Systèmes d’information

Épisodes du podcast

Our research investigates how management interventions can facilitate user adaptation to new information technology across implementation stages and usage contexts. Drawing on the Coping Model of User Adaptation, we propose a 2×2 coping framework, showing that tailored interventions—such as training, user participation, feedback handling, and change fairness—differently shape users’ beliefs (perceived usefulness and ease of use) and coping mechanisms. Empirical studies in both mandatory (police officers) and voluntary (university students) settings confirm that communal coping dominates in mandatory contexts while individual coping prevails in voluntary ones. Pre-implementation beliefs strongly influence post-implementation perceptions, and deep usage significantly enhances user performance and satisfaction. The study offers theoretical insights into adaptive processes and practical guidance for managers aiming to improve IT implementation success.
YU Nadia-Yin - NEOMA Business School |
Cette recherche analyse la transformation digitale des entreprises industrielles sur le temps long, en s’appuyant sur le cas de l’industrie automobile. Elle montre que la digitalisation, amorcée depuis plusieurs décennies, s’inscrit dans une dynamique historique complexe. L’étude adopte une approche systémique et prospective, révélant six grandes périodes de co-évolution technologique. Elle souligne que la transformation digitale est à la fois continue et marquée par des ruptures, influencée par l’articulation produit-service-processus. L’ouvrage invite à repenser les stratégies digitales avec une approche intégrative, multidimensionnelle et interdisciplinaire, en valorisant l’expérience passée pour mieux accompagner les mutations futures.
FABBE-COSTES Nathalie - IAE Aix-Marseille Graduate School of Management |
The sociomaterial lens within IS research holds that agency should not be considered as a property solely of humans, or of technology, but instead arises from an emergent interaction between the two. This, emergent, account of agency deepens our understanding of unfolding IS practice, but its largely cognitive orientation remains naïve towards affectively-sensed motivations that also form part of this interaction. By implication, a sociomaterial perspective lacking an affective dimension offers an incomplete conceptualisation of information systems. In response, an affectively-informed negative ontology encourages IS researchers to extend their focus beyond the visible, to encompass how actors’ receptiveness towards material objects (discourses, technologies) is shaped by deep, affectively-derived motivations of which they are not focally aware, but which nonetheless acquire agency in contributing to a sociomaterial outcome. A central argument, and illustrative empirical vignette, demonstrate how the concepts of sociomateriality, affect, and negative ontology combine to offer researchers an enhanced understanding of relational agency. A discussion follows, exploring some initial ontological, epistemological and methodological implications of an affectively-informed negative ontology for IS research.
PIGNOT Edouard - EMLV |
What are digital data wallets? What type of data do they handle, and what are their advantages? Digital data wallets are secure digital platforms or applications that allow users to store, manage, and share personal information and data. These wallets can hold a variety of digital credentials, including payment information, identification documents (like driver’s licenses or ID cards), and health records. Their flexibility and security make digital data wallets an attractive solution for a range of activities, from financial transactions to identity verification and online authentication.
TRABANDT Mélanie - FNEGE |
The rise of digital wallets led the EU to fund the Soteria project. It unites practitioners and researchers from across Europe to pinpoint the key criteria that will persuade individuals to use Digital Data Wallets.
TRABANDT Mélanie - FNEGE |
Chaque année en France, le nombre de sites marchands augmente en moyenne de 5 à 10 %. Il est actuellement de 220000. Face à une telle croissance, comment réussir à se différencier durablement ?
LEMOINE Jean-François - ESSCA |
Malgré les performances avérées des méthodes modernes d’intelligence artificielles, peu de travaux s’intéressent aux impacts environnementaux liés à la quantité de ressources nécessaires à l’entrainement et à l’usage de ces modèles. Ceci est très alarmant, lorsqu’on sait que le réchauffement climatique est une menace majeure qui met en péril notre planète et nos sociétés. Ainsi, nous abordons globalement dans ce travail la question de la mesure de l’empreinte carbone des modèles d’intelligence artificielle. Plus précisément nous considérons le cas des modèles visant à réduire les émissions de CO2. Pour de tels modèles, nous proposons de mesurer leurs impacts négatifs (quantité CO2 émise par l’entrainement et l’usage des modèles), et leurs impacts positifs (quantité de CO2 non émise du fait de l’usage des modèles). Les évaluations réalisées démontrent que l’empreinte carbone générée par l’entrainement et l’usage des modèles d’intelligence artificielle est globalement non-négligeable. Ainsi, les nouvelles métriques que nous proposons peuvent permettre d’évaluer et de comparer l’impact environnemental de ces modèles, au-delà des métriques usuelles d’évaluation des performances prédictives.
TCHUENTE Dieudonné - TBS Education |
Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AIM Robert Reix Alors que les organisations s’engagent de plus en plus dans des processus de transformation numérique pour suivre les évolutions technologiques du marché, le phénomène d’accumulation de la dette technique devient une menace pour l’agilité des systèmes d’information. En effet, le rythme de production rapide combiné aux changements rapides dans le secteur du numérique, peut favoriser une accumulation de la dette technique et conditionner ainsi la transformation numérique. L’objectif de ce travail doctoral serait d’avoir une vision holistique sur le phénomène de la dette technique. Premièrement, en analysant l’impact des contextes de développement Agile et DevOps sur la génération de la dette technique. Deuxièmement, en montrant qu’il existe des interactions dynamiques complexes entre la dette technique et les options numériques qui sont fondamentales pour l’évolution de tout processus de transformation numérique. Enfin, ce travail fait la lumière sur la façon dont la dynamique connue de la rigidité de base d’une organisation peut changer en raison des décisions liées à la dette technique, et comment cela façonne la voie de l’évolution du système.
KANITA Nada - FNEGE |
La publicité programmatique optimise l’achat et la vente d’espaces publicitaires en ligne via des logiciels et des algorithmes. Au cœur de ce système se trouve l’enchère en temps réel (RTB), où les impressions publicitaires sont mises aux enchères en quelques millisecondes en fonction du profil de l’utilisateur sur des Ad Exchanges. Les annonceurs utilisent des plateformes côté demande (DSP) pour enchérir sur ces impressions, ciblant des audiences spécifiques, tandis que les éditeurs emploient des plateformes côté offre (SSP) pour maximiser leurs revenus publicitaires. Le processus implique des agences spécialisées ou des Trading Desks, et de plus en plus, les annonceurs préfèrent les accords privés pour de meilleurs tarifs et des environnements sécurisés. Les défis de la programmatique incluent la complexité, la qualité de l’inventaire, la fraude et les problèmes de respect de la vie privée.
MERCANTI-GUERIN Maria - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cet article étudie le rôle joué par les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC), et spécifiquement les médias sociaux, dans la reconfiguration des processus de médiation (« Kulturvermittlung ») mis en œuvre par les musées dans le cadre de leur transformation numérique. Nous y adoptons une méthodologie de recherche mixte, comprenant une étude qualitative menée au sein d'une sélection de musées en France, une enquête sortie de musée au Louvre (Paris, France) et enfin une enquête quantitative en ligne. Nos résultats mettent en avant le concept de médiation sociale et illustrent l’évolution des processus de médiation muséale. Ces derniers sont davantage axés sur la transformation de l'expérience du visiteur d'un format réceptif (consommation de contenu informatif et divertissant) à un format interactif et collaboratif, afin de mieux répondre aux besoins des visiteurs et construire des expériences du type multi-canal que nous appelons ‘omni-visite’. Les implications théoriques et managériales de cette approche sont discutées.
KEFI Hajer - EMLV |