Management de l'Innovation
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IA et Industrie Automobile : Optimisation ou Révolution ?
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IA et Industrie Automobile : Optimisation ou Révolution ?

Cette vidéo présente les résultats d’une étude sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans l’industrie automobile, axée sur les grands acteurs historiques du secteur. L’étude révèle que l’IA est principalement utilisée pour des améliorations incrémentales, telles que l’automatisation de tâches, plutôt que pour des innovations de rupture. Cette « exploitation » optimise les processus existants sans transformation radicale. L’approche organisationnelle est également surprenante : au lieu d’une stratégie « top-down » dirigée par des data scientists, l’IA est intégrée de manière « bottom-up », par les ingénieurs qui l’appliquent dans leurs expertises en fin de processus de développement. Cela montre que l’IA peut être un levier d’optimisation et de créativité lorsqu’elle est utilisée de façon progressive et distribuée. Cette méthode pourrait aussi s’appliquer à d’autres technologies émergentes dans différents secteurs.

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Nous développons et testons un modèle multiniveau qui intègre les principes du leadership serviteur à la théorie de l'échange social afin d'explorer comment le leadership serviteur influence positivement la performance collective des tâches, renforce l'adaptabilité au niveau individuel et réduit l'épuisement émotionnel. Notre étude, menée en quatre vagues et auprès de trois sources, s'appuie sur un échantillon de 303 pompiers répartis dans 45 casernes. Les résultats des analyses par modèles d'équations structurelles multiniveaux (MSEM) montrent qu'au niveau individuel, le leadership serviteur prédit significativement une adaptabilité élevée et un faible épuisement émotionnel grâce à l'influence médiatrice de la confiance perçue par les pompiers et du climat de confiance.
PERRIER Anthony - TBS Education |
Imposé en 2020, le télétravail s'installe durablement en mode hybride. Recommandé par le ministère du Travail puis obligatoire dès le 3 janvier 2022, il s'exerce alors à nouveau dans un cadre contraignant. L'obligation prend fin le 2 février 2022. Le travail exercé à domicile a bouleversé l'organisation intra-familiale, contribué à un accroissement de la charge de travail et à des situations de stress ou d'isolement. Le télétravail à domicile s'est exercé dans des conditions inégales en fonction du lieu de vie et de la position sociale du ménage, ainsi que du sexe (Étude COCONEL, 2020 ; Boston Consulting Group, 2021). Notre démarche s'inscrit dans ce questionnement et vise à démontrer l'impact éventuel de la formalisation du travail à domicile sur les inégalités de genre et l'influence sur la rémunération. La partie empirique repose sur une étude quantitative menée en 2022 auprès de 211 répondants travaillant à domicile. Nous mobilisons la littérature sur le télétravail, les inégalités, la théorie des conventions et les théories contractualistes. Les résultats, révèlent que la formalisation du travail à domicile n'influence pas la rémunération, les facteurs de contingence (formalisation induite) en revanche produisent des inégalités de genre en matière de rémunération. L'absence d'espace de travail dédié à domicile engendre des inégalités de rémunération.
DIARD Caroline - TBS Education |
HACHARD Virginie - EM Normandie |
Malgré les performances avérées des méthodes modernes d’intelligence artificielles, peu de travaux s’intéressent aux impacts environnementaux liés à la quantité de ressources nécessaires à l’entrainement et à l’usage de ces modèles. Ceci est très alarmant, lorsqu’on sait que le réchauffement climatique est une menace majeure qui met en péril notre planète et nos sociétés. Ainsi, nous abordons globalement dans ce travail la question de la mesure de l’empreinte carbone des modèles d’intelligence artificielle. Plus précisément nous considérons le cas des modèles visant à réduire les émissions de CO2. Pour de tels modèles, nous proposons de mesurer leurs impacts négatifs (quantité CO2 émise par l’entrainement et l’usage des modèles), et leurs impacts positifs (quantité de CO2 non émise du fait de l’usage des modèles). Les évaluations réalisées démontrent que l’empreinte carbone générée par l’entrainement et l’usage des modèles d’intelligence artificielle est globalement non-négligeable. Ainsi, les nouvelles métriques que nous proposons peuvent permettre d’évaluer et de comparer l’impact environnemental de ces modèles, au-delà des métriques usuelles d’évaluation des performances prédictives.
TCHUENTE Dieudonné - TBS Education |
Le concept de performativité explore comment les idées, les théories et les pratiques influencent la construction sociale. Il se réfère à la capacité d’une théorie ou d’une idée à remodeler la société conformément à ses prédictions, en mettant l’accent sur les dispositifs matériels à travers lesquels elles se matérialisent. Initialement développé par le philosophe du langage John Austin, il a été étendu à d’autres domaines comme la sociologie et la gestion. En sociologie économique, par exemple, les travaux de Michel Callon ont montré comment la théorie économique participe à la construction de l’économie réelle à travers l’utilisation d’outils et de méthodes dans des agencements sociotechniques. En gestion, les chercheurs s’intéressent également à la performativité des discours et des outils, cherchant à comprendre comment ils sont mobilisés pour transformer les organisations.
NTSONDE Joel - ISTEC Business School |

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Drawing from women's testimonials in The Guardian and from contributions of feminist writers, Virginia Woolf, Julia Kristeva, and Margaret Mead, we start a conversation on the positive and energizing aspects of menopause in the workplace. We propose a social interpretation of menopause that challenges a pervasive perspective of medical decline: A theorization of “the dialectic of zest,” as inspired by the writings of Margaret Mead. By problematizing the experiences of women going through this transition in the workplace, we reveal how well-intentioned awareness campaigns can lead to further stigmatization. We thus encourage organizations to not only favor an approach of “education for all” but also extend their social imaginaries beyond medicalized perspectives and coping views.
QUENTAL Camilla - EM Normandie |
Cette étude explore les leviers à mobiliser pour réussir la transition vers un modèle économique durable dans les entreprises européennes face aux défis mondiaux actuels. En se basant sur 82 entretiens réalisés dans 16 organisations, les auteurs identifient trois compétences clés : la performance financière, l'innovation et la responsabilité sociale. La théorie des capacités dynamiques montre comment ces compétences, bien orchestrées, peuvent devenir des sources d'avantage compétitif durable. Un point central de cette transformation est de placer l’humain au cœur de la démarche, en encourageant une participation collective et un leadership affirmé. Le rôle des dirigeants est crucial pour inciter au changement, adopter une vision à long terme et faire preuve de courage managérial face aux choix stratégiques. L'étude montre que la transition durable, bien que complexe, est réalisable en alignant ces trois compétences autour d’une vision collective et responsable.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
NEUKAM Marion - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
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Notre manuel, "Management Stratégique - Créativité et Transition : Comment réinventer le Management Stratégique ?", s'inscrit dans l'urgence de la décarbonation des entreprises. Il propose des méthodes et des outils pour aider étudiants, enseignants-chercheurs et professionnels à intégrer la responsabilité environnementale et sociale dans la stratégie des organisations. Structuré en trois parties, il aborde d'abord les fondamentaux du management stratégique et la relation entre croissance économique et décarbonation. La deuxième partie explore les stratégies d'engagement et la posture managériale dans ce contexte. Enfin, la troisième partie se concentre sur l'innovation et la transformation des modèles économiques, mettant en avant des approches comme l'économie circulaire, l'écoconception ou le rôle des entrepreneurs. L'ouvrage est enrichi d'études de cas, de questions de réflexion et de QCM pour approfondir la compréhension et favoriser l'apprentissage.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
SCHAEFFER Véronique - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
Cette vidéo explore les perspectives d'innovation à travers l'économie circulaire, un modèle alternatif à l'économie linéaire traditionnelle, visant à minimiser l'utilisation de ressources en favorisant le recyclage, la réutilisation et la réparation des biens. L'économie circulaire invite les entreprises à repenser leurs processus pour réduire leur empreinte écologique et propose des méthodes comme l'éco-conception, où les produits sont conçus pour être durables et réparables, ou encore l'écologie industrielle et territoriale, qui encourage les entreprises d'un même territoire à partager des ressources et des flux de matière. Le cas des Ports de Strasbourg, illustre ce changement de paradigme en intégrant des projets innovants, comme le réseau de chaleur R-PAS. Nous montrons ainsi que l'économie circulaire est un levier d'innovation, tout en mettant en lumière les defis et incertitudes inhérents liés à toute démarche d'innovation.
BOLLINGER Sophie - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion |
HELFRICH Vincent - ESSCA |

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