Épisodes du podcast

Le rapport extra-financier, aussi appelé rapport ESG ou RSE, donne une image complète de l'impact environnemental, sociétal et de gouvernance d'une entreprise. Il est aujourd’hui encadré par des initiatives comme le Global Reporting Initiative (GRI) et le Carbon Disclosure Project (CDP). La directive européenne NFRD et sa mise à jour, la CSRD, imposent des normes strictes. Cependant, la complexité croissante du cadre réglementaire risque de détourner les ressources des actions concrètes vers la production de rapports. Heureusement, des efforts sont en cours pour rendre les normes interopérables et simplifier les exigences.
ROSZAK Sabrina - SKEMA Business School |
Le Balanced Scorecard (BSC), créé par Kaplan et Norton dans les années 90, évalue la performance d'une entreprise via quatre axes : financier, client, processus internes et apprentissage/innovation. Il relie des objectifs stratégiques à des indicateurs précis pour aligner les actions avec la stratégie globale.
ROSZAK Sabrina - SKEMA Business School |
Le rapport intégré, créé par l'IIRC en 2013, vise à améliorer le reporting d'entreprise en intégrant des performances extra-financières aux performances financières pour offrir une vue globale de la stratégie et des résultats. L'IIRC distingue la Pensée Intégrée, une culture valorisant les résultats non financiers, du Reporting intégré, le processus de création du rapport. Le rapport intégré remplace le rapport annuel traditionnel, trop complexe et financier, répondant mieux aux besoins des parties prenantes.
ROSZAK Sabrina - SKEMA Business School |
Previous research examining the link between board attributes and ecological strategies such as green innovation has primarily focused on structural board attributes, yielding mixed findings. Moreover, the critical contextual grounds that shape the relationship between board attributes and green innovation have often been overlooked, leading to potential biases in empirical investigations. Considering that competence drives outstanding performance, we developed a unique measure of board competence that represents the board's intrinsic ability to perform in corporate strategies.Drawing on a holistic perspective of agency, resource dependence, and stakeholder theories, we posit a strong relationship between board competence and green innovation.Furthermore, we contend that this association is moderated by external governance mechanisms, namely audit quality, media coverage, and imitative pressure.Through our analysis of publicly traded Chinese companies, we found compelling evidence to support our assertions. These findings have important implications for policymakers, practitioners, and managers.
TAUNI Zubair - EM Normandie |
L’injonction à innover toujours plus et toujours plus vite est paradoxale : les innovations passées ont souvent contribué à aggraver les crises écologiques, géopolitiques, sociales et financières que nous connaissons aujourd’hui. Pour comprendre ce paradoxe, ce livre raconte comment s’est formée une culture de l’innovation, fondée sur la croyance que l’innovation est la condition de progrès économiques, environnementaux ou sociaux, et qu’elle est associée à des valeurs positives telles que la créativité et la liberté d’entreprendre. Ce livre montre que cette vision enchantée est en réalité dangereuse : elle mésestime les face sombres des innovations qui sont d’autant plus difficiles à repérer qu’elles se manifestent avec retard, au moment où elles sont diffusées à grande échelle. Comment innover autrement pour éviter ces effets indésirables et contribuer à une société plus soutenable ? Le livre explore deux pistes de réflexion complémentaires : la responsabilisation des innovateurs sur les conséquences à long terme de leurs projets ; les potentiels d’innovation plus sobres fondées sur la transformation des modes de vie, de consommation et de production, compatibles avec les limites planétaires et les besoins des générations futures.
AGGERI Franck - FNEGE |
Parmi les tendances internationales qui façonnent nos modes de vie urbains, la notion de proximité polycentrique et de proximité heureuse s’est répandue à travers le globe, incarnée par la ville du quart d’heure et le territoire de la demi-heure. Ce mouvement est porté par une coalition comprenant des maires, des gouvernements locaux, des associations municipales et des institutions internationales. Il constitue une réponse systémique aux défis climatiques, économiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Dans le contexte des récentes tensions géopolitiques, telles que celles en Ukraine et le Moyen Orient, ce concept offre une approche axée sur la relocalisation, le développement des économies locales, la création d’emplois et la consolidation des territoires grâce à des chaînes d’approvisionnement en circuits courts. Il favorise également les interactions sociales, une utilisation optimale de l’espace public et une meilleure intégration sociale et fonctionnelle. Nous sommes fiers d’être à l’origine de cette initiative et nous nous engageons à en faire une source d’inspiration pour les politiques publiques à l’échelle mondiale.
MORENO Carlos - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Cette étude examine l’impact de la décentralisation et des transformations post-Covid sur la qualité de vie en métropole, focalisant sur la diminution de l’usage des bureaux et la proximité durable. Utilisant des méthodes mixtes, elle montre que ces tendances améliorent l’adaptation urbaine aux besoins locaux, diminuent la congestion et facilitent l’accès aux services. Les résultats indiquent l’importance de ces évolutions pour une urbanisme flexible et durable. Elle apporte une contribution scientifique à un sujet d’actualité et suggère des stratégies pour intégrer ces dynamiques dans le développement urbain du XXIème siècle. Pour les villes, ce travail propose des recommandations managériales pour intégrer la décentralisation et la transformation du travail dans le développement des villes, visant à construire des environnements urbains plus résilients et propices au bien-être.
MORENO Carlos - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Les Organismes de Gestion de Destination (OGD) interviennent au sein des destinations touristiques qui sont le lieu de la rencontre entre un projet d’expérience porté par les visiteurs et un projet de développement territorial porté les résidents, leurs élus et, bien entendu, des entreprises. Les OGD ont la responsabilité d’atteindre les objectifs de la politique publique tout en épousant la complexité de leur territoire qui se concrétise dans l’hétérogénéité de ses parties prenantes. En France, le concept d’OGD désigne essentiellement les offices de tourisme. Les travaux de recherche récents montrent par quels processus les OGD pilotent l’action collective territoriale. Au-delà de leurs missions légales, ils jouent le rôle central dans l’adaptation de leur destination aux mutations du secteur.
BOTTI Laurent - IAE Perpignan |
Ce numéro double de la revue Entreprendre & Innover montre comment l’entrepreneuriat de territoire – à savoir des dynamiques entrepreneuriales portées par les acteurs locaux et pour leur territoire – permet d’adresser les enjeux d’un développement local soutenable. Une douzaine de cas différents par les échelles territoriales et les enjeux adressés, permettent de saisir la façon dont (1) les acteurs du territoire, individus, privés, publics ou associatifs, peuvent s’engager dans des actions locales, (2) comment se créer des dynamiques de coopération entre acteurs, et (3) l’apparition de pratiques d’accompagnement des acteurs locaux, via des actions sur la gouvernance, la création de structures ad hoc, ou de dispositifs d’accompagnement. Un état des lieux de l’entrepreneuriat de territoire en ressort, qui permet d’en cerner les leviers, ainsi que les difficultés et écueils à éviter.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne Business School |
The paper explores how sanctions affect international business (IB) and how firms respond to sanctions. We propose that firms’ reactions to sanctions can be analyzed through the lenses of leading IB theories, including institutions-based view and resource-based view. We argue that IB scholars can go beyond existing approaches to explain how firms act when facing sanctions. Moreover, we suggest that studies of firms facing sanctions help to reassess some of the assumptions underlying the prevailing theoretical explanations. We contribute with systematic view on strategy options that international and domestic firms may implement when faced with sanctions.
PANIBRATOV Andrei - EMLV |