a besoin de savoir ce que l’on pense de lui et elle fournit des informations indispensables pour de nombreuses décisions de GRH. L’évaluation verte s’inscrit dans la GRH verte, c’est-à-dire soucieuse de l’impact de l’entreprise sur l’environnement. Elle est naturellement pratiquée dans les entreprises qui ont adopté un SME, systéme de management environnemental, elle nécessite plus de préparation dans celles qui n’ont pas fait ce choix.
IGALENS Jacques - Toulouse School of Management |

Vidéos de la même thématique

Pendant plus de 40 ans, une mauvaise gestion des déchets en Italie a permis à la Mafia de les éliminer illégalement, provoquant une crise sanitaire majeure et des taux de cancer en hausse. Malgré les interventions tardives de l’État, les choix économiques ont souvent prévalu sur la protection de l’environnement et des populations. Cette crise révèle que la gestion des déchets est avant tout une question de pouvoir et de justice sociale, touchant de manière inégale les communautés.
LOBBEDEZ Elise - NEOMA Business School |
Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
BONCORI Anne-Laure - OMNES Education |
Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
Claude GUITTARD - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS