Le budget participatif : un outil de participation citoyenne ou cosmétique ?

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Le budget participatif, né en 1989 à Porto Alegre, vise à associer les citoyens à la démocratie locale. Il s’est développé en France, passant de 5 expérimentations en 2014 à 440 en 2024. Il favorise l’implication citoyenne et le dialogue avec les élus dans la mise en œuvre de projets publics. Une étude exploratoire révèle des perceptions contrastées : enthousiasme pour son potentiel démocratique, mais frustration liée au suivi des projets et au manque de clarté des sélections. Des recommandations incluent une meilleure gouvernance, plus de transparence et une inclusion élargie.

Remerciements aux co-auteurs : David Vigneron, Emmanuelle Lepeltier, Antoine Bézard

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Le risque de change est le danger financier lié aux variations des taux entre devises, affectant entreprises, investisseurs et particuliers dans leurs transactions internationales. Il peut impacter les revenus, les investissements ou les remboursements de prêts selon l'évolution des monnaies. On distingue le risque de transaction, de conversion et économique. Sa gestion repose sur des mécanismes internes (facturation, netting) ou externes (contrats à terme, options), avec un équilibre à trouver entre coût et protection.
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07:29
En 2025, l’actualité des entreprises européennes a été marquée par la publication des premiers rapports sur la durabilité. En effet, la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), relative à la publication de l’information extra-financière par les entreprises est entrée en vigueur en janvier 2024. La directive devrait concerner à terme près de 50 000 entreprises européennes. L’intégration des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la gestion des risques en entreprise a le potentiel de transformer les systèmes d’information de gestion des risques (SIGR) d’un outil de gestion réactif en une approche holistique proactive qui favorise une meilleure appréhension des risques. De l’efficacité des SIGR dépendra la pérennité des entreprises et leur résilience face aux chocs et aux ruptures.
AJILI BEN YOUSSEF Wissem - EM Normandie |
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Emerging technologies offer endless opportunities for businesses and consumers. However, they also pose challenges in terms of adoption and use. It is essential to find a balance between technological innovation and human interaction. Businesses also need to deal with the misuse of these technologies (e.g., misleading advertising) and ensure ethical use.
ZAMAN Mustafeed - EM Normandie |
03:57
Virtual influencers are 100% Computer Generated Influencers created by AI and 3D artists. These virtual influences can model, sing, and even interact with fans—without ever existing in real life. Despite the risks of virtual influencers (e.g., lack of authenticity, ethical and transparency concerns, etc.), they represent enormous opportunities for brands.
ZAMAN Mustafeed - EM Normandie |

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PAQUIER Marie Catherine - FNEGE |
EL EUCH MAALEJ Mariem - ESSCA |
DEPARIS Martine - FNEGE |
L’eau douce est une ressource de plus en plus rare, menacée par quatre grands défis. D’abord, un problème de quantité, lié à la croissance démographique et au changement climatique. Ensuite, un problème de qualité, à cause de la pollution généralisée des eaux. Vient ensuite une profonde inégalité d’accès, avec des milliards de personnes sans eau ni assainissement. Enfin, un problème de gouvernance, où les intérêts privés l’emportent souvent sur le bien commun.
PORCHER Simon - FNEGE |
Le budget participatif, né en 1989 à Porto Alegre, vise à associer les citoyens à la démocratie locale. Il s'est développé en France, passant de 5 expérimentations en 2014 à 440 en 2024. Il favorise l’implication citoyenne et le dialogue avec les élus dans la mise en œuvre de projets publics. Une étude exploratoire révèle des perceptions contrastées : enthousiasme pour son potentiel démocratique, mais frustration liée au suivi des projets et au manque de clarté des sélections. Des recommandations incluent une meilleure gouvernance, plus de transparence et une inclusion élargie.
CHASSY Angélique - EM Normandie |
La gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux désigne un mode de gestion des politiques publiques et des projets complexes qui repose sur l’articulation entre différents échelons de décision (local, régional, national, voire international) et la coopération entre une diversité d’acteurs publics, privés et citoyens. Contrairement aux modèles de gouvernance centralisés ou cloisonnés, cette approche reconnaît que les défis contemporains – comme la transition écologique ou la gestion des crises sociales – nécessitent une coordination entre plusieurs niveaux d’autorité et une implication active des parties prenantes. Inspirée de Duit et Galaz (2008), elle permet d’articuler des ressources et compétences variées pour répondre à des enjeux complexes. Selon Emerson, Nabatchi et Balogh (2011), elle s’appuie sur des processus et structures collaboratives impliquant divers acteurs au-delà des frontières institutionnelles et sectorielles. Cette gouvernance combine une coopération horizontale, entre organisations d’un même niveau, et verticale, entre différents échelons. Son objectif est de dépasser les logiques cloisonnées, favoriser l’innovation et mieux répondre aux besoins des citoyens.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |

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