FNEGE MEDIAS

Épisodes du podcast

Ce cas est un exercice d'analyse de "gestion de crise" centré sur les dimensions humaines et managériales des défis organisationnels. Il permet d’introduire un statut spécifique de société : la SCOP. L'histoire centenaire de Duralex, fleuron de l'industrie verrière française, véritable success story, offre un terrain d'étude pertinent pour examiner comment les enjeux de ressources humaines et de management sont au cœur de la capacité d'une entreprise à traverser des crises et à se transformer. Ce cas met en lumière comment les décisions managériales et les pratiques RH peuvent soit exacerber les crises, soit contribuer à les surmonter. Il souligne l'importance cruciale du facteur humain dans la gestion du changement et la pérennité de l'entreprise. En découvrant les différentes phases de l'histoire de Duralex, de son âge d'or à ses périodes de turbulence, jusqu'à sa récente transformation en SCOP, les étudiants découvriront les multiples facettes du management en situation de crise. Ils seront invités à réfléchir sur les compétences de leadership nécessaires pour naviguer dans des environnements incertains et sur les stratégies RH permettant de maintenir la cohésion et la performance d'une organisation en pleine mutation.
DIARD Caroline - TBS Education |
MEIER Olivier - Université Paris Est IUTSF Sénart |
L’Anthropocène désigne une ère où les activités humaines altèrent profondément les équilibres de la planète, compromettant la vie sur Terre. Face à cette réalité, les entreprises doivent revoir urgemment leurs stratégies en intégrant les données biophysiques et climatiques. Pourtant, nombre d’entre elles continuent d’ignorer ces sciences, basant leurs plans sur des projections économiques déconnectées des contraintes écologiques. Ce décalage aggrave les déséquilibres planétaires, et ne plus intégrer les limites de la Terre relève désormais de l’inconscience stratégique.
GAUTHIER Thomas - emlyon business school |
La disparition annoncée des cookies tiers dans les navigateurs, initialement prévue pour 2024 puis repoussée par Google, marque un tournant dans l’écosystème publicitaire numérique. Cette recherche explore les alternatives envisagées par les acteurs du secteur face à ce bouleversement : exploitation des données first-party, ciblage contextuel, identifiants universels ou encore recours aux solutions comme Privacy Sandbox. À travers une démarche qualitative combinant des entretiens semi-directifs et un focus group réunissant des professionnels du secteur, nous analysons les stratégies déployées et leurs implications. L’enjeu est à la fois managérial, puisqu’il faut repenser les modèles de collecte et d’activation de la donnée, et sociétal, avec une attente croissante de respect de la vie privée. Cette transition, bien qu’incertaine dans son calendrier, impose déjà des adaptations majeures.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
EL HANA Nadr - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette vidéo présente une recherche sur l’impact de la phase de préparation dans les jeux sérieux en management. En s’appuyant sur une étude menée auprès de 542 étudiants, elle montre que la cohésion d’équipe et l’organisation préalable améliorent l’expérience de jeu et les résultats. Cette vidéo insiste sur l’importance du cadrage pédagogique avant le lancement d’un jeu, et propose des recommandations concrètes pour les enseignants.
BRASSIER Pascal - FNEGE |
FAVRE-BONTE Véronique - FNEGE |
La gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux désigne un mode de gestion des politiques publiques et des projets complexes qui repose sur l’articulation entre différents échelons de décision (local, régional, national, voire international) et la coopération entre une diversité d’acteurs publics, privés et citoyens. Contrairement aux modèles de gouvernance centralisés ou cloisonnés, cette approche reconnaît que les défis contemporains – comme la transition écologique ou la gestion des crises sociales – nécessitent une coordination entre plusieurs niveaux d’autorité et une implication active des parties prenantes. Inspirée de Duit et Galaz (2008), elle permet d’articuler des ressources et compétences variées pour répondre à des enjeux complexes. Selon Emerson, Nabatchi et Balogh (2011), elle s’appuie sur des processus et structures collaboratives impliquant divers acteurs au-delà des frontières institutionnelles et sectorielles. Cette gouvernance combine une coopération horizontale, entre organisations d’un même niveau, et verticale, entre différents échelons. Son objectif est de dépasser les logiques cloisonnées, favoriser l’innovation et mieux répondre aux besoins des citoyens.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
L’innovation publique collaborative désigne une approche de l’innovation dans le secteur public qui repose sur la coopération entre une diversité d’acteurs : administrations, citoyens, entreprises, associations et collectivités. L’innovation publique collaborative repose sur deux approches complémentaires : une dynamique top-down, où l’innovation est structurée et encadrée par des institutions et une dynamique bottom-up, où l’innovation émerge du terrain grâce aux agents publics et citoyens. Elle s’appuie sur quatre fondamentaux : des objectifs communs, une vision partagée, la création de connaissances sociales et une gouvernance multi-acteurs et multi-niveaux. L’innovation publique collaborative crée de la valeur publique, reposant sur le leadership de certains acteurs, le dépassement des frontières organisationnelles et l’adaptation des services publics aux besoins réels des usagers.
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
Face à la complexité des enjeux sociétaux, les politiques publiques innovantes peinent à se déployer localement. Pour répondre à ce paradoxe, notre travail cherche à déterminer les pratiques institutionnelles “piliers” pour disséminer une politique publique sociale innovante. Cet article se situe dans la lignée de l’innovation publique et du post New Public Management. Il s’inspire des recherches sur les collaborations écosystémiques dans le secteur public complétées par le cadre théorique du travail institutionnel qui met en évidence les pratiques de collaboration pour l’innovation mises en œuvre par les différentes parties prenantes. Nous avons mené pendant 2 ans une étude de cas longitudinale d’un projet multi-acteurs et multiniveaux qui déploie dans un territoire rural la politique nationale de lutte contre les violences intra familiales. Notre recherche met en évidence une mobilisation différenciée des leviers et des pratiques institutionnelles en fonction du type d’acteurs et de leur position dans l’échelle territoriale. Elle pointe en creux l’impensé concernant certains acteurs aux frontières.
RIVAL Madina - LIRSA-CNAM |
MICHELIN Émilie - LIRSA-CNAM |
BERTHINIER-PONCET Anne - LIRSA-CNAM |
La confusion du consommateur désigne un état d’incertitude cognitive qui perturbe la prise de décision d’achat. Elle peut être causée par une surcharge d’informations, un manque de clarté ou des messages ambigus. Ce phénomène entraîne des réactions cognitives, affectives et comportementales, telles que le stress, la frustration, le report ou l’abandon d’achat. Il a aussi des effets négatifs sur la satisfaction, la fidélité et la performance marketing. Pour y remédier, les entreprises doivent clarifier leurs offres et simplifier leur communication.
BENHISSI Maali - EDC Business School |
Alors que l’émotion suscitée dans le milieu de l’enseignement supérieur et de la recherche par la sortie du livre "Le Cube", de Claire Marchal, est retombée, et que deux propositions de loi continuent de porter le sujet de la régulation du privé lucratif dans le débat, "Le Grand Oral AEF info x Fnege" reçoit José Milano, PDG du groupe Omnes Education. À ses yeux, le secteur a besoin d’une "plus forte régulation", c’est-à-dire "des règles claires qui sont contrôlées", et doit aussi "mieux regarder les taux d’insertion professionnelle", comme le fait InserSup via la Déclaration sociale nominative, mais "jusqu’au bout" et "pour tout le monde".
CABY Jérôme - IAE Paris-Sorbonne Business School |
MILANO José - OMNES Education |
PIOVEZAN Sarah - FNEGE |
L’ouvrage "Contrôle de Gestion et Créativité" explore l'équilibre essentiel entre contrôle de gestion et créativité, nécessaire pour l’innovation. Dans un contexte où 90 % des managers affirment l'importance de l'innovation mais où 75 % se disent insatisfaits des processus actuels, l'ouvrage questionne comment le contrôle peut soit structurer soit limiter la créativité des collaborateurs. L'étude examine divers types d’organisations, des entreprises classiques aux structures de l’économie sociale et solidaire, en montrant comment elles adaptent leurs pratiques de gestion pour favoriser un environnement propice à l'innovation. Les conclusions principales soulignent le rôle des organisations, l’acceptation d’un déséquilibre entre contrôle et créativité, ainsi que le rôle de médiateur des dirigeants, crucial pour transformer le contrôle en soutien à la créativité.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |