L’impact du niveau de compréhension sur les réponses des consommateurs aux tabous dans la publicité

Pour différentes catégories de produits et selon différents types de tabous, de dimensions de distance et manipulations de niveaux de représentation, une augmentation du niveau de la distance psychologique (ou niveau de représentation) atténue les attitudes et le comportement négatifs des consommateurs, alors qu’une baisse du niveau de la distance psychologique (ou niveau de représentation) intensifie les réponses des consommateurs.

Améliorer la proposition de valeur d’un business model innovant : le rôle de la simulation mentale

Concevoir un modèle d’entreprise pour un produit technologique innovant n’est pas simple, car ce type de produit peut entraîner des coûts d’apprentissage élevés, ce qui crée des obstacles à son achat et à son adoption future. La préoccupation stratégique réside donc dans la conception de la proposition de valeur et dans l’anticipation des obstacles à l’engagement du consommateur, qui restent des défis.

Améliorer les comportements alimentaires en intégrant risque nutritionnel perçu et commensalité

Améliorer les comportements alimentaires des populations est une priorité pour les pouvoirs publics ; en effet, les maladies associées sont la première cause de mortalité dans le monde. A cet effet, nos recherches montrent l’intérêt de prendre en compte deux facteurs : d’une part la perception du risque nutritionnel, d’autre part le fait de partager ses repas (commensalité) en famille.

A-t-on encore besoin de chefs de produits à l’ère digitale ?

Comment la fonction chef de produits s’est-elle imposée comme le modèle référent dominant des organisations marketing? Le premier chef de produits est apparu il y a près d’un siècle, chez Procter & Gamble. Depuis, la plupart des entreprises ont mis en place des chefs de produits pour gérer leurs marques et produits, alors que cette fonction a constamment été critiquée. A l’heure de la transformation digitale et du big data, les entreprises ont-elles encore besoin de chefs de produits ?

4 questions à Bernard COVA – La vie sociale des marques

Interview de Bernard COVA, Professeur à Kedge Business School et auteur de « La vie sociale des marques » – Ouvrage labellisé FNEGE

Les marques font partie de nos vies que nous le voulions ou non. Les marques sont présentes parmi nous et nous aident à forger nos identités. Elles nous fournissent matière à parler, à fêter, à s’engager, etc. Elles nous aident aussi à nous évader d’un quotidien qui parfois nous étouffe.

A quel prix le luxe commence-t-il ? La perception des consommateurs

Les extensions vers le bas soutiennent la croissance constante du secteur du luxe, et l’introduction de lignes de produits à prix accessibles. Est-ce que cela rend flou le concept traditionnel du luxe associé à des prix élevés? Nous nous appuyons sur la perception par les consommateurs du prix minimum d’un produit de luxe dans 21 categories et sept pays (n=8,376).

Les nouvelles planètes de la galaxie du luxe

Le domaine du luxe – qui est un secteur d’activité clé de l’économie française – a toujours fasciné chercheurs et praticiens du marketing. Devant un foisonnement sans cesse croissant d’articles, nous avons voulu faire le point sur les récentes avancées. 12 Pistes sont alors clairement apparues que nous classons selon trois grands axes, les modalités d’appropriations, l’amenuisement du désir de propriété et l’impact de l’économie numérique.

L’utilisation de la culpabilité en communication

Les annonceurs ont souvent recours à des messages culpabilisants dans leurs communications. Les recherches sur l’utilisation de cette émotion ont pris de l’ampleur en marketing. Cependant des résultats contradictoires quant à leurs effets ont été observés. Nous proposons donc un modèle conceptuel nous permettant d’expliquer ces résultats dissonants et de comprendre le fonctionnement des messages culpabilisants pour améliorer leur efficacité.