Cette étude explore les facteurs influençant les décisions d’achat des consommateurs de slow fashion, en se concentrant sur la relation entre les attributs des produits, la valeur perçue, le manque d’information, la confusion et le comportement des consommateurs (intention, report et abandon d’achat). Une enquête quantitative a été menée auprès de 323 consommateurs, et les données ont été analysées à l’aide de la méthode PLS-SEM. Les résultats montrent que la valeur perçue influence positivement l’intention d’achat. Cependant, seuls trois attributs de la slow fashion — localisme, équité et fonctionnalité — ont un impact significatif sur la valeur perçue. Le manque d’information a un effet négatif sur la valeur perçue et entraîne une confusion chez les consommateurs, ce qui peut conduire au report ou à l’abandon de l’achat. L’étude suggère que entreprises des produits slow fashion doivent mettre l’accent sur ces attributs clés et améliorer la communication pour réduire la confusion des consommateurs. Cette recherche contribue à la compréhension de l’influence des barrières externes, telles que le manque d’information, sur la consommation durable.

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Cette recherche vise à mieux comprendre : le contenu des échanges entre les membres afin de déchiffrer la nature de leur haine, la structure organisationnelle et sociale en place afin d'identifier les jeux d'influence et la force des liens entre les membres, ainsi que l'intensité de la haine des membres et les comportements correspondant à chaque niveau. Une approche netnographique a été mise en œuvre au sein de deux communautés virtuelles françaises anti-marques. Au total, 1 000 verbatims provenant de chaque communauté ont été analysés. Au-delà de la catégorisation des publications des membres en quatre catégories, basée sur les travaux de Fetscherin (2019) et Granovetter (1973), nous mettons en évidence, d'une part, un nouveau niveau de haine (haine figée) qui se traduit par des grognements silencieux et, d'autre part, que la force des liens sociaux dépend du secteur d'activité de la marque ciblée. L'intérêt fondamental de cette recherche réside dans sa capacité à démontrer que les communautés virtuelles anti-marques s'auto-organisent, développant une forme de propagande qui favorise la haine des membres envers la marque, mais aussi la solidarité entre eux pour compenser les défaillances de la marque. Par ailleurs, ces communautés pourraient agir comme des lanceurs d'alerte et appeler les pouvoirs publics à contraindre les entreprises à améliorer la qualité de leurs services.
BUFFAZ Pierre - EDC Business School |
- Recherche
- Marketing, Vente et Communication, Transformation Digitale
