Management du Secteur de la Santé
Management du Secteur de la Santé
Qu’est-ce que le management des organisations de santé ?
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Qu’est-ce que le management des organisations de santé ?

« La santé n’a pas de prix », certes, mais elle a un coût. Quand on s’intéresse au management des organisations de santé, il s’agit en permanence de tenter de concilier au moins 2 logiques en apparence antagoniste : la recherche du meilleur soin d’une part, et la recherche de l’optimisation des ressources économiques, financières, humaines.
C’est pourquoi le management des organisations de santé doit faire appel à toutes les disciplines classiques de la gestion – de la stratégie, la finance, la gestion de production, les systèmes d’information au marketing et à la gestion des ressources humaines, mais en attribuant un rôle spécifique à un partenaire singulier, qui n’est pas vraiment un client, ni un contrôleur, ni un bénéficiaire anonyme, mais qui est le patient.

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Les techniques traditionnelles de vente et de négociation ne fonctionnent plus à l’ère post-digitale ! Développées avant l’arrivée d’Internet, elles ne sont plus adaptées aux attentes des clients d’aujourd’hui.
VANHEEMS Régine - iaelyon School of Management |
Le DBA est un programme doctoral destiné aux professionnels, souvent post-master ou post-MBA, qui souhaitent préparer leur thèse tout en continuant à travailler. Il se distingue par un contenu pratique et appliqué, centré sur la création de connaissances en lien avec l'expérience et le secteur professionnel des participants. Avec une durée de 3 à 4 ans, le DBA permet aux candidats de mener des recherches académiques tout en apportant des recommandations managériales concrètes.
KALIKA Michel - iaelyon School of Management |
Le DBA est encore méconnu des entreprises francophones, alors qu’il pourrait leur apporter de nouvelles compétences face aux crises et aux changements. De plus, son manque de reconnaissance en France nuit à la compétitivité des entreprises et des écoles de management face aux institutions anglo-saxonnes. Ce programme doctoral mérite donc d’être mieux valorisé pour son impact et son apport stratégique.
KALIKA Michel - iaelyon School of Management |
Les jeux de réalité hybride transposent le monde extérieur en un terrain de jeu virtuel. Les lieux commerciaux participent volontairement à ce phénomène en devenant des lieux d'intérêt dans le jeu. Ainsi, les joueurs et les non-joueurs s'entremêlent désormais dans les points de vente (POS). La littérature a négligé l'influence de la technologie sur l'interaction entre clients au point de vente, le contexte social dans lequel la gamification a lieu et les résultats contre-productifs de la gamification. Pour combler ces lacunes, nous utilisons une méthode mixte en trois étapes. Tout d'abord, à l'aide de la technique des incidents critiques, nous montrons que les non-joueurs peuvent créer une expérience de service négative sur le lieu de vente pour les clients qui jouent. Nous approfondissons ce résultat au moyen d'entretiens semi-structurés et constatons que les joueurs se sentent obligés de se conformer aux steréotypes et aux rôles imposés par les non-joueurs. À leur tour, les joueurs se sentent jugés négativement et exclus au point de vente. Enfin, à l'aide d'une expérience entre sujets menée auprès de 377 joueurs de jeux de réalité hybride, nous montrons comment une telle interaction négative diminue la satisfaction des joueurs au point de vente et, par voie de conséquence, les intentions de fidélité et de bouche-à-oreille à l'égard du point de vente. Nous étudions également comment cet effet peut être contrebalancé en accordant publiquement un privilège aux joueurs.
LUBART Allan - FNEGE |
CAPELLI Sonia - iaelyon School of Management |

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La responsabilité sociétale des organisations se diffuse à l’ensemble des entités, privées comme publiques. Cette situation conduit aujourd’hui les associations loi 1901 à également penser leur responsabilité sociétale. Trop souvent plaquée sur celle des entreprises, elle doit être cadrée dans le contexte spécifique des associations. La responsabilité sociétale des associations est en premier lieu de s’assurer que la mission et les valeurs se diffusent dans toute l’organisation. Il s’agit ensuite de demeurer en conformité avec la loi, pour survivre, tout simplement. La responsabilité des associations porte également sur un certain nombre d’aspects de réédition des comptes et de transparence vis-à-vis de la performance de l’organisation dans sa vie quotidienne. Il s’agit aussi d’avoir un comportement éthique à la tête de l’association comme sur le terrain. Plus globalement, les associations peuvent se montrer exemplaires, d’abord parce qu’elles ont un rôle de politisation fondamental et donc un rôle citoyen, mais aussi parce qu’elles peuvent être motrices de l’innovation sociétale.
PLAISANCE Guillaume - IAE Bordeaux |
Professionals tend to strongly resist breaking from their professions’ core cultural tenets and it is unclear how some may voluntarily break from deeply ingrained views. Through our study of French anesthesiologists who practice hypnosis, we aim to better understand this little-explored phenomenon. Adopting hypnosis, a technique that many anesthesiologists consider subjective, contradicted a core tenet of their profession: the need to only use techniques validated by rigorous scientific-based research. Drawing on interviews and observations, we analyze how these anesthesiologists were able to change their views and reinvent their work. We find that turning inward to oneself (focusing on their own direct experiences of clients) and turning outward to clients (relying on relations with clients) played critical roles in anesthesiologists’ ability to shift their views and adopt hypnosis. Through this process, these anesthesiologists embarked on a voluntary internal transformation, or reboot, whereby they profoundly reassessed their work, onboarded people in adjacent professions to accept their own reinvention, and countered isolation from their peers.
BOURMAULT Nishani - NEOMA Business School |
Cette recherche s’appuie sur la théorie de l’identité sociale et le concept de sale boulot pour étudier les stratégies de défense identitaire des soignants en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Face à un travail dévalorisé, nous analysons les stratégies mobilisées par les soignants pour trouver ou redonner du sens à leur travail. Six stratégies de défense identitaire sont identifiées : 1) défendre et recommander le métier, 2) souligner l’utilité et le sens du métier, 3) accepter l’image négative, 4) valoriser le métier en parlant des EHPAD comme de lieux de vie, 5) faire connaitre la richesse relationnelle du métier, 6) mettre en avant la difficulté à la fois physique et psychologique du métier. Ces résultats permettent de mieux comprendre comment les soignants en EHPAD remédient à une perte de sens au travail et d’identifier des leviers d’action pour une véritable revalorisation de ce métier à un niveau organisationnel mais aussi sociétal.
GUILLOT-SOULEZ Chloé - iaelyon School of Management |
Depuis de nombreuses années maintenant, la profession infirmière cristallise les tensions sur l’ensemble du territoire français : conditions de travail contraignantes et insuffisamment prises en considération, manque de main d’œuvre au regard du vieillissement de la population, absence d’attractivité de la profession ou encore abandon prématuré du métier … Tous ces constats posent la question de l’attractivité et de la fidélisation du nouveau personnel infirmier en milieu hospitalier.
LIBBRECHT Vincent - IAE Lille |

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