Cette recherche vise à examiner comment les partenaires d’une joint-venture internationale (JVI) peuvent renforcer la résilience pour la gestion d’une crise institutionnelle. Elle s’appuie sur une étude de cas d’une JVI entre une multinationale française et un partenaire tunisien pendant « le printemps arabe ». Elle apporte deux contributions principales. Premièrement, elle montre que la création de structures ad hoc ; le renforcement de l’engagement des partenaires ; et l’émergence d’un leadership transitionnel constituent des mécanismes de gouvernance efficaces pour la gestion d’une crise institutionnelle. Deuxièmement, elle contribue à comprendre les conséquences du printemps arabe sur l’environnement des affaires et les institutions.

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La problématique contemporaine du contrôle interne est celle de la qualité de son management. Certaines organisations souffrent d’un sous contrôle interne, qui ne permet pas de maîtriser les risques. D’autres, notamment dans le secteur public, d’un sur contrôle interne, dont la bureaucratie, l’excès de procédures, ou de leur utilisation déviante sont alors les symptômes. Ces défauts de management entraînant des coûts cachés gigantesques pouvant menacer la survie-développement de l’organisation. Quelles sont alors les clés d’un bon management du système de contrôle interne ? Il y en a deux essentielles :
- la qualité de l’identification des risques via une cartographie des risques pertinentes et stimulantes, pour laquelle l’IA et les coûts-performances peuvent aider ;
- la qualité de l’intégration des normes au sens large – celles imposées (comme les lois) ou celles créées (comme les procédures) pour maîtriser les risques – par le potentiel humain en charge de les faire vivre, et qui renvoie fondamentalement à l’humain et son comportement.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
- Dico du Management
- Comptabilité et Audit, Gouvernance, Théorie des Organisations