Les effets politiques de la normalisation comptable sur le fonctionnement des organisations syndicales

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La loi du 20 août 2008 réformant la représentativité des syndicats français impose une “transparence financière”. Cette recherche exploratoire aborde la question des effets organisationnels et politiques de cette nouvelle règlementation, ce qui conduit à revenir sur le traditionnel débat en matière de démocratie syndicale : comment les rationalités administratives et représentatives s’articulent-elles au sein des organisations syndicales ? Sur la base d’entretiens menés avec les dirigeants et trésoriers aux différents niveaux des trois principaux syndicats français (CGT, CFDT et CGT-FO), la recherche montre les différentes manières dont les responsables syndicaux se sont appropriés ces nouvelles exigences comptables et les ont traduites en pratiques organisationnelles. La mobilisation des approches critical legal studies et critical management studies permet d’aller au-delà des thèses traditionnelles en termes de compatibilité ou de colonisation et de développer une analyse endogène des relations entre fonctionnement syndical et gestion comptable.

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Conceptualized by John Dewey in the 1930s, valuation can be defined as a social practice whereby actors reflexively reframe the inherited unsatisfactory values. Values are not considered as abstract properties, predetermined benefits, private preferences or undebatable statements, but as observable facts, practices and judgements, that everyone can see in our attitudes, relations and gestures. Valuation is thus a process where ends and means always interact, and where “ends-in-themselves”, transform into provisional “ends-in-view”. Finally, valuation implies an ethical and political dimension as the pragmatists only embrace values that enable emancipation, and help democratic processes flourish.
PANJETA Alvin - IAE Paris-Est |
02:46
Le script de carrière constitue une sorte de guide que les individus mobilisent pour faire sens de leur situation professionnelle et construire leur parcours. Ce guide est constitué de trois composantes : des schémas interprétatifs qui donnent un sens commun aux actions individuelles en matière de carrière, des ressources qui délimitent et permettent les actions individuelles en matière de carrière et des normes qui légitiment ou sanctionnent les actions individuelles en matière de carrière. Le script de carrière est un cadre conceptuel permettant de penser la carrière dans sa dualité. Les scripts de carrière sont ainsi façonnés par la structure sociale et transformés par les individus qui les mobilisent dans le cadre d’un processus d’influence conjointe et concomitante.
GARBE Emmanuelle - IAE Paris-Sorbonne |
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La carrière est la succession des postes occupés au cours d’une vie professionnelle. Elle est le résultat de choix individuels motivés par des besoins de développement professionnel et personnel. La carrière est aussi le reflet de pratiques de gestion organisationnelle et constitue, via les mobilités internes et externes qu’elle permet, un levier important de la gestion des emplois et des compétences. Enfin la carrière est l’expression de règles sociales et normatives qui forgent les représentations, orientent les comportements et encadrent les pratiques de gestion. En ce sens, la carrière est un objet multiniveau. C’est ce qui en fait toute sa richesse et toute sa complexité.
GARBE Emmanuelle - IAE Paris-Sorbonne |
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Le concept d’orientation patient se diffuse dans le monde hospitalier où, sous l’expression Patient-Centered Care (PCC), il participe à l’introduction de la logique marketing dans un nouvel espace. Au-delà du dessein de transformation du patient-objet en patient-sujet, ce concept reste difficile à cerner. Pour étudier la façon dont ces conceptions s’affrontent, mais parviennent aussi à s’accorder, la recherche s’appuie sur les économies de la grandeur. Elle se centre sur l’étude d’un cas emblématique, le service de chirurgie orthopédique d’un grand hôpital public parisien (3 semaines d’observation et 43 entretiens). Elle montre que le PCC se construit séquentiellement dans une expérience partagée, mettant aux prises patients, soignants et direction.
LAPORTE Marie-Eve - IAE Paris-Sorbonne |

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La valeur actuelle nette (VAN) évalue la rentabilité d’un investissement en comparant les flux de trésorerie actuels et futurs, ajustés pour le coût du capital. Basée sur la valeur temporelle de l’argent, elle permet une comparaison rigoureuse des avantages et coûts des investissements. Malgré sa capacité à fournir une mesure claire de rentabilité et à faciliter la prise de décision, la VAN dépend fortement des estimations de flux de trésorerie futurs et du choix du taux d’actualisation, ce qui peut entraîner des décisions sous-optimales. En outre, elle ne prend pas en compte des considérations stratégiques ou qualitatives. Pour autant, la VAN est un outil essentiel dans la prise de décision financière des entreprises.
BESANGER Serge - OMNES Education |
Libres propos d’un pionnier de la recherche comptable en France, entretien avec Bernard Colasse mené par Marc Nikitin La carrière universitaire de Bernard Colasse se confond avec l’émergence d’un nouveau champ scientifique en France : celui de la comptabilité. On lui doit plusieurs contributions majeures à cette émergence. Dans cet entretien avec Marc Nikitin, Bernard Colasse présente notamment sa conception du rôle du professeur de sciences de gestion, son point de vue sur les systèmes actuels d’évaluation des enseignants-chercheurs, sa vision de l’évolution de la recherche contemporaine
COLASSE Bernard - FNEGE |
NIKITIN Marc - FNEGE |
L'objectif de cette étude est de fournir aux investisseurs, aux décideurs politiques et autres des informations sur la manière dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) et l'innovation verte affectent les performances financières des entreprises.
SHUWAIKH Fatima - EMLV |
Un sociétaire est une personne physique ou morale qui détient des parts sociales du capital d’une société coopérative ; il est membre et associé de la coopérative. Selon le statut de la coopérative, il peut s’agir de salariés, de clients, de consommateurs, de producteurs ou de collectivités locales. Les sociétaires gèrent, décident et contrôlent leur coopérative collectivement selon le principe « une personne, une voix ».
PALLAS Valérie - IAE Paris-Est |

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