Plus de ressources pour plus de congestion. Le paradoxe des investissements publics.

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Les décideurs politiques ajoutent régulièrement des ressources pour réduire la congestion sur les routes ou dans les hôpitaux. Pourtant, cela ne réduit pas toujours la congestion. Pour expliquer ce phénomène, nous proposons un modèle de théorie des jeux avec des utilisateurs averse aux pertes. Nous prouvons que la congestion augmente avec le nombre de ressources. Cela crée le dilemme entre faciliter une plus grande demande en ajoutant des ressources ou décourager la demande en réduisant les ressources. L’ajout de ressources réduit la variabilité des temps d’attente ce qui attire les utilisateurs réfractaires aux pertes. De plus, le nombre de ressources n’influence pas seulement le volume de la demande mais aussi sa nature.

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Companies invest heavily in R&D, yet results can be uneven. Working with universities helps ideas move from plans to usable solutions—not only through patents or equipment, but through the human side of knowledge. When teams share language, simple routines, and learn together, they frame the problem the same way and avoid rework. Starting with a co-designed brief, giving academics a bit of protected time, and backing the project with capable legal and project-management support keep collaborations on track. Prestige may open the first door, but everyday joint work creates the real value: faster adoption, better processes, and skills that stay inside the firm. When universities recognise and reward these outcomes, partnerships deepen. The takeaway is simple: invest in the relationship that carries know-how, and R&D pays off more reliably.
PLATA Carlos - EM Normandie |
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DAVCIK Nebojsa - EM Normandie |
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Le risque de change est le danger financier lié aux variations des taux entre devises, affectant entreprises, investisseurs et particuliers dans leurs transactions internationales. Il peut impacter les revenus, les investissements ou les remboursements de prêts selon l'évolution des monnaies. On distingue le risque de transaction, de conversion et économique. Sa gestion repose sur des mécanismes internes (facturation, netting) ou externes (contrats à terme, options), avec un équilibre à trouver entre coût et protection.
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Cette recherche aborde un domaine négligé dans la littérature en entrepreneuriat : celui des entrepreneurs du quotidien — ces « modestes acteurs du changement ». Se concentrant sur le secteur du vin biologique en France, cette étude cherche à comprendre comment la digitalisation, souvent perçue comme un univers réservé aux start-up de la tech, pouvait impacter la performance de ces petits entrepreneurs. Les données financières de 66 producteurs de vin biologique ayant rejoint une plateforme numérique, ont été analysées et comparées sur une décennie à un groupe de contrôle qui n’avait pas franchi ce pas. Les résultats sont significatifs. Après avoir rejoint la plateforme, les vignerons du groupe cible ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1 % par rapport au groupe de contrôle. Leur rentabilité s’est également améliorée. Fait encore plus marquant, cette croissance s’est faite à ressources constantes. Cette performance signe là l’essence même de leur stratégie : le bricolage numérique.
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Pourquoi parler du handicap au travail ? Le handicap concerne 30% de la population, souvent invisible et peu abordé. Pourtant, parler ouvertement du handicap en entreprise favorise l’inclusion et améliore l’accessibilité pour tous grâce à l’effet “curb-cut”. Découvrez pourquoi chaque effort compte pour créer un environnement de travail plus juste et accueillant.
STARZYK Anita - NEOMA Business School |
L’objet de ces travaux est une réflexion sur les impacts possibles d’une décarbonation de nos économies sur les structures organisationnelles. Nous argumentons que cette décarbonation passera immanquablement par l’abandon des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole) au profit d’énergie n’émettant pas de CO2 (énergie renouvelable, éventuellement nucléaire). Nous nous intéressons plus particulièrement à la question comment les organisations vont pouvoir s’adapter à ce nouveau paradigme : électrification massive et énergie chère. Dans cette optique, nous revisitons les théories des organisations pour analyser l’avantage compétitif des organisations à l’avenir.
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