Les marques sont des symboles de notre société qui entrent dans la vie quotidienne et dans les cultures. Nous avons voulu ici apporter des éléments pour éclairer les entreprises qui veulent construire des marques fortes. Dans un premier temps, en montrant les limites de l’identification des salariés à la marque, nous recommandons aux entreprises de combiner l’orientation marque et l’orientation client pour créer du sens auprès de leur collaborateurs. Dans un second temps, pour mieux comprendre comment les consommateurs appréhendent les valeurs des marques, nous montrons que les individus sont plus attirés par des marques qui à la fois partagent leurs valeurs et revendiquent d’autres valeurs plutôt que des marques partageant uniquement leurs valeurs.

02:19
Les politiques publiques sont souvent conçues selon une logique « top-down », où l’État décide et le terrain applique. Mais pour l’entrepreneuriat innovant, cela ne suffit plus. Il faut aussi une dynamique « bottom-up », qui vient des entrepreneurs eux-mêmes. L’enjeu est donc d’articuler ces deux logiques. La French Tech, lancée en 2013, en est un exemple. Pensée par l’État, elle est portée localement par les entrepreneurs qui y participent activement. En dix ans, le nombre de start-up a fortement augmenté, malgré des limites. Ce modèle montre que l’efficacité d’une politique dépend autant de sa conception que de l’engagement du terrain. C’est cette coopération entre État et entrepreneurs qui rend une politique réellement vivante, utile et durable.
GOMOT Timothée - IAE Paris-Est |
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
- Tendances
- Entrepreneuriat, Management de l'Innovation, Management public