Cette étude examine si l’inclusion des vétérans de guerre et des personnes handicapées dans les programmes de diversité des fournisseurs confère aux entreprises des gains de réputation. À partir des preuves préliminaires recueillies dans l’analyse du contenu des programmes de diversité des fournisseurs et des groupes diversifiés considérés par les 100 premières entreprises du S&P500, nous avons mené une expérience basée sur un scénario dual-factoriel avec une approche multipartite, explorant les réactions du grand public, des clients, des investisseurs et des fournisseurs potentiels à ces initiatives. En particulier, nous analysons si leurs opinions sur la bienveillance et la compétence (confiance) des entreprises sont affectées. Nous étudions également les impacts potentiels sur l’attitude globale de ces parties prenantes envers les entreprises, car le construit représente un proxy de la réputation de l’entreprise. Les résultats empiriques montrent que l’inclusion de ces groupes n’a pas d’impact sur la façon dont les entreprises sont perçues, ce qui suggère que la communication des programmes de diversité des fournisseurs n’est pas toujours efficace pour créer des images positives (par exemple, l’écoblanchiment, le social washing). Nous discutons de ces résultats dans le contexte de la théorie des parties prenantes et dans le débat contrastant les incitations stratégiques et morales à l’adoption de programmes de diversité des fournisseurs.

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L’intelligence artificielle est omniprésente en entreprise, mais son usage reste souvent mal structuré. Notre recherche propose une méthodologie en quatre étapes pour cartographier les usages de l’IA et en évaluer les risques. Nous avons identifié trois catégories de risques : managériaux, organisationnels et juridiques. Nos résultats montrent que l’IA est souvent déployée sans vision globale, que les risques sont sous-évalués et qu’une gouvernance adaptée est essentielle. Nous recommandons aux entreprises de cartographier leurs usages, de réaliser des audits réguliers, de mettre en place un cadre de gouvernance clair et de former leurs équipes. L’objectif est de faire de l’IA un levier de transformation maîtrisé plutôt qu’une source de risques mal anticipés.
SCHOCH Patrice - EDC Business School |
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- Gouvernance, Théorie des Organisations, Transformation Digitale