Manager les formation-emploi pour développer l’implication : le cas du modèle canadien d’éducation coopérative

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Dans une économie de la connaissance, le besoin en personnes à haut niveau de formation se fait croissant pour les organisations, qui recherchent pour leurs équipes des individus diplômés et compétents, avec une ou plusieurs expériences de travail. Rares cependant sont les nouveaux venus correspondant à ces attentes dès le premier pas posé dans l’organisation. Il existe néanmoins des dispositifs, les formations-emplois, qui permettent de former de manières théorique et pratique les individus, par une alternance entre formation en école et en entreprise. Les objectifs de cet article demeurent de comprendre comment et envers quelles cibles organisationnelles les individus s’impliquent au sein du système de formation-emploi canadien d’éducation coopérative en fonction de trois variables de contrôle (sexe, durée de l’expérience, taille de l’organisation d’accueil) et de proposer des pratiques de gestion susceptibles de promouvoir ces liens.

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L’intrapreneuriat, apparu dans les années 1980, permet aux grandes entreprises d’innover et de rester compétitives. Il offre aux entreprises plus de flexibilité et favorise des stratégies novatrices, tandis que les intrapreneurs bénéficient d’une autonomie accrue. Cependant, il implique des changements organisationnels et une évolution de la culture d’entreprise. L’intrapreneuriat est aussi un levier pour la décarbonation, nécessitant de nouveaux business models et investissements à court terme pour des bénéfices à long terme. Des entreprises comme Renault et L’Oréal adoptent cette approche via des partenariats et des structures dédiées. Vinci, avec sa plateforme Leonard, soutient des projets internes et des start-ups externes pour accélérer la transition écologique et l’innovation.
LEGER-JARNIOU Catherine - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
07:26
Marketing seems to be slow to fully recognize its role, place and responsibility in changes in climate, biodiversity and resources. This reluctance can be attributed, at least in part, to the implicit assumptions of sustainable marketing, which tend to minimize the scale of the paradigm shifts needed to remain hopeful of a habitable planet. Consequently, the dominant approaches to “sustainable marketing” find it difficult to question the fundamental principles and ideological foundations of the market system. This is why we are calling for radical changes in marketing research in order to envisage a truly sustainable future. We are therefore formulating a program based on five proposals with the aim of inviting profound transformations in the discipline.
ARNOULD Eric - FNEGE |
03:41
La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la neutralité carbone en 2050 et une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030, imposant aux entreprises de revoir leurs pratiques. Tous les entrepreneurs doivent intégrer ces enjeux pour se conformer aux normes, innover, financer leurs projets, améliorer leur image et optimiser leurs coûts. L’ouvrage *Entrepreneuriat* (FNEGE Management décarboné, EMS, 2024) propose un cadre théorique et pratique pour initier les étudiants à l’entrepreneuriat décarboné. Structuré en deux parties, il aborde les bases de l’entrepreneuriat, l’impact de l’écosystème, le financement, la création, la reprise et l’intrapreneuriat, avec études de cas, exercices et QCM.
LAMETA Nathalie - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
04:12
Le diagnostic stratégique constitue un préalable fondamental à la conception de sa stratégie, son « bâton de pèlerin », au travers notamment d’outils comme la matrice SWOT ou le modèle des cinq forces de Porter. Néanmoins, ils poursuivent avant tout un objectif de compétitivité économique et éludent les questions sociales, sociétales et environnementales, alors que les premiers effets de la crise écologique ont commencé à se faire ressentir. Se pose donc la question de la pertinence des outils de diagnostic stratégique ou, au moins, s’il ne conviendrait pas de les enrichir afin d’incorporer des parties prenantes étendues à la société civile et à l’environnement. Nous nous sommes ainsi intéressés à trois voies d’incorporation de ces parties prenantes externes. Nous avons ainsi discuté la pertinence de généraliser la mise en œuvre de stratégies de RSE, d’encourager l’inscription des entreprises comme sociétés à mission, voire l’adoption de statuts relevant de l’Économie Sociale et Solidaire. Chacune ayant ses avantages mais aussi ses limites, nous concluons à l’intérêt de les mobiliser de manière complémentaire.
MULLER Paul - FNEGE |

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L’actionnariat salarié désigne la détention d’actions d’une entreprise par ses salariés. Très répandu en France, il concerne plus de 3 millions de salariés, qui détiennent en moyenne 3,9 % du capital des entreprises du CAC40, mais reste rare dans les PME (1 sur 100). Accessible à tous les salariés, il bénéficie d’avantages fiscaux depuis les années 60 et d’un consensus politique. Toutefois, il englobe des réalités variées selon la taille de l’entreprise, le pourcentage du capital détenu, et la répartition des actions entre salariés. Aux États-Unis, la recherche a majoritairement étudié des PME où les salariés possèdent 30 % du capital, montrant des bénéfices comme une meilleure performance, une implication accrue des salariés, et une attractivité renforcée. L’actionnariat salarié a été pensé dès ses origines comme un moyen d’harmoniser les relations entre capital et travail, son impact réel dépendant de sa mise en œuvre équitable.
AUBERT Nicolas - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
Appliqué au management des organisations, le management symbiotique, pris dans une acception large, peut-être définit comme une association, qui tend à être durable et mutuellement bénéfique, entre et, au sein, d’un groupe d’individu avec leurs différents environnements. Ces environnements recouvrent notamment les environnements écologiques, sociaux, économiques, culturels et numériques.
AKAMBI Boladé - FNEGE |
BAUDOIN Emmanuel - IMT Business School |
Le capital humain regroupe l’éducation, les expériences, compétences, connaissances et la santé mentales d’une personne.
BACHA Eliane - SKEMA Business School |
La diversité en entreprise consiste à réunir des employés aux profils variés, favorisant la créativité, productivité, le bien-être et la performance organisationnelle. Elle offre de nombreux avantages tels que l’échange d’idées, l’accès à de nouveaux marchés et une meilleure image, mais nécessite une attentivité des managers pour prévenir malentendus et conflits.
BACHA Eliane - SKEMA Business School |

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