FNEGE MEDIAS

Épisodes du podcast

Les transformations qui traversent le monde du travail sont multiples : numériques, écologiques, économiques, sanitaires ou encore géopolitique. Quel rapport entretiennent en 2023 les salariés français à leur travail et à ces transformations ? C’est à cette question que se sont intéressés le «HRM Transformations Lab» et la chaire « Inventivités Digitales » d’Institut Mines-Télécom Business School. Ils ont conduit une étude composée de 74 questions sur un échantillon d’un peu plus de 1 000 salariés français. Cette étude montre : 1. Des salariés positifs, quand ils ne sont pas très positifs, quand ils s’expriment sur leur travail, 2. Des salariés inquiets, pour ne pas dire très inquiets, quant aux transformations en cours, à l’exception de la transformation digitale prise dans son ensemble. Auteurs : Emmanuel Baudoin, Flavien Bazenet, Olivier Ségard.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
BAZENET Flavien - IMT Business School |
SEGARD Olivier - IMT Business School |
Un peu plus de 9 salariés sur 10, 91,5% précisément, indiquent avoir recours au numérique pour réaliser la totalité ou une partie de leurs tâches au travail. S’il fallait encore s’en convaincre, le numérique est incontournable dans le quotidien des salariés. Mais quel rapport ont ces derniers à cette transformation numérique, comprise dans sa globalité ? Le HRM Transformations Lab d’Institut Mines-Télécom Business School, avec le soutien de la chaire « Inventivités digitales », du CFA EVE, du groupe OpenSourcing et de l’ANDRH Essonne a conduit trois études sur un échantillon représentatif d’un peu plus de 1 000 salariés français, en 2016, 2018 et 2023. Ces études montrent : 1. Un rapport global des salariés au numérique positif, 2. Le développement de pratiques numériques autonomes par l’existence de figure comme le salarié Self-RH et le salarié agile.
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
Le Phishing ou en français « hameçonnage » est une technique de fraude informatique mise en place par les cybercriminels qui consiste à se faire passer pour une entité de confiance comme un site de commerce, une banque ou un réseau social afin de récupérer des informations sensibles comme des mots de passe, des données personnelles ou des identifiants bancaires. C'est une menace majeure dans le domaine de la cybersécurité.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |
L'obsolescence programmée est une stratégie commerciale mise en œuvre par certaines marques afin de réduire intentionnellement la durée de vie des produits et ainsi encourager la fréquence de leur remplacement.
BOUCHER Ronald - ISTEC Business School |
Le content shock ou en français le « choc de contenus » est un concept « pessimiste » théorisé par le spécialiste en marketing Mark Schaefer en 2014. Le content shock se définit comme le moment où la quantité de contenu produit dépasse la capacité des individus à le consommer et surtout à l'assimiler. Dans le cadre d'une stratégie de Content Marketing, la sur-présence d'une marque auprès du consommateur par une surabondance de contenus peut engendrer une « fatigue publicitaire » et dégrader l'image de la marque auprès de sa cible.
BOUCHER PELLEGRIN Estelle - Montpellier Management |
La conversion, essentielle en marketing digital, correspond à l'action d'un visiteur accomplissant un objectif clé, comme un achat ou une inscription. Trois éléments sont fondamentaux pour maximiser les conversions : une expérience utilisateur optimisée, avec un site rapide et intuitif comme Amazon; des messages pertinents et personnalisés, soutenus par des pages claires et des appels à l'action efficaces; et enfin, la confiance, renforcée par des avis clients ou des garanties. Des exemples comme Spotify, Booking.com ou Netflix montrent comment simplifier le parcours client ou créer un sentiment d'urgence peut transformer des visiteurs en clients fidèles. Les outils digitaux, tels que les tests A/B ou les heatmans, facilitent ces optimisations. Avec l'intelligence artificielle, des entreprises comme Google et IBM Watson personnalisent encore davantage les expériences, augmentant les taux de conversion. La conversion, bien plus qu'un indicateur, est désormais une méthode clé pour transformer une intention en action concrète.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Le Growth Hacking est une méthode centrée sur la croissance rapide des entreprises combinant marketing, innovation et expérimentation agile. Popularisé par Sean Ellis en 2010, il repose sur cinq étapes clés du parcours client : Acquisition, Activation, Rétention, Revenus et Recommandations. Des entreprises comme Airbnb, Revolut ou Spotify utilisent cette approche pour attirer, fidéliser et transformer leurs utilisateurs en ambassadeurs. Avec l'intelligence artificielle, le Growth. Hacking évolue, s'appuyant sur des outils innovants pour optimiser le ciblage, automatiser les tâches et maximiser le retour sur investissement. Cette méthodologie, créative et data-driven, est devenue essentielle pour les entreprises cherchant à accélérer leur croissance.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
L'inbound marketing est une stratégie qui attire les consommateurs grâce à des contenus pertinents et non intrusifs, au lieu de les solliciter via des publicités agressives. Popularisée par HubSpot en 2006, cette méthode repose sur trois étapes clés : attirer des visiteurs avec des contenus de qualité, engager ces visiteurs grâce à des interactions personnalisées et fidéliser les clients en les transformant en ambassadeurs. Elle utilise des techniques comme le référencement naturel ou SEO, l'automatisation des emails et les landing pages. L'intelligence artificielle renforce son efficacité en rendant les campagnes plus personnalisées et attractives. Cette stratégie durable place le consommateur au centre des actions marketing, tout en offrant aux entreprises un levier puissant pour développer des relations solides et pérennes.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Notre étude examine si les entreprises familiales émettent moins de carbone que les entreprises non familiales et comment l'hétérogénéité au sein des entreprises familiales affecte leurs émissions de carbone. En utilisant un échantillon de 308 sociétés françaises cotées dans l'indice CAC-All Shares de 2002 à 2020, nous constatons que les entreprises familiales sont plus susceptibles de réduire leur empreinte carbone que les entreprises non familiales. Cependant, le comportement carbone des entreprises familiales n'est pas homogène. L'éponymie familiale influence négativement les émissions de carbone. Étonnamment, l'effet du stade générationnel familial est positif, suggérant que les entreprises familiales des premières générations sont plus vertueuses que celles des générations suivantes. Des tests supplémentaires démontrent que la présence des fondateurs en tant que PDG ou président de conseil d'administration est associée à la réduction des émissions carbone. Nous montrons également que l'innovation verte, la présence de l'entreprise dans un secteur polluant, 1'Accord de Paris et la loi sur la transition énergétique en 2015 ont renforcé les réductions d'émissions des entreprises familiales. Enfin, nous soutenons que l'engagement à réduire les émissions de carbone est un facteur d'augmentation de la valeur des entreprises familiales.
DEPOERS Florence - FNEGE |
LAKHAL Faten - FNEGE |
L'entrepreneuriat à impact associe performance économique et contribution positive au bien commun en intégrant une mission sociale ou écologique dès sa création. Ces entreprises répondent à des défis globaux grâce à une mission claire, un modèle économique durable, et une évaluation transparente de leur impact. Ce modèle attire des investisseurs et démontre sa résilience face aux crises. L'entrepreneuriat à impact incarne une nouvelle vision de l'entreprise, où durabilité et performance coexistent.
GHAMGUI Nizar - EM Normandie |