Qu’est-ce qu’un rapport extra-financier ?

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Le rapport extra-financier, aussi appelé rapport ESG ou RSE, donne une image complète de l’impact environnemental, sociétal et de gouvernance d’une entreprise. Il est aujourd’hui encadré par des initiatives comme le Global Reporting Initiative (GRI) et le Carbon Disclosure Project (CDP). La directive européenne NFRD et sa mise à jour, la CSRD, imposent des normes strictes. Cependant, la complexité croissante du cadre réglementaire risque de détourner les ressources des actions concrètes vers la production de rapports. Heureusement, des efforts sont en cours pour rendre les normes interopérables et simplifier les exigences.

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Résumé en français (une dizaine de lignes maximum) Le coût du capital est le coût moyen des ressources financières utilisées par une entreprise pour financer ses actifs. Il se calcule comme suit : CMPC= 𝐶𝑃 x𝑅 + 𝐷 x𝑅 x(1-t) CP : Capitaux propres D : Dette 𝑅𝐶𝑃 : Cout des capitaux propres 𝑅𝐷 : Cout de la dette t : Taux d’imposition Il représente le taux de rendement minimal qu'une entreprise doit générer pour pouvoir rémunérer ses apporteurs de capital.
CHIKH Sabrina - SKEMA Business School |
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La finance comportementale se différencie de la finance classique en faisant l'hypothèse que les agents financiers ont une rationalité cognitive, plus proche de la réalité des comportements observés, plutôt qu'une rationalité axiomatique.
CHIKH Sabrina - SKEMA Business School |
02:12
L'affacturage est une solution financière permettant aux entreprises de céder leurs créances clients à une société spécialisée, appelée factor. En échange, le factor avance la quasi-totalité du montant des créances, améliorant ainsi la trésorerie de l'entreprise. Une fois le paiement reçu, le factor reverse le solde restant, déduction faite de ses frais et commissions. Cette pratique offre aux entreprises une gestion externalisée de leurs créances, réduisant les risques d'impayés et optimisant le besoin en fonds de roulement.
CHIKH Sabrina - SKEMA Business School |
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Le capital humain regroupe l’éducation, les expériences, compétences, connaissances et la santé mentales d’une personne.
BACHA Eliane - SKEMA Business School |

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
Si le prêt-à-porter crée de nombreux emplois, c’est aussi le quatrième secteur le plus destructeur du vivant. Pourquoi être à la mode est-il aussi important ? Comment passer d’une industrie qui pille les ressources à une mode respectueuse de la planète et des droits humains ? Comment influencer à long terme le comportement des consommateurs, les pratiques des entreprises et les responsabiliser ? Comment instaurer des modèles d’affaires durables ? Les sciences de gestion, et le marketing en particulier, ont un rôle majeur à jouer. Fondé sur un marketing durable transformateur, cet ouvrage apporte un éclairage approfondi sur le modèle de mode durable en pleine structuration, les enjeux du secteur, les freins et les perspectives. Relever ce défi d’ampleur passera avant tout par la formation des étudiants, futurs acteurs de cette industrie, et par la sensibilisation de tous les acteurs.
DEKHILI Sihem - ESSCA |
ACHABOU Mohamed Akli - IPAG Business School |
GUILLARD Valérie - FNEGE |
Le risque de change est le danger financier lié aux variations des taux entre devises, affectant entreprises, investisseurs et particuliers dans leurs transactions internationales. Il peut impacter les revenus, les investissements ou les remboursements de prêts selon l'évolution des monnaies. On distingue le risque de transaction, de conversion et économique. Sa gestion repose sur des mécanismes internes (facturation, netting) ou externes (contrats à terme, options), avec un équilibre à trouver entre coût et protection.
AJILI BEN YOUSSEF Wissem - EM Normandie |
L’intelligence artificielle est omniprésente en entreprise, mais son usage reste souvent mal structuré. Notre recherche propose une méthodologie en quatre étapes pour cartographier les usages de l’IA et en évaluer les risques. Nous avons identifié trois catégories de risques : managériaux, organisationnels et juridiques. Nos résultats montrent que l’IA est souvent déployée sans vision globale, que les risques sont sous-évalués et qu’une gouvernance adaptée est essentielle. Nous recommandons aux entreprises de cartographier leurs usages, de réaliser des audits réguliers, de mettre en place un cadre de gouvernance clair et de former leurs équipes. L’objectif est de faire de l’IA un levier de transformation maîtrisé plutôt qu’une source de risques mal anticipés.
SCHOCH Patrice - EDC Business School |

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