Valoriser le capital intellectuel : enjeux et perspectives

A l’ère post-industrielle, le capital intellectuel sous la forme du capital humain, structurel, ou relationnel est devenu un facteur crucial pour la performance à long terme des entreprises. Les recherches antérieures ont étudié la relation entre les différents composants du capital immatériel et la performance financière isolément les uns des autres, et même si la relation est positive dans l’ensemble, elle n’est pas si claire que cela. Une méta-analyse de 75 études empiriques de 1975 à 2017 montre que les différents composants du capital intellectuel n’influencent pas la performance financière dans les mêmes proportions. Cette recherche souligne que certains composants sont interreliés ensemble dans leur relation avec la performance financière. Cette recherche pose les bases d’un agenda de recherche articulé autour de quatre directions : (1) identifier et classer les composants du capital immatériel, (2) comprendre l’orchestration des composants du capital immatériel, (3) améliorer les indicateurs de mesure et les sysèmes de management du capital immatériel et (4) améliorer la compréhension de la création de valeur par la communication extra-financière.
A-t-on encore besoin de chefs de produits à l’ère digitale ?

Comment la fonction chef de produits s’est-elle imposée comme le modèle référent dominant des organisations marketing? Le premier chef de produits est apparu il y a près d’un siècle, chez Procter & Gamble. Depuis, la plupart des entreprises ont mis en place des chefs de produits pour gérer leurs marques et produits, alors que cette fonction a constamment été critiquée. A l’heure de la transformation digitale et du big data, les entreprises ont-elles encore besoin de chefs de produits ? Ils se retrouvent en concurrence avec des nouvelles fonctions bien plus spécialisées. En même temps, les entreprises ont plus que jamais besoin de coordination et de vision stratégique. Le chef de produits pourrait donc même voir son rôle renforcé, s’il sait se réinventer comme il l’a fait depuis bientôt un siècle.
Distribution 4.0

Prix FNEGE 2018 du meilleur ouvrage de management – Catégorie : Manuel
Le cross-canal, les objets connectés, l’intelligence artificielle, les robots, le social commerce, les plateformes digitales, le commerce collaboratif et le phygital relèvent de la distribution 4.0, sujet auquel s’intéresse ce nouvel ouvrage, préfacé par Michel-Edouard Leclerc, des Professeurs de ESCP Europe Olivier Badot et Adeline Ochs, respectivement directeur scientifique et coordinatrice générale de la Chaire E.Leclerc « Prospective du commerce dans la société 4.0 », ainsi que Jean-François Lemoine (Paris 1 Panthéon- Sorbonne et ESSCA School of Management), Directeur de l’Ecole Doctorale à laquelle elle est rattachée.
L’effet de la légitimité des associations de consommateurs et de la vulnérabilité perçue des individus sur l’intention de faire confiance à ces associations
The trust that people place in consumer associations to protect their interests in dealing with
commercial entities is at the heart of the consumerist mission. It is therefore important to identify the factors underpinning this trust. The results of one qualitative study (51 respondents) and one quantitative study (315 individuals) reveal that intentions to trust a consumer association depend on its recognized degree of cognitive, pragmatic and moral legitimacy.
The impact of psychological distance and level of understanding on consumer responses to taboos in advertising

For different product categories and according to different types of taboos, distance dimensions and manipulation of levels of representation, an increase in the level of psychological distance (or level of representation) mitigates negative consumer attitudes and behaviour, while a decrease in the level of psychological distance (or level of representation) intensifies consumer responses.
Améliorer la proposition de valeur d’un business model innovant : le rôle de la simulation mentale

Concevoir un modèle d’entreprise pour un produit technologique innovant n’est pas simple, car ce type de produit peut entraîner des coûts d’apprentissage élevés, ce qui crée des obstacles à son achat et à son adoption future. La préoccupation stratégique réside donc dans la conception de la proposition de valeur et dans l’anticipation des obstacles à l’engagement du consommateur, qui restent des défis.
Construire des marques qui donnent du sens auprès des collaborateurs et des consommateurs

Les marques sont des symboles de notre société qui entrent dans la vie quotidienne et dans les cultures. Nous avons voulu ici apporter des éléments pour éclairer les entreprises qui veulent construire des marques fortes. Dans un premier temps, en montrant les limites de l’identification des salariés à la marque, nous recommandons aux entreprises de combiner l’orientation marque et l’orientation client pour créer du sens auprès de leur collaborateurs. Dans un second temps, pour mieux comprendre comment les consommateurs appréhendent les valeurs des marques, nous montrons que les individus sont plus attirés par des marques qui à la fois partagent leurs valeurs et revendiquent d’autres valeurs plutôt que des marques partageant uniquement leurs valeurs.
Rôle de la restauration gastronomique dans la valorisation des produits localisés

Près de 40% des français achètent désormais régulièrement des produits alimentaires localisés (étude Ipsos 2014). Ces produits, avec ou sans mention de leur origine géographique, doivent provenir et être consommé dans un rayon de 80 à 100 km. Néanmoins, les produits alimentaires localisés continuent de souffrir d’un manque de débouchés auprès des consommateurs et ce, malgré le développement de nouvelles formes de distribution (drive fermier), ou de nouveaux marchés (restauration collective), qui viennent s’ajouter aux circuits courts de type Amap ou ventes directes. Au-delà de la médiatisation ces dernières années de certains d’entre eux alimentée par les émissions télévisées, la restauration gastronomique peut jouer un rôle dans la communication et la valorisation des produits alimentaires localisés.
L’utilisation de la culpabilité en communication

Les annonceurs ont souvent recours à des messages culpabilisants dans leurs communications. Les recherches sur l’utilisation de cette émotion ont pris de l’ampleur en marketing. Cependant des résultats contradictoires quant à leurs effets ont été observés. Nous proposons donc un modèle conceptuel nous permettant d’expliquer ces résultats dissonants et de comprendre le fonctionnement des messages culpabilisants pour améliorer leur efficacité.
Les nouvelles planètes de la galaxie du luxe

Le domaine du luxe – qui est un secteur d’activité clé de l’économie française – a toujours fasciné chercheurs et praticiens du marketing. Devant un foisonnement sans cesse croissant d’articles, nous avons voulu faire le point sur les récentes avancées. 12 Pistes sont alors clairement apparues que nous classons selon trois grands axes, les modalités d’appropriations, l’amenuisement du désir de propriété et l’impact de l’économie numérique.