Développement Durable et RSE

Épisodes du podcast

Marketing seems to be slow to fully recognize its role, place and responsibility in changes in climate, biodiversity and resources. This reluctance can be attributed, at least in part, to the implicit assumptions of sustainable marketing, which tend to minimize the scale of the paradigm shifts needed to remain hopeful of a habitable planet. Consequently, the dominant approaches to “sustainable marketing” find it difficult to question the fundamental principles and ideological foundations of the market system. This is why we are calling for radical changes in marketing research in order to envisage a truly sustainable future. We are therefore formulating a program based on five proposals with the aim of inviting profound transformations in the discipline.
ARNOULD Eric - FNEGE |
Le marketing semble tarder à reconnaître pleinement son rôle, sa place et sa responsabilité dans les changements en matière de climat, de biodiversité et de ressources. Cette réticence peut être attribuée, du moins en partie, aux présupposés implicites du marketing durable qui tendent à minimiser l’ampleur des changements de paradigme nécessaires pour rester dans l’espoir d’une planète habitable. Par conséquent, les approches dominantes en matière de «marketing durable» peinent à remettre en question les principes fondamentaux et les fondements idéologiques du système de marché. C’est pourquoi nous plaidons pour des changements radicaux dans la recherche en marketing afin d’envisager un avenir véritablement soutenable. Nous formulons ainsi un programme autour de cinq propositions dans le but d’inviter à de profondes transformations de la discipline.
REMY Eric - IAE Perpignan |
La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la neutralité carbone en 2050 et une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030, imposant aux entreprises de revoir leurs pratiques. Tous les entrepreneurs doivent intégrer ces enjeux pour se conformer aux normes, innover, financer leurs projets, améliorer leur image et optimiser leurs coûts. L’ouvrage *Entrepreneuriat* (FNEGE Management décarboné, EMS, 2024) propose un cadre théorique et pratique pour initier les étudiants à l’entrepreneuriat décarboné. Structuré en deux parties, il aborde les bases de l’entrepreneuriat, l’impact de l’écosystème, le financement, la création, la reprise et l’intrapreneuriat, avec études de cas, exercices et QCM.
LAMETA Nathalie - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
L’actionnariat salarié désigne la détention d’actions d’une entreprise par ses salariés. Très répandu en France, il concerne plus de 3 millions de salariés, qui détiennent en moyenne 3,9 % du capital des entreprises du CAC40, mais reste rare dans les PME (1 sur 100). Accessible à tous les salariés, il bénéficie d’avantages fiscaux depuis les années 60 et d’un consensus politique. Toutefois, il englobe des réalités variées selon la taille de l’entreprise, le pourcentage du capital détenu, et la répartition des actions entre salariés. Aux États-Unis, la recherche a majoritairement étudié des PME où les salariés possèdent 30 % du capital, montrant des bénéfices comme une meilleure performance, une implication accrue des salariés, et une attractivité renforcée. L’actionnariat salarié a été pensé dès ses origines comme un moyen d’harmoniser les relations entre capital et travail, son impact réel dépendant de sa mise en œuvre équitable.
AUBERT Nicolas - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
Le diagnostic stratégique constitue un préalable fondamental à la conception de sa stratégie, son « bâton de pèlerin », au travers notamment d’outils comme la matrice SWOT ou le modèle des cinq forces de Porter. Néanmoins, ils poursuivent avant tout un objectif de compétitivité économique et éludent les questions sociales, sociétales et environnementales, alors que les premiers effets de la crise écologique ont commencé à se faire ressentir. Se pose donc la question de la pertinence des outils de diagnostic stratégique ou, au moins, s’il ne conviendrait pas de les enrichir afin d’incorporer des parties prenantes étendues à la société civile et à l’environnement. Nous nous sommes ainsi intéressés à trois voies d’incorporation de ces parties prenantes externes. Nous avons ainsi discuté la pertinence de généraliser la mise en œuvre de stratégies de RSE, d’encourager l’inscription des entreprises comme sociétés à mission, voire l’adoption de statuts relevant de l’Économie Sociale et Solidaire. Chacune ayant ses avantages mais aussi ses limites, nous concluons à l’intérêt de les mobiliser de manière complémentaire.
MULLER Paul - FNEGE |
En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
Corporate venture capital (CVC) plays a pivotal role in driving innovation. Our study offers compelling evidence that integrating sustainability into CVC strategies benefits not only the environment but also enhances long-term financial performance. Through CVC programs, corporate parents innovate by creating and executing new business models, leveraging both incremental and radical innovation. The concept of “innovation compensation” serves as a catalyst for encouraging corporations to adopt ecologically sustainable practices.
SHUWAIKH Fatima - EMLV |
This research explores Corporate Environmental Responsibility (CER) in emerging economies, focusing on Peru and Chile. Climate change is reshaping businesses, but these economies face unique challenges. The study used fuzzy-set qualitative comparative analysis to examine 500+ companies and their motivation to invest in CER.
RUBINOS Cathy - EM Normandie |
Les comportements pro-environnementaux réfèrent aux actions visant à réduire l’impact humain sur l’environnement, qu’ils soient individuels (comme recycler ou adopter une consommation écoresponsable) ou collectifs (militer pour des politiques climatiques). Historiquement liés à la prise de conscience environnementale des années 1970, ces comportements sont aujourd’hui cruciaux face à l’urgence climatique.
TRELOHAN Magali - EM Normandie |
Cette étude explore les leviers à mobiliser pour réussir la transition vers un modèle économique durable dans les entreprises européennes face aux défis mondiaux actuels. En se basant sur 82 entretiens réalisés dans 16 organisations, les auteurs identifient trois compétences clés : la performance financière, l'innovation et la responsabilité sociale. La théorie des capacités dynamiques montre comment ces compétences, bien orchestrées, peuvent devenir des sources d'avantage compétitif durable. Un point central de cette transformation est de placer l’humain au cœur de la démarche, en encourageant une participation collective et un leadership affirmé. Le rôle des dirigeants est crucial pour inciter au changement, adopter une vision à long terme et faire preuve de courage managérial face aux choix stratégiques. L'étude montre que la transition durable, bien que complexe, est réalisable en alignant ces trois compétences autour d’une vision collective et responsable.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Strasbourg |