Les grandes idées du pragmatisme dans l’histoire et dans l’actualité

1226 vues

Partager

[vc_row][vc_column][vc_column_text]En 1872, le courant pragmatiste débute comme révolte de jeunes intellectuels contre la philosophie cartésienne : pour eux, l’action raisonnable n’est pas exécution de modèles rationnels conçus par un “pur” esprit, mais engagement des leçons de l’expérience dans l’invention de nouvelles pratiques sociales. En 1924, des manageurs, inspirés par les idées pragmatistes, rejettent la séparation conception / exécution du Taylorisme et promeuvent des processus d’amélioration continue, participatifs, exploratoires et fondés sur l’expérience de terrain. Dans notre période caractérisée par des défis sociaux, politiques, migratoires, environnementaux et technologiques considérables, les illusions du contrôle omnipotent par « ceux qui savent », loin du terrain, se brisent sur la complexité et l’incertitude des situations, qui exigent des enquêtes exploratoires, l’expérimentation, la participation, le dialogue : précisément, les thèmes majeurs de la pensée pragmatiste.

 

Vous trouverez une présentation du pragmatisme pour l’étude en pratique des organisations,  plus détaillée, sous forme de quatre conférences de Philippe LORINO,  sur le site: https://videos.univ-lorraine.fr/index.php?act=view&id_col=625.
Ces conférences ont été enregistrées après le colloque annuel de l’AGECSO 2018.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Mots clés

Vidéos de la même institution

03:15
Le dispositif pédagogique « Crowdfund Your Business » est un challenge intermaster en équipe, permettant de déployer une analyse de la stratégie financière et digitale d’une campagne de levée de fonds participatif (crowdfunding). La formation est structurée afin d’être accessible quel que soit le niveau initial des participants dans les domaines considérés. Il réunit deux promotions de l’Ecole Universitaire de Recherche Economics Law and Management of Innovation (Université Côte d’Azur) : le Master Stratégie Digitale, et le Master Monnaie Banque Finance Assurance. Au sein de cette vidéo, nous décrivons le dispositif, mais aussi la démarche de recherche-action initiée grâce aux sondages colléctés auprès des étudiants.
BALLATORE Marta - FNEGE |
03:49
A la Faculté Jean Monnet - Université Paris-Saclay, un dispositif « oui-si long » en licence économie-gestion a été mis en place en 2018. Le parcours « oui-si » a pour objectif d'impliquer et d'engager des étudiants, en reprise d'étude ou avec des résultats fragiles au lycée, en utilisant une pédagogie et un format spécifiques. Des entretiens semi-directifs exploratoires avec des étudiants du dispositif « oui-si » ont mis en évidence les éléments pouvant favoriser leur réussite universitaire. Différents profils d'étudiants ont été dégagés en fonction de leur motivation à être dans le dispositif et leur réussite ou échec en première année de licence. Un tableau présentant le processus d'apprentissage et les acquis des étudiants résultant d'une innovation pédagogique couplée à un dispositif « oui-si » a également été construit. Par ailleurs, l'expérimentation du dispositif a souligné l'importance de la mise en place d'une innovation pédagogique reposant sur une utilisation encadrée des outils numériques.
KARAKAS Semra - FNEGE |
BEN ZARB Khaoula - FNEGE |
07:03
Quelles sont les questions à se poser lorsque l’on souhaite développer une offre de micro-certifications ? Dans cette vidéo, nous commençons par le POURQUOI, à savoir les raisons stratégiques, avant d’aborder l’opérationnel sous les angles QUOI, COMBIEN, QUI, COMMENT et QUAND.
ARNOLD Déborah - AUNEGE |
07:45
Dans cette courte vidéo, nous commentons un exemple concret de micro-certification sous forme de justificatif numérique. Quelles informations contient-il et pourquoi ? Nous commençons par identifier les compétences à certifier pour ensuite analyser les différents éléments du justificatif, partant de sa représentation globale et rentrant progressivement dans le détail des contenus – soit les compétences, les informations complémentaires, l’évaluation et les activités d’apprentissage. L’objectif est de démontrer le fait que, plus un justificatif est détaillé, plus il est facile de valider et de certifier une compétence.
ARNOLD Déborah - AUNEGE |

Vidéos de la même thématique

Cette recherche explore comment le marketing mix social peut encourager les usagers du littoral à adopter des comportements pro-environnementaux. Basée sur 17 entretiens qualitatifs avec des acteurs clés du littoral, elle révèle l'ajout d’un 7e P au marketing mix : l’exemplarité des acteurs ou "Perfect Model". Ce concept met en lumière l’importance de montrer l’exemple pour influencer les comportements. Trois autres P traditionnels (produit, politique, personnes) sont renforcés, notamment à travers l’anticipation des comportements futurs, l’adaptation des politiques aux contextes locaux et l’implication des usagers dans la co-construction des solutions. Cependant, des aspects comme le prix et la distribution restent sous-utilisés. Sur le plan managérial, la recherche souligne la nécessité d’une collaboration entre chercheurs et praticiens pour intégrer des approches théoriques, comme la persuasion, et maximiser l’efficacité des stratégies. Cette étude propose une vision holistique pour une gestion durable et efficace des littoraux.
TRELOHAN Magali - EM Normandie |
L’actionnariat salarié désigne la détention d’actions d’une entreprise par ses salariés. Très répandu en France, il concerne plus de 3 millions de salariés, qui détiennent en moyenne 3,9 % du capital des entreprises du CAC40, mais reste rare dans les PME (1 sur 100). Accessible à tous les salariés, il bénéficie d’avantages fiscaux depuis les années 60 et d’un consensus politique. Toutefois, il englobe des réalités variées selon la taille de l’entreprise, le pourcentage du capital détenu, et la répartition des actions entre salariés. Aux États-Unis, la recherche a majoritairement étudié des PME où les salariés possèdent 30 % du capital, montrant des bénéfices comme une meilleure performance, une implication accrue des salariés, et une attractivité renforcée. L’actionnariat salarié a été pensé dès ses origines comme un moyen d’harmoniser les relations entre capital et travail, son impact réel dépendant de sa mise en œuvre équitable.
AUBERT Nicolas - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
Appliqué au management des organisations, le management symbiotique, pris dans une acception large, peut-être définit comme une association, qui tend à être durable et mutuellement bénéfique, entre et, au sein, d’un groupe d’individu avec leurs différents environnements. Ces environnements recouvrent notamment les environnements écologiques, sociaux, économiques, culturels et numériques.
AKAMBI Boladé - FNEGE |
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |

S'abonner aux vidéos FNEGE MEDIAS