Qu’est-ce que l’atmosphère du point de vente ?

L’atmosphère, concept introduit par Kotler en 1973, est devenue un levier marketing majeur dans les points de vente physiques. Elle vise à créer un environnement sensoriel et émotionnel propice à l’achat, en enrichissant l’expérience client. Trois composantes la définissent : les facteurs d’ambiance (musique, lumière, odeurs…), les facteurs de design (agencement, mobilier…) et les facteurs sociaux (interactions entre clients et vendeurs). Ces éléments influencent nos perceptions et émotions, selon le modèle S-O-R, modifiant ensuite nos comportements (temps passé, achats…). Une atmosphère bien pensée peut ainsi renforcer la qualité perçue des produits et fidéliser les clients. Complexe à concevoir, elle doit rester cohérente avec le positionnement de l’enseigne et offrir une expérience différenciante et durable.

Comprendre et susciter la curiosité des consommateurs

La curiosité, souvent perçue comme un défaut, devient en marketing un levier stratégique. Certaines marques l’utilisent pour capter l’attention par la surprise ou l’incongru. Une étude bibliométrique et bibliographique sur plus de 3400 publications a permis de clarifier ce concept encore flou. La curiosité spécifique est définie comme un état attitudinal temporaire, mêlant cognition, émotion et motivation. Elle peut être activée par des facteurs extrinsèques (nouveauté, complexité…) ou intrinsèques (curiosité trait, expertise…). Ses effets positifs sont nombreux : mémorisation, plaisir, intention d’achat. L’agenda de recherche propose 4 axes : affiner les antécédents, explorer les effets, intégrer des modérateurs et améliorer la mesure. Dans un monde saturé, susciter la curiosité devient un moyen de réengager le consommateur.

Comprendre et susciter la curiosité des consommateurs

La curiosité, souvent perçue comme un défaut, devient en marketing un levier stratégique. Certaines marques l’utilisent pour capter l’attention par la surprise ou l’incongru. Une étude bibliométrique et bibliographique sur plus de 3400 publications a permis de clarifier ce concept encore flou. La curiosité spécifique est définie comme un état attitudinal temporaire, mêlant cognition, émotion et motivation. Elle peut être activée par des facteurs extrinsèques (nouveauté, complexité…) ou intrinsèques (curiosité trait, expertise…). Ses effets positifs sont nombreux : mémorisation, plaisir, intention d’achat. L’agenda de recherche propose 4 axes : affiner les antécédents, explorer les effets, intégrer des modérateurs et améliorer la mesure. Dans un monde saturé, susciter la curiosité devient un moyen de réengager le consommateur.

Le marketing social critique : une discipline nécessaire au bien de l’humain et de la société

Le marketing social, défini par Kotler et Zaltman (1971), vise à influencer les comportements pour le bien de la société, notamment en matière de santé publique et d’environnement. Une approche critique, appelée marketing social critique, a émergé pour analyser l’impact du marketing sur la société et influencer les politiques publiques. Gordon (2011) en a précisé les contours et domaines d’application. Ce champ s’est développé en France grâce à l’Institut de Marketing Social, partenaire d’organisations internationales. Des études ont montré l’influence du marketing sur l’alimentation des enfants, le tabac et l’alcool. Malgré la loi Evin, l’industrie de l’alcool recourt à des stratégies hors-médias, comme le placement de produits dans les films. Cela soulève la question de l’impact de ces pratiques sur les populations vulnérables, renforçant le besoin de recherches en marketing social critique pour appuyer de nouvelles régulations.

Penser le silence dans un monde de bruits : conceptualisation, fonctions et valeurs associées au silence dans l’expérience du consommateur

Cette thèse par articles développe une conceptualisation du silence en marketing, un phénomène jusqu’ici peu exploré malgré sa présence croissante dans les expériences de consommation. Elle propose une définition conceptuelle, analyse son rôle dans le travail identitaire des consommateurs, puis démontre à travers une étude quantitative ses effets positifs sur la perception des marques en contexte de service.

Comment les touristes nationaux/domestiques réguliers s’adaptent-ils aux transformations permanentes de leurs gares habituelles ?

Les gares subissent des transformations majeures sous l’effet de la croissance des mobilités et de la digitalisation, ce qui enrichit l’expérience des usagers tout en modifiant les flux de voyageurs. Notre recherche se concentre sur l’expérience des voyageurs réguliers face à ces changements, notamment dans un contexte de tourisme domestique et de télétravail. Nous avons observé les servicescapes de deux gares parisiennes et mené des entretiens avec des voyageurs réguliers. Trois stratégies d’onboarding ont été identifiées : interactive, de routine et d’évitement. Les voyageurs interagissent avec le personnel et d’autres voyageurs, adaptent leurs rituels aux nouveaux espaces/temps, ou se réfugient dans leur bulle virtuelle. Ces stratégies montrent que les voyageurs réguliers veulent maîtriser leur parcours. Pour optimiser l’expérience client, il est essentiel de fournir des infrastructures performantes et accessibles. Les résultats montrent que les voyageurs réguliers interagissent, planifient leur trajet ou s’en échappent proactivement, ce qui doit être pris en compte pour offrir des espaces qualitatifs gratuits au sein des parcours marchands.

Comment les touristes nationaux/domestiques réguliers s’adaptent-ils aux transformations permanentes de leurs gares habituelles ?

Les gares subissent des transformations majeures sous l’effet de la croissance des mobilités et de la digitalisation, ce qui enrichit l’expérience des usagers tout en modifiant les flux de voyageurs. Notre recherche se concentre sur l’expérience des voyageurs réguliers face à ces changements, notamment dans un contexte de tourisme domestique et de télétravail. Nous avons observé les servicescapes de deux gares parisiennes et mené des entretiens avec des voyageurs réguliers. Trois stratégies d’onboarding ont été identifiées : interactive, de routine et d’évitement. Les voyageurs interagissent avec le personnel et d’autres voyageurs, adaptent leurs rituels aux nouveaux espaces/temps, ou se réfugient dans leur bulle virtuelle. Ces stratégies montrent que les voyageurs réguliers veulent maîtriser leur parcours. Pour optimiser l’expérience client, il est essentiel de fournir des infrastructures performantes et accessibles. Les résultats montrent que les voyageurs réguliers interagissent, planifient leur trajet ou s’en échappent proactivement, ce qui doit être pris en compte pour offrir des espaces qualitatifs gratuits au sein des parcours marchands.

La RSE, maîtriser, comprendre agir

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.

La RSE, maîtriser, comprendre agir

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est désormais incontournable pour les organisations, mais les crises économiques récentes fragilisent leur engagement. Le cadre normatif seul ne suffit pas à mobiliser les entreprises autour des piliers de la gouvernance, de la justice sociale et de l’environnement. Trois typologies émergent : les entreprises dont la RSE est au cœur du projet (ex : Biscornu, intégrant l’insertion professionnelle des personnes handicapées), celles qui alignent leur stratégie RSE avec leurs objectifs économiques (ex : Patagonia, Hermès) et enfin, celles pour qui la RSE reste opportuniste, exposées aux accusations de green washing. Pour être un levier de performance durable, la RSE doit s’inscrire structurellement dans la stratégie d’entreprise, créant ainsi une valeur partagée entre performance économique et impact sociétal.

Biodigitaux et marketing touristique

L’émergence du marketing d’influence a entraîné un changement significatif dans la manière dont les marques interagissent avec les consommateurs. L’utilisation innovante d’influenceurs « biodigitaux » — ressemblant à des humains — s’est fortement développée, car elle présente des avantages uniques par rapport aux influenceurs humains traditionnels. Cette recherche vise à clarifier l’influence de ces influenceurs biodigitaux sur le marketing touristique ainsi que les implications de cette évolution technologique dans le système de marketing sur les réseaux sociaux (SMMS). Une étude qualitative internationale en face à face, menée auprès de 55 professionnels répartis dans 31 pays, a exploré le potentiel de la biodigitalisation dans le marketing touristique. Les résultats indiquent que les perceptions principales à l’égard de la biodigitalisation oscillent entre optimisme, prudence et scepticisme, sans impacts négatifs notables sur le macromarketing économique et social des entreprises. La vision globalement favorable de la biodigitalisation suggère que les investisseurs, les gestionnaires touristiques et les marketeurs devraient considérer cette évolution technologique comme un levier stratégique pour renforcer leur potentiel d’innovation et de transformation.