Picth pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en 180 secondes / Prix AFMAT
Le tourisme de mémoire, tel que généralement perçu au moment de son émergence dans les années 2000 en France, laisse une place essentielle à la mémoire combattante et, à la reconstitution des chemins de la traite des noirs. Ce qui donne surtout lieu au recueillement autour des vestiges des deux grandes guerres mondiales (Ceser, 2012 ; Lalieu, 2001 ; Hertzog, Knafou et Barrière, 2012), ainsi que de « La Route de l’Esclave » en Guadeloupe (Dussauge, 2015), ou en « Sénégambie » (Mbaye, 2005). Cependant, il semble restrictif d’assigner une connotation exclusivement triste à cette forme de tourisme, notion non encore totalement stabilisée dans l’espace scientifique francophone. Le concept a, d’ailleurs, mobilisé en 2015, des chercheurs de différentes disciplines dans le cadre d’un colloque scientifique international qui s’est tenu du 9 au 10 avril à Clermont-Ferrand. Cela a permis d’explorer les multiples aspects du tourisme de mémoire et d’en dégager les principales caractéristiques.
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