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Quotas de genre au sein des conseils d’administration : les femmes peuvent-elles réellement améliorer la performance de l’entreprise
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Quotas de genre au sein des conseils d’administration : les femmes peuvent-elles réellement améliorer la performance de l’entreprise

L’objectif de notre article est d’étudier l’impact des quotas de genre sur la performance des entreprises. Nous considérons pour cela les lois imposant un quota de genre dans certains pays européens comme une expérience quasi naturelle. Les résultats de notre analyse empirique mettent en évidence que les quotas de genre réduisent le coût des fonds propres à court terme des entreprises, mais diminuent leur Tobin’s Q à long terme, tout en ayant un impact neutre sur leur rentabilité à court terme et à plus long terme. Notre analyse soutient également l’argument selon lequel les responsables politiques peuvent recourir à un dispositif de quotas pour favoriser la parité au sein des conseils d’administration sans générer d’effets négatifs sur la performance à court terme des entreprises.

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L’intelligence artificielle (IA) suscite des attentes inédites pour relever des défis majeurs d’intérêt général. Pourtant, malgré le progrès fulgurant des techniques d’IA, son adoption se heurte à l’incertitude sur ses effets et aux tensions qu’elle génère. Cette thèse explore les enjeux de l’IA d’intérêt général (IAIG) et de la dynamique complexe de son adoption, à travers deux études de cas en profondeur dont celle d’un modèle prédictif de la perte d’autonomie dans le logement social, analysé en immersion pendant six mois. Elle éclaire les mécanismes d’influence sociale, internes et externes, et les forces inertielles qui façonnent son adoption, ainsi que le rôle du management dans l’évolution des routines impactées par l’IA. Enfin, la proposition du concept intégrateur de l’efficience responsable de l’IAIG permet de formuler des recommandations pour accompagner cette dynamique complexe.
DUARTE Magalie - Burgundy School of Business |
Le "Grand Oral AEF info x Fnege", le podcast des dirigeants de l’enseignement supérieur de gestion, reçoit dans son 14e numéro le directeur général de BSB (Burgundy school of business), Stephan Bourcieu, l’un des dirigeants d’écoles de management les plus pérennes à son poste. Depuis bientôt 20 ans, Stephan Bourcieu fait la démonstration qu’une école de milieu de tableau, ancrée sur son territoire bourguignon, peut rester attractive, conquérir des marchés internationaux, et se projeter vers un campus flambant neuf à Lyon. Bernard Ramanantsoa, doyen émérite d’HEC, coanime cet épisode.
RAMANANTSOA Bernard - FNEGE |
PIOVEZAN Sarah - AEF Info |
BOURCIEU Stephan - Burgundy School of Business |
Le modèle de distance CAGE vise à aider les entreprises dans leur expansion internationale en prenant en compte quatre dimensions clés : la distance culturelle (C), la distance administrative (A), la distance géographique (G) et la distance économique (E). Ces dimensions permettent de comprendre et mesurer les similitudes et différences entre deux marchés ou pays, influençant ainsi les décisions stratégiques des organisations. Plus les distances sont importantes, plus la démarche d'internationalisation est complexe et risquée. Chaque secteur d'activité réagit différemment aux distances, avec des impacts spécifiques, par exemple l'industrie agro-alimentaire à la distance culturelle et l'industrie pharmaceutique à la distance administrative. Les entreprises doivent donc tenir compte de ces distances pour réussir dans leurs marchés internationaux.
DITTER Jean-Guillaume - Burgundy School of Business |
Nous étudions si la représentation des détenteurs d'obligations au sein des conseils d'administration peut être un mécanisme de discipline de marché efficace pour réduire le risque bancaire, en utilisant un ensemble de données unique combinant des informations sur les détenteurs d'obligations et les conseils d'administration des banques européennes cotées.
TRAN Phan Huy Hieu - Burgundy School of Business |

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L’ouvrage « S’organiser pour affronter l’incertain au sein des hôpitaux », aux éditions Berger-Levrault, analyse les pratiques des CHU de la région Auvergne-Rhône-Alpes durant la crise Covid-19. Il montre qu’en 2020, les hôpitaux sont devenus des organisations à haute fiabilité dans des circonstances inédites. La démocratie en santé a toutefois été négligée en dépit des attentes des patients et des représentants des usagers. Les méthodes de travail imposées par la tutelle et suggérées par l’OMS n’ont pas été très efficaces, notamment parce qu’ils sont plus adaptés pour faire face aux risques que pour appréhender l’incertitude. Nous proposons donc 4 axes de travail : 1) faire des hôpitaux des bureaucraties-flexibles pour garantir décentralisation, bricolage et pratiques adéquates ; 2) renforcer le pouvoir d’agir des usagers, notamment grâce à l’articulation des résultats quantitatifs livrés par les recueils de données nationaux et obligatoires, à une analyse qualitative du vécu des patients au sein de chaque hôpital, pour obtenir des données réalistes ; 3) adapter chaque outil de gestion à la situation car tous les contextes sont différents, et rien ne garantit que les solutions du passé seront en adéquation avec le contexte de la prochaine crise ; 4) pérenniser le bricolage et apprendre à bricoler grâce aux exercices de simulation. Pourquoi ne pas ancrer de nouvelles manières de penser et agir puisque précisément, notre avenir n’est qu’incertitude ? Projet de recherche COvid Pandemic Institutional maNaGement (COPING) financé par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) du Ministère de la Santé ; piloté par les Hospices Civils de Lyon (HCL) et réalisé grâce à un consortium réunissant l’équipe de recherche Reshape (U1290) Inserm Université Lyon 1, la Public Factory de Sciences Po Lyon, le Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam) à Paris et son laboratoire Lirsa (EA4603), l’université Lyon 3 avec l’Institut de Formation et de Recherche sur les Organisations Sanitaires et Sociales (Ifross), le Centre de recherche en Droit et Management des services de santé (Crdms), le laboratoire Magellan (EA 3713), ainsi que France Asso Santé. Sandra Bertézène, Professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire de Gestion des services de santé, Paris. Jean-Baptiste Capgras, Maître de Conférences en sciences de gestion, Directeur de l’Ifross, Université Lyon 3. Hervé Cazeneuve, Ingénieur de recherche en sociologie, Ifross, Université Lyon 3. Philippe Michel, Professeur des Universités - Praticien Hospitalier, Université Lyon 1, Directeur Qualité, usagers et santé populationnelle des Hospices Civils de Lyon. Christophe Pascal, Professeur des Universités en sciences de gestion, Ifross, Université Lyon 3. David Vallat, Professeur des Universités en sciences de gestion, Sciences Po Lyon.
BERTEZENE Sandra - LIRSA-CNAM |
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Les conséquences économiques et financières du changement climatique sont de plus en plus importantes. Les variations de l’indice environnemental, social et de gouvernance (ESG) ont-elles un impact sur les marchés financiers, et lequel ? En quoi l’IA peut-elle améliorer la lecture et l’anticipation de ces impacts ?
PILLOT Julien - OMNES Education |
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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |

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