Qu’est-ce que le déterminisme technologique ?

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Le déterminisme technologique en Management des Systèmes d’Information est une perspective née dans les années 1970 qui considère qu’à une technologie correspond une structure organisationnelle, c’est-à-dire que la technologie influence directement et de façon déterminée la structure. Cette perspective est aujourd’hui nuancée : la technologie n’est pas neutre et a des effets sur l’organisation mais elle ne peut pas à elle seule conduire à une organisation donnée.

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La dette technique est une problématique de management et de gouvernance du système d’information. Elle se manifeste lorsque l’infrastructure logicielle et/ou matérielle du SI cumule des retards en termes de mise à jour et de mise en conformité. C’est une métaphore empruntée à la terminologie financière pour désigner ces tâches différées de maintenance dont l’accumulation au fil du temps peuvent handicaper fortement son évolution.
ASSAR Saïd - IMT Business School |
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Jusqu’à l’émergence du réseau internet à la fin des années 90, l’impact spécifiques des technologies de l’information sur les institutions publiques avait été peu étudié dans le domaine des systèmes d’information de management. Le concept d’e-gouvernement émerge en même temps que l’e-commerce et correspond à l’exploitation des technologies numériques pour améliorer le fonctionnement de l’état dans une logique de réforme et d’optimisation, ainsi que l’ouverture d’un nouveau champ démocratique d’échange et de participation citoyenne. Il soulève des questionnements et de problématiques spécifiques dans une perspective multidisciplinaire où les technologies du numériques, le management, le droit et les sciences politiques se croisent.
ASSAR Saïd - IMT Business School |
03:52
La théorie de la vision organisante est une théorie développée par Swanson et Ramiller en 1997 dans un article paru dans Organization Science et intitulé « The organizing vision in information systems innovation ». Elle explique pourquoi il est rationnel que les entreprises adoptent des technologies de l’information émergentes qui ne sont pas toujours efficaces.
DUDEZERT Aurélie - IMT Business School |
04:38
Le Management des Connaissances est une pratique managériale qui s’est structurée à partir de la fin des années 1990. Il vise à protéger l’entreprise contre les risques de pertes de connaissances préjudiciables à la durabilité de son activité mais aussi à encourager le développement de nouvelles connaissances pour soutenir l’innovation.
DUDEZERT Aurélie - IMT Business School |

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Le terme bureaucratie est devenu assez péjoratif, mais on retrouve ses principes derrière d’autres intitulés : démarche qualité, reengineering, workflow et la bureaucratie se cache derrière les progiciels de gestion, la formation des salariés et d’autres démarches qui visent à standardiser les procédés de travail.
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Si on combine ces différentes dimensions on voit derrière l’autonomie apparaitre une façon de penser le travail un peu différent du travail subordonné ou du travail « facteur de production ». Entre travail prescrit et travail réel, entre autonomie conquise et autonomie requise, entre liberté et contraintes sociales, on voit émerger une nouvelle façon de penser le management : sortir de la contrainte pour laisser les salarier proposer des actions tant que leurs propositions sont créatrices de valeur pour l’organisation. Il s’agit finalement de développer et de capter leur expertise pour l’intérêt de l’organisation tout en accompagnant leur émancipation qui pourrait apparaitre comme la finalité ultime du travail ?
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |
L'IA frugale est une approche visant à développer des solutions d'intelligence artificielle tout en minimisant l'utilisation des ressources. Selon une étude de l'Agence Internationale de l'Énergie (IEA), la consommation électrique des centres de données pourrait dépasser 1 000 térawattheures d'ici 2026, doublant ainsi leur consommation actuelle. Les modèles d'IA, comme ChatGPT, consomment beaucoup d'énergie, avec une requête pouvant utiliser jusqu'à dix fois plus d'électricité qu'une recherche Google classique. Pour contrer cela, l'IA frugale propose des solutions telles que l'edge computing, qui décentralise le traitement des données, et le transfer learning, qui réutilise des modèles existants pour réduire la consommation énergétique. De plus, l'A frugale intègre une réflexion éthique, en évaluant la nécessité et l'impact des usages de l'A, afin de favoriser des technologies durables et responsables. Adopter une IA frugale est essentiel pour rendre l'intelligence artificielle plus écologique, accessible et éthique, tout en répondant aux défis énergétiques posés par l'expansion des centres de données.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
Le baromètre de l'A analyse l'intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises françaises et britanniques et son impact sur la durabilité. Basé sur les réponses de plus de 400 responsables informatiques, il révèle que, malgré les avantages perçus en termes de productivité et de réduction des coûts, des obstacles persistent tels que des contraintes financières et un manque de personnel qualifié. Les entreprises sous-estiment souvent les défis liés aux biais des systèmes d'lA et à la nécessité d'un contrôle humain. Les entreprises britanniques, adoptant une approche "test and learn", semblent plus avancées. Un besoin accru de compétences en lA, en gouvernance des données et en gestion des risques éthiques est identifié. Les entreprises reconnaissent l'importance de l'IA pour l'avenir, mais doivent intégrer pleinement les considérations éthiques et durables dans leurs stratégies.
GLAVAS Dejan - ESSCA |

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