Contrôle de Gestion

Épisodes du podcast

Le rapport intégré, créé par l'IIRC en 2013, vise à améliorer le reporting d'entreprise en intégrant des performances extra-financières aux performances financières pour offrir une vue globale de la stratégie et des résultats. L'IIRC distingue la Pensée Intégrée, une culture valorisant les résultats non financiers, du Reporting intégré, le processus de création du rapport. Le rapport intégré remplace le rapport annuel traditionnel, trop complexe et financier, répondant mieux aux besoins des parties prenantes.
ROSZAK Sabrina - SKEMA Business School |
Pitch pour le Prix FNEGE de la Meilleure Thèse en Management 2024 (thèse en 180 secondes) – Prix de thèse AFC Dans le cadre de sa déclaration de performance extra-financière, la multinationale étudiée dans le cadre de cette thèse va aligner reporting et contrôle en mobilisant les mêmes indicateurs pour tenter de rendre compte de l’efficacité de ses politiques à travers le reporting extra-financier tout en orientant les comportements au sein de l’organisation au moyen des instruments du contrôle organisationnel. Or, en tant que signe, l’indicateur extra-financier est une représentation de quelque chose sous un certain rapport. En s’appuyant sur cette approche triadique de la représentation, cette thèse présente comment les indicateurs extra-financiers, capturés par des acteurs éloignés des opérations, tendent à devenir des symboles, perdant leur capacité à faire référence à des contextes particuliers. Nos résultats attirent l’attention sur les limites de la quête d’une convergence des représentations et des buts lorsqu’elle se traduit par leur normalisation. Cette thèse montre que l’alignement conduit à invisibiliser les éventuelles tensions et paradoxes entre reddition de comptes et contrôle.
BOUCAUD Lucas - FNEGE |
Certaines des pratiques managériales issues du secteur privé ont progressivement irrigué les organisations publiques : définition de standards et de cibles, déploiement de systèmes d’évaluation de la performance focalisée sur l’efficience, l’économie et l’efficacité, mise en place de nouvelles règles de financement… Cette colonisation des structures publiques par un contrôle de gestion issu de l’industrie pose question. En particulier, les finalités de l’action publique autour de l’intérêt général et la notion de bien commun sont-elles compatibles avec une logique de contrôle par les résultats financiers ? Quelle est la place du contrôle de gestion dans le secteur public ? Faut-il y renoncer ou envisager des alternatives ? Cet ouvrage offre les regards croisés de praticiens de structures publiques et d’universitaires français, belge et canadien. Il propose des pistes pour repenser le management public sous le prisme du contrôle de gestion.
BOLLECKER Marc - FNEGE |
RENAUD Angèle - FNEGE |
La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d’un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l’argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d’actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |
L’EBITDA, ou excédent brut d’exploitation (EBE), est un indicateur financier évaluant la performance opérationnelle d’une entreprise en excluant certains éléments comme l’amortissement, la dépréciation, les intérêts et les impôts. Il permet des comparaisons de rentabilité entre entreprises, produits ou business units, et est utilisé dans les fusions et acquisitions pour évaluer la rentabilité opérationnelle. Les multiples d’EBITDA, des ratios financiers, comparent la valeur d’une entreprise à son EBITDA, facilitant l’évaluation des entreprises dans un même secteur ou lors de transactions. Bien qu’utile, l’EBITDA présente des limites, ne tenant pas compte des investissements en capital et pouvant être manipulé pour donner une fausse impression de rentabilité.
BESANGER Serge - OMNES Education |
Les charges incorporables sont des coûts directement liés à la production d'un bien ou d'un service. Elles sont intégrées dans le coût de revient d'un produit et peuvent être attribuées spécifiquement à une unité de production. À l'inverse, les charges non incorporables sont des coûts qui ne peuvent pas être directement attribués à un produit ou à une activité spécifique.
BEN HAMADI Zouhour - EM Normandie |
Le contrôle de gestion est un processus qui consiste à collecter, analyser et interpréter les informations financières et opérationnelles d'une entreprise afin d'évaluer sa performance et de piloter cette performance. Il vise à fournir aux dirigeants et aux responsables des informations pertinentes pour les aider à atteindre les objectifs fixés.
BEN HAMADI Zouhour - EM Normandie |
Les charges directes se définissent comme des coûts immédiatement rattachables à un produit ou à un service spécifique. Elles sont directement mesurables et attribuables sans ambiguïté à une unité de production. Parmi les charges directes nous pouvons citer le coût des matières premières par exemple. En revanche, les charges indirectes, par nature, présentent une plus grande complexité dans leur allocation.
BEN HAMADI Zouhour - EM Normandie |
Les recherches-interventions menées sur près de 1600 entreprises et organisations publiques en France depuis 1974 montrent qu’un euro investi en qualité du management en rapporte quatre, en moyenne, en surcroit de productivité. En effet les coûts cachés des défauts de management s’élèvent en moyenne à 20 000 euros par personne et par an.
CAPPELLETTI Laurent - LIRSA-CNAM |
Les organisations artistiques et culturelles peuvent être considérées comme spécifiques du fait de leur mode de fonctionnement. D’une part ces organisations ont une dimension créative et font face à de l’incertitude dans leur processus de production comme dans le résultat de ce processus, et d’autre part elles font face à de multiples parties prenantes. Elles évoluent en effet à la croisée de plusieurs mondes auxquels sont associées diverses logiques.
VILLESÈQUE-DUBUS Fabienne - IAE Perpignan |