Management du Secteur de la Santé
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L’apport des Living Labs dans les écosystèmes d’innovation en santé et autonomie
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L’apport des Living Labs dans les écosystèmes d’innovation en santé et autonomie

Cet article aborde le rôle des « living labs » dans les écosystèmes d’innovation. Un living lab est une nouvelle forme de laboratoire développant des approches d’expérimentation participatives, centrées sur les utilisateurs, pour concevoir et évaluer des solutions innovantes à partir de données dites de « vie réelle ». S’appuyant sur une initiative française récente dans les domaines de la santé et de l’autonomie, l’article montre que les living labs peuvent contribuer à l’émergence de formes d’innovation plus ouvertes et inclusives, non seulement à l’échelle locale d’un projet donné, mais également à l’échelle plus globale d’un écosystème d’innovation régional voire national. La recherche s’inscrit dans le cadre du projet ANR DYNSANTE (ANR-20-CE26-0015).

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Il n’y a que trois IAE à Paris et en Île-de-France, et l’IAE de Paris-Est en fait partie : avec ses quelque 1 800 étudiants, il fait déjà partie du premier tiers du réseau en termes d’effectifs. Christophe Torset, directeur depuis deux ans, est le 30e invité du "Grand Oral AEF info x Fnege", pour évoquer les enjeux de son établissement. "J’ai parfois le sentiment qu’on est en haut de la crête et que, potentiellement, la demande sociétale pour les formations en management telles qu’elles existent va probablement se tasser", dit-il.
PIOVEZAN Sarah - FNEGE |
CABY Jérôme - IAE Paris-Sorbonne Business School |
TORSET Christophe - IAE Paris-Est |
Référence à l'ouvrage "Souveraineté et RSE : enjeux et perspectives" La souveraineté économique est une nouvelle dimension clé de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), abordée dans L'impact de la souveraineté économique sur la RSE : enjeux et perspectives. Dans un contexte de crises multiples, elle vise à réduire la dépendance économique tout en renforçant l'autonomie stratégique des entreprises. Relocaliser une partie des activités industrielles permettrait de diminuer les émissions de COz, créer des emplois et revitaliser les territoires. Cette approche combine performance économique, justice sociale et protection de l'environnement, offrant un avantage compétitif et une meilleure fidélisation des parties prenantes. Intégrer la souveraineté économique dans la RSE, c'est faire de la durabilité une priorité concrète et répondre aux attentes des citoyens, des salariés et des clients, tout en contribuant à un avenir plus résilient et équitable.
JOURDAN Philippe - IAE Paris-Est |
Argyris et Schön ont identifié deux modes d’apprentissage organisationnel : en simple et en double boucle. Le premier consiste à ajuster les actions aux règles existantes, favorisant ainsi l’évolution des organisations. Le second implique la remise en question des cadres et des règles, permettant une adaptation aux environnements complexes et évolutifs. Ces processus, individuels puis collectifs finissent par influencer le fonctionnement global des organisations, les faisant évoluer de manière à être plus en adéquation avec leur environnement.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
La notion de cadre est utilisée en sciences de gestion pour comprendre comment se forme le sens d’une situation. Les cadres de l’expériences forment à partir de normes, des règles, de cultures communes, la base à la construction du sens dans les situations. Les acteurs y font référence en jouant des rôles qui renforcent le sens qu’ils veulent donner à la situation. Lorsqu’un cadre n’est plus adapté pour faire sens de la situation les acteurs en choisissent un nouveau dont ils confèrent de la crédibilité en modifiant les rôles qu’ils y jouent.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |

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L'agilité stratégique est une capacité cruciale pour les entreprises qui cherchent à prospérer dans un environnement turbulent et incertain. L’agilité stratégique repose sur trois principales dimensions : - La réactivité stratégique : fait référence à la capacité de revoir et de redécouvrir de nouvelles stratégies, parmi les stratégies alternatives, qui sont mieux adaptées aux changements inattendus. - L’unité collective : est d’une importance cruciale puisqu’elle se base sur la fédération des collaborateurs, considérés comme la pierre angulaire, autour d’un objectif commun. Dans un environnement collaboratif, les employés abordent les problèmes en groupe, remettent en question les hypothèses, explorent les cadres sous-jacents et cocréent des solutions innovantes pour surmonter les difficultés. - La fluidité des ressources : fait référence à la mobilisation et à la réallocation rapide des ressources tangibles et intangibles et à la reconfiguration des systèmes et des mécanismes de l’entreprise afin de répondre aux changements du marché et de saisir de nouvelles opportunités.
CHERBIB Jihene - EDC Business School |
L’intrapreneuriat, apparu dans les années 1980, permet aux grandes entreprises d’innover et de rester compétitives. Il offre aux entreprises plus de flexibilité et favorise des stratégies novatrices, tandis que les intrapreneurs bénéficient d’une autonomie accrue. Cependant, il implique des changements organisationnels et une évolution de la culture d’entreprise. L’intrapreneuriat est aussi un levier pour la décarbonation, nécessitant de nouveaux business models et investissements à court terme pour des bénéfices à long terme. Des entreprises comme Renault et L’Oréal adoptent cette approche via des partenariats et des structures dédiées. Vinci, avec sa plateforme Leonard, soutient des projets internes et des start-ups externes pour accélérer la transition écologique et l’innovation.
LEGER-JARNIOU Catherine - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise la neutralité carbone en 2050 et une réduction de 55 % des émissions d’ici 2030, imposant aux entreprises de revoir leurs pratiques. Tous les entrepreneurs doivent intégrer ces enjeux pour se conformer aux normes, innover, financer leurs projets, améliorer leur image et optimiser leurs coûts. L’ouvrage *Entrepreneuriat* (FNEGE Management décarboné, EMS, 2024) propose un cadre théorique et pratique pour initier les étudiants à l’entrepreneuriat décarboné. Structuré en deux parties, il aborde les bases de l’entrepreneuriat, l’impact de l’écosystème, le financement, la création, la reprise et l’intrapreneuriat, avec études de cas, exercices et QCM.
LAMETA Nathalie - FNEGE |
ALEXANDRE Laurice - FNEGE |
Le diagnostic stratégique constitue un préalable fondamental à la conception de sa stratégie, son « bâton de pèlerin », au travers notamment d’outils comme la matrice SWOT ou le modèle des cinq forces de Porter. Néanmoins, ils poursuivent avant tout un objectif de compétitivité économique et éludent les questions sociales, sociétales et environnementales, alors que les premiers effets de la crise écologique ont commencé à se faire ressentir. Se pose donc la question de la pertinence des outils de diagnostic stratégique ou, au moins, s’il ne conviendrait pas de les enrichir afin d’incorporer des parties prenantes étendues à la société civile et à l’environnement. Nous nous sommes ainsi intéressés à trois voies d’incorporation de ces parties prenantes externes. Nous avons ainsi discuté la pertinence de généraliser la mise en œuvre de stratégies de RSE, d’encourager l’inscription des entreprises comme sociétés à mission, voire l’adoption de statuts relevant de l’Économie Sociale et Solidaire. Chacune ayant ses avantages mais aussi ses limites, nous concluons à l’intérêt de les mobiliser de manière complémentaire.
MULLER Paul - FNEGE |

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