Les grandes idées du pragmatisme dans l’histoire et dans l’actualité

1082 vues

Partager

[vc_row][vc_column][vc_column_text]En 1872, le courant pragmatiste débute comme révolte de jeunes intellectuels contre la philosophie cartésienne : pour eux, l’action raisonnable n’est pas exécution de modèles rationnels conçus par un “pur” esprit, mais engagement des leçons de l’expérience dans l’invention de nouvelles pratiques sociales. En 1924, des manageurs, inspirés par les idées pragmatistes, rejettent la séparation conception / exécution du Taylorisme et promeuvent des processus d’amélioration continue, participatifs, exploratoires et fondés sur l’expérience de terrain. Dans notre période caractérisée par des défis sociaux, politiques, migratoires, environnementaux et technologiques considérables, les illusions du contrôle omnipotent par « ceux qui savent », loin du terrain, se brisent sur la complexité et l’incertitude des situations, qui exigent des enquêtes exploratoires, l’expérimentation, la participation, le dialogue : précisément, les thèmes majeurs de la pensée pragmatiste.

 

Vous trouverez une présentation du pragmatisme pour l’étude en pratique des organisations,  plus détaillée, sous forme de quatre conférences de Philippe LORINO,  sur le site: https://videos.univ-lorraine.fr/index.php?act=view&id_col=625.
Ces conférences ont été enregistrées après le colloque annuel de l’AGECSO 2018.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Mots clés

Auteur.e(s)

Institution(s)

Vidéos de la même institution

07:03
Quelles sont les questions à se poser lorsque l’on souhaite développer une offre de micro-certifications ? Dans cette vidéo, nous commençons par le POURQUOI, à savoir les raisons stratégiques, avant d’aborder l’opérationnel sous les angles QUOI, COMBIEN, QUI, COMMENT et QUAND.
ARNOLD Déborah - AUNEGE |
07:45
Dans cette courte vidéo, nous commentons un exemple concret de micro-certification sous forme de justificatif numérique. Quelles informations contient-il et pourquoi ? Nous commençons par identifier les compétences à certifier pour ensuite analyser les différents éléments du justificatif, partant de sa représentation globale et rentrant progressivement dans le détail des contenus – soit les compétences, les informations complémentaires, l’évaluation et les activités d’apprentissage. L’objectif est de démontrer le fait que, plus un justificatif est détaillé, plus il est facile de valider et de certifier une compétence.
ARNOLD Déborah - AUNEGE |
06:36
Comment réussir l’intégration des micro-certifications dans l’offre de formation universitaire ? Dans cette vidéo, nous présentons une sélection de scénarios, du plus simple au plus osé, et expliquons le rôle des différents acteurs à réunir.
ARNOLD Déborah - AUNEGE |
05:10
Dans cette courte vidéo, nous abordons l’intérêt stratégique de développer des micro-certifications, en examinant les enjeux au niveau national, européen et à l’international, avant de répondre à la question « pourquoi développer une offre de micro-certification et pour qui ?
ARNOLD Déborah - AUNEGE |

Vidéos de la même thématique

Ce numéro double de la revue Entreprendre & Innover montre comment l’entrepreneuriat de territoire – à savoir des dynamiques entrepreneuriales portées par les acteurs locaux et pour leur territoire – permet d’adresser les enjeux d’un développement local soutenable. Une douzaine de cas différents par les échelles territoriales et les enjeux adressés, permettent de saisir la façon dont (1) les acteurs du territoire, individus, privés, publics ou associatifs, peuvent s’engager dans des actions locales, (2) comment se créer des dynamiques de coopération entre acteurs, et (3) l’apparition de pratiques d’accompagnement des acteurs locaux, via des actions sur la gouvernance, la création de structures ad hoc, ou de dispositifs d’accompagnement. Un état des lieux de l’entrepreneuriat de territoire en ressort, qui permet d’en cerner les leviers, ainsi que les difficultés et écueils à éviter.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne |
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
Avec la pérennisation du télétravail et l’utilisation accrue d’outils en réseau, les organisations affrontent des risques émergents : cyberattaques, vol de données, fraude interne. Comment lutter contre cette épidémie émergente et prévenir ces cyber-risques? Nous analysons ces risques avec une étude qualitative dans une compagnie d’assurance-vie et démontrons la nécessité de développer une protection renforcée, de sensibiliser les collaborateurs grâce à une forte implication des managers.
DIARD Caroline - TBS Education |
Le rapport pour la FNEGE sur le « Devenir des docteurs en management en France » révèle des points clés sur la mobilité géographique des docteurs en gestion. Il montre par exemple qu’un tiers des docteurs trouvent un poste dans leur ville de soutenance, et qu’au total, les deux tiers s’établissent à moins de 250 km de leur lieu de thèse. A l’international, il montre l’existence d’un axe de mobilité entre la France et les pays du Maghreb, reflétant des liens historiques forts avec les universités françaises. Le rapport révèle aussi une attente moyenne de 1,43 années pour décrocher ce premier poste, différente selon les sous-disciplines de gestion. Découvrez dans cette vidéo un focus sur les aspects de mobilité, et les autres aspects en lisant le rapport !
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
GAILLARD Hugo - FNEGE |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS