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Épisodes du podcast

Le projet de ce Livre Blanc vise à mieux faire connaître les DBA et à obtenir leur reconnaissance par les autorités. Face à la croissance rapide du marché des DBA, souvent marqué par un manque de régulation, le Livre Blanc recommande une communication accrue pour valoriser la rigueur et l'impact du DBA, notamment via des événements ou des prix. Il préconise aussi une certification par des instances légitimes comme le ministère du Travail ou le MESR, afin d'assurer la reconnaissance officielle de la qualité des programmes DBA.
HELFER Jean-Pierre - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Le DBA est un programme doctoral destiné aux professionnels, souvent post-master ou post-MBA, qui souhaitent préparer leur thèse tout en continuant à travailler. Il se distingue par un contenu pratique et appliqué, centré sur la création de connaissances en lien avec l'expérience et le secteur professionnel des participants. Avec une durée de 3 à 4 ans, le DBA permet aux candidats de mener des recherches académiques tout en apportant des recommandations managériales concrètes.
KALIKA Michel - iaelyon School of Management |
La publication de ce Livre Blanc a été rendue possible grâce à une communauté de collègues engagés et malgré la contrainte du temps. Douze établissements ont partagé leur expertise sur les programmes de DBA, mettant en avant leur qualité et leur impact. Ce travail, soutenu par la FNEGE et ses partenaires, donne la parole aux docteurs pour illustrer la valeur de leur parcours.
HELFER Jean-Pierre - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Le DBA est encore méconnu des entreprises francophones, alors qu’il pourrait leur apporter de nouvelles compétences face aux crises et aux changements. De plus, son manque de reconnaissance en France nuit à la compétitivité des entreprises et des écoles de management face aux institutions anglo-saxonnes. Ce programme doctoral mérite donc d’être mieux valorisé pour son impact et son apport stratégique.
KALIKA Michel - iaelyon School of Management |
L'étude menée par la FNEGE sur l'adoption des intelligences artificielles génératives (IAG) dans l'enseignement supérieur révèle plusieurs points clés. Tout d’abord, les étudiants utilisent massivement ces outils, qu’ils voient comme un compagnon de travail, tandis que les professeurs les utilisent moins fréquemment, plutôt pour déléguer certaines tâches. Ensuite, au-delà des bénéfices constatés, certains défis sont identifiés, concernant notamment la fiabilité des IAG, le plagiat et la diminution de l’analyse critique des étudiants. Enfin, il apparait indispensable de former les étudiants comme les professeurs, pour favoriser une utilisation éthique et efficace de ces outils.
LOUPIAC Philippine - TBS Education |
This study examines the association between zombie firms and their environmental and social performance. Using a global dataset of listed firms from 49 countries between 2002 and 2019, we find that zombie firms perform poorly on environmental and social responsibility fronts. This finding supports the argument that zombie firms are characterized by consistent losses and that their existence is risky without external support. Zombie firms, while struggling for survival, may not be able to undertake environmental and social activities that require huge investments, thus falling behind other firms. Further analysis highlights that eco-innovation, the presence of a sustainability committee, and industry nature (i.e., heavily polluting industries) mitigate the negative impact of firms’ zombie status on their environmental and social performance. Moreover, a zombie firm’s engagement in environmental and social activities improves its financial performance. Our main findings are robust to a battery of estimation techniques, alternative proxies, selection bias, and endogeneity issues.
MASHWANI Asad Iqbal - EDC Business School |
Le rapport FNEGE analyse l’impact des IA génératives dans l’enseignement supérieur en management. L’essor rapide d’outils comme ChatGPT et GPT-4 transforme l’apprentissage et le travail des étudiants, qui les adoptent en masse. Cette évolution pose des défis aux enseignants et institutions pour une intégration optimale. Il faut former à un usage responsable, tout en préservant esprit critique et rigueur scientifique. Le rapport propose un état des lieux et des pistes d’action face à ces enjeux.
GOUDEY Alain - NEOMA Business School |
Les Intelligences Artificielles Génératives (IAG) sont omniprésentes depuis 2023, influençant divers secteurs, y compris l'enseignement en management. L’étude de la Fnege (juillet 2024) révèle leur intégration dans le quotidien des enseignants et des étudiants, qui demande une réflexion urgente sur les pratiques dans l’enseignement supérieur de gestion. Quatre jalons clés sont proposés : informer et sensibiliser les parties prenantes aux avantages et dangers des IAG, établir une charte éthique d'utilisation, repenser les objectifs pédagogiques, et enfin, expérimenter avec soin en évaluant tous les impacts de ces outils pour nos établissements.
QUINIO Bernard - FNEGE |
Le marketing a évolué du produit vers le client, intégrant progressivement les valeurs et les émotions. Le marketing 4.0 repose sur les technologies numériques, la personnalisation et l'omnicanalité pour anticiper les besoins. Il favorise une relation bidirectionnelle où les consommateurs deviennent acteurs de la marque. Des entreprises comme Starbucks et Nike illustrent cette approche en alliant digital et expérience humaine.
DASTUGUE Anne - ESSCA |
Cette vidéo examine deux modèles d’échange : le modèle B to B (Business to Business) et B to C (Business to Consumer). En premier lieu, les origines de ces deux concepts sont analysées. Le modèle B to B, théorisé notamment par Philip Kotler se concentre sur les interactions inter-entreprises. Quant au modèle B to C, il émerge avec l’avènement de la société de consommation. Nait alors la notion d’orientation client sous l’impulsion des travaux menés par Theodore Levitt. Ensuite, une étude comparative souligne les similitudes et divergences entre le modèle B to B privilégiant des relations complexes, rationnelles et pérennes et le B to C s’appuyant sur des stratégies engageantes, privilégiant la composante émotionnelle de l’expérience de consommation. Enfin, des illustrations concrètes soulignent ces distinctions. Ces deux approches distinctes convergent toutefois vers un même objectif : générer de la valeur et satisfaire leurs publics respectifs, condition indispensable à leur pérennité d’une organisation.
DASTUGUE Anne - ESSCA |