Management des PME
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Les mirages du diktat de la croissance pour les PME
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Les mirages du diktat de la croissance pour les PME

Les politiques publiques en matière d’entrepreneuriat et de petites et moyennes entreprises sont focalisées sur la croissance avant tout. Des résultats de recherche récents remettent en question la pertinence de ce modèle pour la majorité des entreprises. Sur un très large échantillon de PME européennes on observe que les entreprises qui privilégient la rentabilité à la croissance réussissent sensiblement mieux à moyen/long terme. Inversement, celles qui privilégient la croissance à la rentabilité sous-performent bien davantage à moyen/long terme. En termes de politiques publiques pour le soutien et l’accompagnement des PME, ces résultats suggèrent de s’assurer de la rentabilité des entreprises avant de les encourager à croître. Nous obtiendrons ainsi plus de croissance soutenable.

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Alice Guilhon, invitée du 18e épisode du podcast "Le Grand Oral AEF info x Fnege", s'est forgé une place centrale dans le milieu des business schools, aux confluents de tous les réseaux de décision. Au moment où les acteurs du privé lucratif se renforcent, riches des fonds auxquels ils sont parfois adossés, et à l'heure où le MESR réfléchit à la régulation de ce "marché", comment la DG de Skema voit-elle évoluer le modèle économique de son école associative? Longtemps opposée au privé lucratif, Alice Guilhon n’exclut plus, dit-elle, d’y avoir recours un jour pour financer sa croissance.
GUILHON Alice - SKEMA Business School |
RAMANANTSOA Bernard - FNEGE |
Deuxième plus gros IAE de France derrière celui de Lyon, avec 4 400 étudiants depuis qu’il a fusionné avec deux autres entités universitaires en 2019, l’IAE de Lille est dirigé par Pascal Grandin, invité de ce 17e épisode du "Grand Oral AEF info x Fnege", le podcast d’entretiens avec les dirigeants de l’enseignement supérieur de gestion. Comment gère-t-on un surplus de moyens, issus de ressources propres, dans une université en déficit ? Comment tenir son rang face aux nombreuses grandes écoles de commerce lilloises ? Et quels sont les défis qui se posent à l’IAE de Lille dorénavant ?
GRANDIN Pascal - IAE Lille |
CABY Jérôme - IAE Paris-Sorbonne |
PIOVEZAN Sarah - FNEGE |
Caroline Roussel dirige l’Iéseg, école de commerce postbac de la Catho de Lille, depuis 2022, mais y a déjà effectué 20 ans de carrière. Invitée du 16e épisode du "Grand Oral AEF info x Fnege", elle revient sur les signes distinctifs de cette école très internationalisée, où tous les cursus sont proposés en anglais et où le staff compte 70 nationalités. Elle est interrogée sur l'avenir du format postbac en 5 ans à l'heure de la mode des bachelors, sur la typologie du recrutement étudiant de l'école, et sur le défi de l'ouverture sociale quand les coûts de scolarité atteignent 64500 euros sur l'ensemble du parcours "grande école". "On est face à des injonctions contradictoires et paradoxales de l’État", considère-t-elle à propos des attentes des pouvoirs publics et de leur faible soutien financier. 
ROUSSEL Caroline - FNEGE |
PIOVEZAN Sarah - FNEGE |
CABY Jérôme - IAE Paris-Sorbonne |
Le rapport pour la FNEGE sur le « Devenir des docteurs en management en France » révèle des points clés sur la mobilité géographique des docteurs en gestion. Il montre par exemple qu’un tiers des docteurs trouvent un poste dans leur ville de soutenance, et qu’au total, les deux tiers s’établissent à moins de 250 km de leur lieu de thèse. A l’international, il montre l’existence d’un axe de mobilité entre la France et les pays du Maghreb, reflétant des liens historiques forts avec les universités françaises. Le rapport révèle aussi une attente moyenne de 1,43 années pour décrocher ce premier poste, différente selon les sous-disciplines de gestion. Découvrez dans cette vidéo un focus sur les aspects de mobilité, et les autres aspects en lisant le rapport !
GRANDAZZI Albane - FNEGE |
GAILLARD Hugo - FNEGE |

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Ce numéro double de la revue Entreprendre & Innover montre comment l’entrepreneuriat de territoire – à savoir des dynamiques entrepreneuriales portées par les acteurs locaux et pour leur territoire – permet d’adresser les enjeux d’un développement local soutenable. Une douzaine de cas différents par les échelles territoriales et les enjeux adressés, permettent de saisir la façon dont (1) les acteurs du territoire, individus, privés, publics ou associatifs, peuvent s’engager dans des actions locales, (2) comment se créer des dynamiques de coopération entre acteurs, et (3) l’apparition de pratiques d’accompagnement des acteurs locaux, via des actions sur la gouvernance, la création de structures ad hoc, ou de dispositifs d’accompagnement. Un état des lieux de l’entrepreneuriat de territoire en ressort, qui permet d’en cerner les leviers, ainsi que les difficultés et écueils à éviter.
CHABAUD Didier - IAE Paris-Sorbonne |
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
ELABIDI Houda - ISTEC Business School |
La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d’un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l’argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d’actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |
L’EBITDA, ou excédent brut d’exploitation (EBE), est un indicateur financier évaluant la performance opérationnelle d’une entreprise en excluant certains éléments comme l’amortissement, la dépréciation, les intérêts et les impôts. Il permet des comparaisons de rentabilité entre entreprises, produits ou business units, et est utilisé dans les fusions et acquisitions pour évaluer la rentabilité opérationnelle. Les multiples d’EBITDA, des ratios financiers, comparent la valeur d’une entreprise à son EBITDA, facilitant l’évaluation des entreprises dans un même secteur ou lors de transactions. Bien qu’utile, l’EBITDA présente des limites, ne tenant pas compte des investissements en capital et pouvant être manipulé pour donner une fausse impression de rentabilité.
BESANGER Serge - OMNES Education |

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