Cette recherche vise à examiner comment les partenaires d’une joint-venture internationale (JVI) peuvent renforcer la résilience pour la gestion d’une crise institutionnelle. Elle s’appuie sur une étude de cas d’une JVI entre une multinationale française et un partenaire tunisien pendant « le printemps arabe ». Elle apporte deux contributions principales. Premièrement, elle montre que la création de structures ad hoc ; le renforcement de l’engagement des partenaires ; et l’émergence d’un leadership transitionnel constituent des mécanismes de gouvernance efficaces pour la gestion d’une crise institutionnelle. Deuxièmement, elle contribue à comprendre les conséquences du printemps arabe sur l’environnement des affaires et les institutions.
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Cette étude vise à comprendre un phénomène pris pour acquis dans les organisations : la sous-utilisation des outils de gestion. Nous nous intéressons à un outil de gestion en particulier, un progiciel de gestion de la relation client dont nous avons suivi l’implantation et les usages sur une période de 10 ans (2002-2012).
Nous nous appuyons sur les travaux de la théorie de l’Acteur-Réseau et plus particulièrement sur les concepts de script et d’intéressement pour identifier les racines de la sous-utilisation du CRM.
Nos résultats montrent que la sous-utilisation se fabrique. Elle se crée à partir de trois dynamiques d’intéressement : l’abandon d’intéressement des utilisateurs, l’anti-intéressement et un intéressement à court terme se transformant en désintéressement sur le long terme.
GRALL Bénédicte - LIRSA-CNAM |
- Recherche
- Contrôle de Gestion, Systèmes d'information, Transformation Digitale
