La mise en équivalence est habituellement présentée comme l’une des trois méthodes de consolidation avec l’intégration globale et l’intégration proportionnelle. Néanmoins, à proprement parler, c’est davantage une méthode de réévaluation des titres des sociétés concernées, qu’une une méthode de consolidation. Cette méthode hybride, dont l’usage a pu évoluer dans le temps, peut être utilisée tant dans les comptes sociaux que dans les comptes consolidés.
Très différente des méthodes d’intégration, elle correspond à la présentation, sur une seule ligne, d’une valeur nette comptable des sociétés concernées. L’endettement du groupe ne comprend alors pas celui des entités mises en équivalence, ce qui entraîne un risque d’opportunisme autour de son usage, dont Enron a été un exemple extrême.