Les marques s’engagent de plus en plus dans le marketing de la cause (CrM), appelé cause-related marketing ou charity promotion en anglais, qui est une pratique communicationnelle initiée par une entreprise à but lucratif pour promouvoir un bien ou un service dont une partie du prix de vente est reversée à une cause charitable pour en soutenir l’action. Parallèlement au développement des activités de CrM, les critiques à leurs égards se sont développées, car ces premières concourent parfois au développement de messages induisant le consommateur en erreur. Pour contrecarrer ces pratiques, les consommateurs et les associations à but non lucratif utilisent de plus en plus les parodies publicitaires, des messages non commerciaux qui imitent une publicité réelle pour adresser des critiques.

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Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
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- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public