Management des PME
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L’innovation managériale comme mise en pratique de la transformation
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L’innovation managériale comme mise en pratique de la transformation

Vidéo sur l’innovation managériale comme mise en pratique de la transformation, exemples de grands groupes français – Conférence FNEGE-PWC de novembre 2017 « Les organisations demain : transformation du monde ancien ou irruption du monde nouveau ? »

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Argyris et Schön ont identifié deux modes d’apprentissage organisationnel : en simple et en double boucle. Le premier consiste à ajuster les actions aux règles existantes, favorisant ainsi l’évolution des organisations. Le second implique la remise en question des cadres et des règles, permettant une adaptation aux environnements complexes et évolutifs. Ces processus, individuels puis collectifs finissent par influencer le fonctionnement global des organisations, les faisant évoluer de manière à être plus en adéquation avec leur environnement.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
La notion de cadre est utilisée en sciences de gestion pour comprendre comment se forme le sens d’une situation. Les cadres de l’expériences forment à partir de normes, des règles, de cultures communes, la base à la construction du sens dans les situations. Les acteurs y font référence en jouant des rôles qui renforcent le sens qu’ils veulent donner à la situation. Lorsqu’un cadre n’est plus adapté pour faire sens de la situation les acteurs en choisissent un nouveau dont ils confèrent de la crédibilité en modifiant les rôles qu’ils y jouent.
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
Le 28 mars 1979, l’accident nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie a marqué un tournant dans la gestion des risques majeurs. En 1984, le sociologue Charles Perrow en a tiré une analyse montrant que les organisations complexes et fortement couplées seraient inévitablement sujettes à des « Accidents Normaux » majeurs. Cependant, des chercheurs de l’université de Berkeley ont montré que ces mêmes organisations présentaient aussi un taux extrêmement faible d’accidents ou d’incidents. Ils les appellent « Organisations à Haute Fiabilité ».
SZPIRGLAS Mathias - IAE Paris-Est |
Les 4 activités du management peuvent être résumées selon l’acronyme PODC (Planifier, Organiser, Diriger, Contrôler) établi par Henri Fayol en 1916. Planifier implique de définir des objectifs et de tracer un chemin cohérent pour les atteindre. Organiser concerne la coordination de l’action collective et la mobilisation des ressources. Diriger consiste à donner une direction et à réorienter l’action en cas d’imprévu. Contrôler vérifie la réalisation des plans et favorise l’apprentissage pour progresser. Ces activités, interagissent souvent simultanément dans la pratique du management.

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Le terme bureaucratie est devenu assez péjoratif, mais on retrouve ses principes derrière d’autres intitulés : démarche qualité, reengineering, workflow et la bureaucratie se cache derrière les progiciels de gestion, la formation des salariés et d’autres démarches qui visent à standardiser les procédés de travail.
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |
Si on combine ces différentes dimensions on voit derrière l’autonomie apparaitre une façon de penser le travail un peu différent du travail subordonné ou du travail « facteur de production ». Entre travail prescrit et travail réel, entre autonomie conquise et autonomie requise, entre liberté et contraintes sociales, on voit émerger une nouvelle façon de penser le management : sortir de la contrainte pour laisser les salarier proposer des actions tant que leurs propositions sont créatrices de valeur pour l’organisation. Il s’agit finalement de développer et de capter leur expertise pour l’intérêt de l’organisation tout en accompagnant leur émancipation qui pourrait apparaitre comme la finalité ultime du travail ?
NOEL Florent - IAE Paris-Sorbonne Business School |
L'IA frugale est une approche visant à développer des solutions d'intelligence artificielle tout en minimisant l'utilisation des ressources. Selon une étude de l'Agence Internationale de l'Énergie (IEA), la consommation électrique des centres de données pourrait dépasser 1 000 térawattheures d'ici 2026, doublant ainsi leur consommation actuelle. Les modèles d'IA, comme ChatGPT, consomment beaucoup d'énergie, avec une requête pouvant utiliser jusqu'à dix fois plus d'électricité qu'une recherche Google classique. Pour contrer cela, l'IA frugale propose des solutions telles que l'edge computing, qui décentralise le traitement des données, et le transfer learning, qui réutilise des modèles existants pour réduire la consommation énergétique. De plus, l'A frugale intègre une réflexion éthique, en évaluant la nécessité et l'impact des usages de l'A, afin de favoriser des technologies durables et responsables. Adopter une IA frugale est essentiel pour rendre l'intelligence artificielle plus écologique, accessible et éthique, tout en répondant aux défis énergétiques posés par l'expansion des centres de données.
GLAVAS Dejan - ESSCA |
Le baromètre de l'A analyse l'intégration de l'intelligence artificielle dans les entreprises françaises et britanniques et son impact sur la durabilité. Basé sur les réponses de plus de 400 responsables informatiques, il révèle que, malgré les avantages perçus en termes de productivité et de réduction des coûts, des obstacles persistent tels que des contraintes financières et un manque de personnel qualifié. Les entreprises sous-estiment souvent les défis liés aux biais des systèmes d'lA et à la nécessité d'un contrôle humain. Les entreprises britanniques, adoptant une approche "test and learn", semblent plus avancées. Un besoin accru de compétences en lA, en gouvernance des données et en gestion des risques éthiques est identifié. Les entreprises reconnaissent l'importance de l'IA pour l'avenir, mais doivent intégrer pleinement les considérations éthiques et durables dans leurs stratégies.
GLAVAS Dejan - ESSCA |

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