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Dico du management

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02:48
En 1966, William Baumol et William Bowen, deux chercheurs américains, s’intéressent au secteur des arts et de la culture, et plus particulièrement au spectacle vivant. Ils constatent alors la très faible possibilité d’obtenir des gains de productivité et une prépondérance des coûts structurels fixes sur les coûts variables. Cette situation crée, à terme, des déficits structurels pour les organisations artistiques et culturelles. Parfois appelée "maladie des coûts", cette situation économique est, de surcroît, aggravée par les exigences sociétales à l’égard des arts et de la culture. Elle sous-estime cependant la capacité d’innovation des organisations artistiques et culturelles ou encore l’exploitation d’activités découlant d’un concert ou d’un spectacle, tels que les produits dérivés. Enfin, ce sont toutes les externalités économiques et non économiques qui ne sont pas prises en compte dans ce modèle.
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03:00
En français, la soutenabilité renvoie bien souvent à des enjeux essentiellement financiers, la soutenabilité de la dette étant par exemple une préoccupation à la fois politique et managériale. Pourtant, notre langue offre aussi une vision différente de la soutenabilité, au sens de ce qui peut être supporté. La soutenabilité est l’idée que les biens et services devraient être produits de telle manière qu’ils n’utilisent pas de ressources qui ne pourraient être remplacées et qui n’endommagent pas l’environnement. Il s’agit d’un développement qui peut être supporté par les limites sociétales et environnementales. L’organisation internationale de normalisation (ISO) a le même discours, faisant de la soutenabilité un état de l’ensemble des systèmes (environnementaux, sociaux, économiques) qui parviennent alors à satisfaire les besoins du présent sans que les générations futures ne soient empêchées de répondre aux leurs. La soutenabilité d’un pays ou d’une organisation est donc le but du développement durable.
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03:01
La responsabilité sociétale des organisations se diffuse à l’ensemble des entités, privées comme publiques. Cette situation conduit aujourd’hui les associations loi 1901 à également penser leur responsabilité sociétale. Trop souvent plaquée sur celle des entreprises, elle doit être cadrée dans le contexte spécifique des associations. La responsabilité sociétale des associations est en premier lieu de s’assurer que la mission et les valeurs se diffusent dans toute l’organisation. Il s’agit ensuite de demeurer en conformité avec la loi, pour survivre, tout simplement. La responsabilité des associations porte également sur un certain nombre d’aspects de réédition des comptes et de transparence vis-à-vis de la performance de l’organisation dans sa vie quotidienne. Il s’agit aussi d’avoir un comportement éthique à la tête de l’association comme sur le terrain. Plus globalement, les associations peuvent se montrer exemplaires, d’abord parce qu’elles ont un rôle de politisation fondamental et donc un rôle citoyen, mais aussi parce qu’elles peuvent être motrices de l’innovation sociétale.
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03:10
L'ISO 37000  considère que la gouvernance repose sur une finalité et va alors s'appuyer sur 4 principes : la création de valeur,  la stratégie, la surveillance et enfin la redevabilité. Ensuite, ces principes fondamentaux sont facilités par toute une série de principes complémentaires : le dialogue avec les parties prenantes, le leadership, les données, la gouvernance du risque, la responsabilité sociétale ainsi que la viabilité et la pérennité de la performance. Les 3 principaux résultats de la gouvernance, si elle est efficace, si elle est de qualité, si elle est collective, sont une performance effective, une série de comportements éthiques et une gestion dite responsable. 
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02:52
Face à la crise du Covid-19, la vaccination fut l'outil sanitaire tandis que les associations ont tenté de réduire son impact social. Néanmoins, elles sont majoritairement constituées de bénévoles âgés, qui ont choisi de suspendre leur engagement. En France, dans le cadre d’une recherche engageant la communauté, une proposition des praticiens a été d'adapter la stratégie sanitaire en incluant les volontaires dans la stratégie vaccinale. Une enquête dédiée à ces sujets et testant la proposition en janvier-février 2021 a obtenu 1 862 réponses de volontaires. Elle confirme que la pandémie a perturbé le bénévolat et que la vaccination des bénévoles permettrait aux associations de réduire le manque de ressources humaines.
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03:05
La crise de Covid-19 a placé les organisations à but non lucratif dans une situation opérationnelle, humaine, financière et économique nouvelle. En France, les associations ont connu trois confinements et de nombreuses mesures restrictives. L'étude de leur résilience est donc nécessaire et contribue à la connaissance du concept. Une vaste enquête menée auprès de 10 926 dirigeants d'associations a montré que les associations françaises souffrent encore un an après le début de la crise. Leur redressement est encore difficile et leur dépendance à l'égard de leurs parties prenantes pourvoyeuses de ressources les désavantage. Un cadre analytique cubique est également proposé pour synthétiser les recherches consacrées à la résilience des organisations à but non lucratif.
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03:04
La pertinence des théories des parties prenantes et de la dépendance aux ressources est étudiée par l’analyse du fonctionnement des associations françaises face à la crise de la Covid-19. Grâce à une large enquête et une opérationnalisation des théories au filtre de l’orientation sociétale, sont mis en avant les effets positifs du maintien des dispositifs de gouvernance sur la performance de court terme, un effet positif de la dépendance aux parties prenantes sur l’adoption d’une orientation sociétale et un effet négatif pour la viabilité, ainsi que des rôles différenciés en fonction de l’horizon temporel de l’orientation sociétale sur la viabilité.
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02:52
La résilience a été propulsée au premier plan par les contextes extrêmes de ces dernières années. Pour les organisations, la résilience serait une capacité de rebond, synonyme de retour à l’équilibre après une perturbation. Pourtant, les facettes de la résilience sont multiples : d’après Ovans, est résiliente une organisation capable de se remettre des échecs, de s'adapter au changement et de continuer à faire face à l'adversité. Les recherches récentes envisagent en effet la résilience comme un processus complexe et progressif. Est aussi résiliente une organisation qui est aussi capable avant, pendant et après la crise de gérer les dépendances à ses parties prenantes.
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03:06
Gouverner convenablement une organisation est à la fois un défi et une nécessité vitale. Formelle, elle est souvent assimilée à des organes, comme le conseil d’administration, ou à des fonctions, comme l’audit. Informelle, la gouvernance repose sur des mécanismes spontanés et spécifiques de gouvernance. Le premier d’entre eux est la surveillance mutuelle des dirigeants. Tout aussi informelle, la culture d’organisation permet de diffuser les valeurs, les rites et les habitudes du collectif. Caby, J., Hirigoyen, G., & Prat dit Hauret, C. (2013). Création de valeur et gouvernance de l’entreprise. Economica.
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