Finance d’Entreprise et Finance de Marché

Épisodes du podcast

Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d’un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l’argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d’actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |
L’EBITDA, ou excédent brut d’exploitation (EBE), est un indicateur financier évaluant la performance opérationnelle d’une entreprise en excluant certains éléments comme l’amortissement, la dépréciation, les intérêts et les impôts. Il permet des comparaisons de rentabilité entre entreprises, produits ou business units, et est utilisé dans les fusions et acquisitions pour évaluer la rentabilité opérationnelle. Les multiples d’EBITDA, des ratios financiers, comparent la valeur d’une entreprise à son EBITDA, facilitant l’évaluation des entreprises dans un même secteur ou lors de transactions. Bien qu’utile, l’EBITDA présente des limites, ne tenant pas compte des investissements en capital et pouvant être manipulé pour donner une fausse impression de rentabilité.
BESANGER Serge - OMNES Education |
La MDBC e-hryvnia : une monnaie banque centrale en projet Dans un contexte international marqué par un attrait croissant pour la technologie blockchain, de nombreux projets de monnaies digitales de banques centrales (MDBC) ont vu le jour. Le projet de MDBC e-hryvnia engagé par la banque centrale d’Ukraine (NBU) est l’un des plus avancés d’Europe. Après avoir défini la notion de MDBC, cet article fait le point sur les attentes de la NBU, les conclusions du projet pilote de MDBC e-hryvnia lancé en 2018 et les obstacles qui restent à lever pour lancer définitivement cette monnaie banque centrale de nouvelle génération.
SLIM Assen - ESSCA |
Fintech, a contraction of "finance" and "technology," refers to companies that use technology to offer innovative financial services that are often more accessible or less expensive than traditional banks. Decentralized finance (DeFi) is a suite of financial services that are not controlled by a central authority. It uses blockchain technology to create financial applications that operate without intermediaries such as banks, financial institutions, or governments.
SALLOUM Charbel - EM Normandie |
La finance décentralisée (DeFi) est un ensemble d’activités financières sur cryptoactifs qui ne sont pas contrôlées par une autorité centrale. La Defi repose sur la technologie blockchain via des protocoles décentralisés, désintermédiés et automatisés pour créer des applications financières qui fonctionnent sans intermédiaires tels que les banques, les institutions financières ou les gouvernements.
AJILI BEN YOUSSEF Wissem - EM Normandie |
La « Fintech », contraction de « finance » et de « technologie », désigne une entreprise qui utilise une technologie numérique pour offrir des services financiers innovants, souvent plus accessibles et moins coûteux que ceux proposés par les banques traditionnelles.
AJILI BEN YOUSSEF Wissem - EM Normandie |
Le Professeur Roland Pérez a été l’un des pionniers des sciences de gestion en tant que discipline universitaire en France. Sa trajectoire est celle d’un universitaire accompli et très actif dans la société. Il a été le témoin et l’acteur engagé de la naissance et de l’autonomisation des sciences de gestion et de leur développement à l’université française, et cela dans différents champs : la comptabilité et la finance, la stratégie et la gouvernance. Cet intérêt intellectuel qui déborde des frontières étroites des disciplines académiques, avec un intérêt particulier pour la responsabilité sociale, est dû à ses valeurs humanistes fortes. Il y a donc à la fois un certain eclectisme au niveau des sujets abordés, et une posture très cohérente, solidement ancrée dans l’humanisme et résolument tournée vers l’action (institutionnelle). Labex Entreprendre et Montpellier Recherche en Management (MRM) Interview réalisée par Peter WIRTZ.
WIRTZ Peter - emlyon business school |
PEREZ Roland - FNEGE |
Les Objectifs de Développement Durable édictés par les Nations-Unies en 2015 dans le cadre de l’Agenda 2030 représentent une feuille de route pour les populations, la planète, la prospérité et la paix. Ils s’inscrivent dans une vision de transformations du monde pour assurer sa transition vers un développement durable en éradiquant la pauvreté. Mais à mi-parcours, en septembre 2023, les Nations-Unies révèlent le retard pris : 15% seulement de ces ODD sont atteints, il manque entre 5 400 et 6 400 milliards de dollars pour satisfaire l’Agenda 2030. Dès lors, la sphère financière doit orienter et tracer l’épargne vers ces ODD grâce aux instruments qui existent (ISR, impact investing…) mais à cette fin, la volonté politique est indispensable pour (re)mettre la finance de la société et de la planète.
KARYOTIS Catherine - NEOMA Business School |
La politique monétaire, menée par la banque centrale, a pour objet de fournir des liquidités au système bancaire nécessaires à la croissance de la zone monétaire avec l’objectif principal de stabilité des prix. La banque centrale oriente alors l’économie en mouvementant ses taux directeurs (à la hausse pour juguler l’inflation ou à la baisse pour relancer l’économie).
KARYOTIS Catherine - NEOMA Business School |