Le management réhumanisé : au-delà du manuel de recettes

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Prix FNEGE du meilleur ouvrage de management 2018

Le management n’est pas que techniques de gestion : c’est un métier, une discipline et une pratique porteuse d’une idéologie. Le travail de manager nécessite de composer avec un environnement complexe et imprévisible, qui exige réactivité, responsabilité et réflexivité. Pour outiller au mieux le futur gestionnaire à développer sa pensée critique, Le management réhumanisé est consacré à l’analyse et la compréhension du travail de manager.
Sur la base des fondements historiques, théoriques et critiques, ce manuel réflexif aborde les composantes classiques du métier de manager (la décision et la direction, la pensée et la pratique stratégiques, l’organisation et le contrôle), le système de gouvernance et l’approche managériale d’une organisation. Ensuite, il définit, au coeur des enjeux et des débats actuels, des pratiques de management inspirantes pouvant servir d’assise à un management réhumanisé qui amène à repenser notre rapport au travail, à la richesse, au collectif et à la nature, et qui conduit à un meilleur équilibre dans nos sociétés.

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Le rapport pour la FNEGE sur le "Devenir des docteurs en management en France" révèle des points clés sur la mobilité géographique des docteurs en gestion. Il montre par exemple qu’un tiers des docteurs trouvent un poste dans leur ville de soutenance, et qu’au total, les deux tiers s'établissent à moins de 250 km de leur lieu de thèse. A l’international, il montre l’existence d’un axe de mobilité entre la France et les pays du Maghreb, reflétant des liens historiques forts avec les universités françaises. Le rapport révèle aussi une attente moyenne de 1,43 années pour décrocher ce premier poste, différente selon les sous-disciplines de gestion. Découvrez dans cette vidéo un focus sur les aspects de mobilité, et les autres aspects en lisant le rapport !
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
GAILLARD Hugo - FNEGE |
03:15
Le rapport sur le Devenir des docteurs en Management de la FNEGE les tendances actuelles de la thèse en management à partir des données de l’Observatoire des thèses en sciences de gestion et management et de plusieurs collectes complémentaires. Il met en lumière des évolutions majeures telles que le partenariat entre les écoles et les universités, la progression de l’anglicisation, et le renforcement de la thèse sur essai. Il passe également en revue quelques tendances en matière de mobilité nécessaire et de durée moyenne d’accès au premier poste académique. En complétant les résultats par des encadrés d’experts, ce travail aboutit à des recommandations, notamment une plus grande sensibilisation aux choix du format et de langue des thèses, souvent opérés en début de parcours, le renforcement des formations pour les doctorantes et doctorants dans la valorisation de leur travail de recherche, la nécessité d’approfondir la compréhension des finalités de la thèse en management, et la création de postes supplémentaires, en particulier dans le secteur public, pour répondre à la croissance des effectifs étudiants et soutenir la structuration de notre discipline.
GAILLARD Hugo - FNEGE |
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
03:05
Le monde du travail se structure autour de deux façons de penser le travail et son organisation : le travail moderne, qui renvoie à l’organisation classique du travail, telle que définie durant l’ère industrielle et le travail expressif, qui est traditionnellement celui des artistes, des écrivains et des scientifiques. Le travail moderne est encore aujourd’hui le paradigme dominant, notamment avec le prédominance du salariat dans le monde du travail. Cependant, le travail expressif s’est développé depuis la fin des années 1990, notamment avec l’émergence d’une classe de travailleurs créatifs. C’est celle qui peuple aujourd’hui les startups, les espaces de coworking et encore les réseaux sociaux.
HUSSENOT Anthony - FNEGE |
03:48
Dans le champ de la consommation, la sobriété se définit comme « un changement volontaire vers un style de vie qui a moins d’impact environnemental . Aussi désirable soit-elle sur le long terme, elle peut provoquer à court terme une contraction des ventes et une baisse de revenu des entreprises. Aussi, est-il concevable qu’une entreprise porte dans la durée un discours visant à encourager la sobriété des consommateurs ? Si la plupart des entreprises communiquent activement sur leurs actions RSE, peu franchissent ce cap. S’appuyant sur des modes de gouvernance protégeant leur indépendance, elles sont fondées par des militants qui utilisent leur entreprise pour porter un discours alternatif sur la déconsommation.
BERTRANDIAS Laurent - TBS Education |

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Ce numéro double de la revue Entreprendre & Innover montre comment l’entrepreneuriat de territoire – à savoir des dynamiques entrepreneuriales portées par les acteurs locaux et pour leur territoire – permet d’adresser les enjeux d’un développement local soutenable. Une douzaine de cas différents par les échelles territoriales et les enjeux adressés, permettent de saisir la façon dont (1) les acteurs du territoire, individus, privés, publics ou associatifs, peuvent s’engager dans des actions locales, (2) comment se créer des dynamiques de coopération entre acteurs, et (3) l’apparition de pratiques d’accompagnement des acteurs locaux, via des actions sur la gouvernance, la création de structures ad hoc, ou de dispositifs d’accompagnement. Un état des lieux de l’entrepreneuriat de territoire en ressort, qui permet d’en cerner les leviers, ainsi que les difficultés et écueils à éviter.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne |
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
The paper explores how sanctions affect international business (IB) and how firms respond to sanctions. We propose that firms’ reactions to sanctions can be analyzed through the lenses of leading IB theories, including institutions-based view and resource-based view. We argue that IB scholars can go beyond existing approaches to explain how firms act when facing sanctions. Moreover, we suggest that studies of firms facing sanctions help to reassess some of the assumptions underlying the prevailing theoretical explanations. We contribute with systematic view on strategy options that international and domestic firms may implement when faced with sanctions.
PANIBRATOV Andrei - EMLV |
La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d’un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l’argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d’actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |

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