Qu’est-ce que la théorie des parties prenantes ?

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La théorie des parties prenantes affirme qu’une entreprise possède une responsabilité vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes, c’est-à-dire de l’ensemble de ceux qui sont impactés par ses activités. L’entreprise possède donc une responsabilité sociale qu’elle doit exercer en prenant en compte les intérêts et les préoccupations de ses parties prenantes et le bien commun de la société en général.

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03:59
Il semble que certains aspects de l'expérience des salariés puissent les amener à perdre confiance dans le système de l'emploi rémunéré. Cette désillusion peut être étudiée et mesurée par le biais du construit théorique d'une brèche du contrat psychologique de l'employé. Cet article exploratoire examine donc si les conditions de l'emploi salarié peuvent conduire à une nouvelle dimension des ruptures de contrat psychologique : une rupture avec l'emploi salarié lui-même qui pourrait conduire à l'emploi indépendant. Les résultats de l'étude montrent que les conditions de travail influencent les ruptures de contrat psychologique dans différentes dimensions. Les auteurs proposent une dimension de rupture de contrat psychologique liée à l'emploi rémunéré, qui peut conduire au choix de quitter l'emploi rémunéré et de devenir indépendant. Les auteurs confirment également l'importance des conditions de travail en tant qu'antécédents des ruptures de contrat psychologique.
OTTMANN Jean-Yves - |
BORNARD Fabienne - OMNES Education |
ABORD DE CHATILLON Emmanuel - IAE Grenoble |
03:12
Ticket Restaurant, UpDéjeuner, Pluxee Restaurant, Resto Flash ou encore Swile … leur dénominateur commun : être une offre de titres-restaurant à destination des employeurs pour motiver et améliorer le bien-être de leurs utilisateurs et contribuer à l’efficacité des entreprises. Ils permettent à plus de 180 000 entreprises de proposer à leurs salariés de payer leurs repas dans les restaurants ou d’acheter des aliments immédiatement consommables. Considéré comme une amélioration du pouvoir d’achat pour 83 % des salariés, leur usage a été étendu aux produits alimentaires non directement consommables, depuis août 2022 et la loi dite « pouvoir d’achat ». Cependant, cette mesure, prolongée jusqu’à la fin 2026, pose la question de l’avenir du dispositif réglementaire du titre-restaurant et de ses caractéristiques : et si le titre-restaurant devenait un titre alimentaire, remettant en cause son objectif social associé à la pause repas du salarié, à laquelle participe financièrement son employeur et l’État ?
GIFFARD Pierre-Olivier - OMNES Education |
03:42
La digitalisation de l’hôtellerie exige une modernisation des services pour répondre aux attentes actuelles des clients. Cette étude qualitative, fondée sur des entretiens avec des professionnels et des consommateurs, révèle que les technologies digitales, à la fois traditionnelles et disruptives telles que les CRM, les applications mobiles, l’intelligence artificielle, et la réalité augmentée, enrichissent considérablement l’expérience client. Ces technologies, qui permettent des séjours personnalisés et immersifs, doivent être complétées par des interactions humaines afin d’optimiser l’expérience globale. L’étude met en avant la création de valeur par la personnalisation, l’automatisation, l’interaction, et le soin, tout en soulignant les défis liés à l’adoption technologique face à la diversité des attentes des clients.
YOUSSOFI Alexandra - OMNES Education |
JEANNOT Florence - OMNES Education |
03:58
L’adaptation du design d’interface aux incapacités des utilisateurs est essentielle pour améliorer l’accessibilité du Web. Une étude menée auprès d’une centaine d’utilisateurs, présentant des incapacités permanentes ou temporaires, montre que cette personnalisation explicite du design améliore la satisfaction liée à l’expérience en ligne. Elle facilite d’abord l’utilisation et augmente ensuite le plaisir ressenti. Trois recommandations clés sont faites aux praticiens : prioriser la satisfaction des utilisateurs en ligne, accorder une attention particulière à l’e-personnalisation explicite de design, et intégrer les aspects cognitifs et émotionnels dans l’évaluation des interfaces.
JONGMANS Eline - FNEGE |
JEANNOT Florence - OMNES Education |

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The benefit of gender diversity on the corporate boards of family firms (FFs) continues to receive growing interest. In this paper, we examine the goals of women who hold a position on the board of directors at FFs. Goal setting has been used to identify what they want to accomplish here. How do they make a difference? This question is answered through the theoretical lens of socio- emotional wealth (SEW) and goal setting. We contribute to the literature supporting gender-diverse board composition, emphasizing the goals associated with women on FF boards, and highlighting their role in family business succession. Drawing on SEW and goal setting theory, this study examines how women’s goals influence succession. Driven by the research question, our data bring together three categories of goals pursued by women in the boardroom.
EL HAYEK SFEIR Soumaya - Excelia Business School |
La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles : - la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ; - la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Cette vidéo présente l’ouvrage Stratégies et business models à l’ère digitale. Ce livre explore comment les technologies numériques ont transformé les secteurs économiques, nécessitant un renouvellement du management stratégique. Écrit avec Romain Gandia, il propose des concepts pour penser l'action stratégique à l'ère digitale, en intégrant des logiques de business models, plateformes, ouverture et architectures multifaces. Basé sur 10 ans de recherche et des études de cas, l'ouvrage détaille l'évolution des business models et leur importance. Il présente des stratégies génériques clés comme la création, l'orchestration, l'écosystème et l'expansion, et propose une méthode pour concevoir des business models numériques. Il appelle à une stratégie “pleine conscience” pour relever les défis environnementaux et sociétaux de manière responsable et durable.
PARMENTIER Guy - IAE Grenoble |
Dans un contexte FANI (tout à la fois friable/fragile/fluide, anxiogène, non-linéaire et incompréhensible), les entreprises sont confrontées à une « complexité hyperbolique » et à une « instabilité paroxystique ». Elles sont harassées par des injonctions paradoxales et soumises à des pressions plurielles. Aussi sont-elles le théâtre de métamorphoses profondes. Pour y faire face, le Rapport « Les métamorphoses du management à l’heure des transitions » préconise trois actes stratégiques : - tout d’abord, l’adoption d’une pensée systémique, assise sur une pratique de l’audit 360 (à la fois propédeutique au travail prospectif de l’entreprise et corollaire de son pilotage opérationnel – auditer pour se projeter, piloter en auditant) et sur l’usage des outils d’intelligence économique et stratégique, - ensuite, la contextualisation des modèles et des outils de gestion, afin de rendre compte du caractère situationnel de l’action au sein des systèmes organisés, - in fine, un effort de régulation sociale (plaidant en faveur d’une refonte du modèle régulatoire en entreprise, la mise en place d’une gouvernance responsable, participative et élargie, faisant levier sur un système raisonné d’écoute des parties prenantes afin d’accoucher de consensus signifiants et praticables).
BRUNA Maria Giuseppina - IPAG Business School |

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